Dissipateurs d’énergie à frottement 795
Dissipateurs d’énergie à frottement 795
Comme nous l’avons déjà exprimé et démontré dans un précédent article iconoclaste, l’utilisation de longes doubles classiques dites « de spéléologie » en via ferrata, sans dispositif dissipateur d’énergie, ne pose strictement aucun problème (si ce n’est réglementaire dans certaines voies) dès lors que la technique de progression est ou se rapproche suffisamment de celle mise en œuvre en spéléologie, c’est à dire excluant un facteur de chute s’approchant de 2 et, a fortiori, supérieur à 2, avec des longes en corde dynamique de 10 mm (ou 9 mm pour personnes ne pesant que 40 à 60 kg)
Le seul vrai risque dans cette pratique via ferratiste non conventionnelle est en effet de chuter dans un tronçon vertical ou presque, et donc de se retrouver avec 4 ou 5 m de chute « libre » pour seulement 50 à 70 cm de corde d’amortissement, soit un facteur de chute entre 6 et 10…évidemment effrayant !
Soit on risquerait fortement de briser la ou les longes, soit on pourrait voir le corps se « disloquer »… ou les deux.
Il suffit donc d’éviter une telle situation, et pour cela de se longer sur barres, barreaux ou pédiglias, dans ces parties verticales ou très pentues, en veillant à ne pas tendre la longe inférieure, ou, pour être plus précis, à ne pas dépasser le mousqueton de la longe ancrée de plus de la moitié de la longueur de cette longe.
Ceci car la seule partie de la longe qui peut amortir un peu la chute est la longueur de corde comprise entre le nœud de mousqueton et le nœud de maillon de ceinture. Tout le reste est statique ou presque, les noeuds n’absorbant que peu l’énergie surtout s’ils ont été confectionnés depuius longtemps et souvent mis en tension !
En cas de chute, la hauteur parcourue ne pourra être qu’inférieure à 2 fois la longueur de cette partie dynamique de la longe, donc facteur de chute < 2. Cette partie ne mesure en général qu’une soixantaine de centimètres…
Entre l’amortissement de cette longe et celui du cuissard et du corps, on obtient une force-choc supportable sans dommage notoire, y compris pour personnes « légères » ou « lourdes ».
Notons que, de plus, le risque de blessures et/ou traumatismes graves (qui ont toutes chances de survenir durant la chute) se trouve fortement diminué et que, pour couronner le tout, quant au risque de se retrouver suspendu(e) en fond de boucle terminale du câble (dite « col de cygne ») avec bien des difficultés à remonter sur une longe élastique à coutures déchirées pour peu que l’on se trouve contre une paroi sans prises voire dans le vide total, ce risque est quasiment nul.
Pour autant, pratiquer le via ferratisme avec des longes sans absorbeur ne doit pas s’observer dans les vie ferrate, dans les parties verticales ou très « raides » qui ne sont pas dotées d’éléments permettant de se longer en fixe à espaces réguliers, distants de moins de 1,2 m. (Vie ferrate pauvres en barreaux, ou basées sur des prises naturelles, ou dotées uniquement de palettes, ou barreaux très espacés…). 1,2 m car segment de longe = 60 cm environ, dont tronc commun.
Mais, on le dit et le redit avant d’entrer dans le vif du sujet, la sacro-sainte règle en via ferrata est de NE PAS TOMBER, quelles que soient les longes utilisées.
Le vif du sujet est de s’intéresser aux dissipateurs d’énergie à frottement, un peu trop décriés mais plutôt mal utilisés.
Appelés aussi « plaque de friction », « absorbeur d’énergie par frottement », « dissipateur thermique »…
Il en a existé à sangles de section progressivement croissante, mais cela semble avoir complètement disparu, du fait de trop de contraintes techniques à la réalisation donc un coût de production très élevé, en plus de problèmes physiques de gonflement si sangles bien mouillées, rendant le système dangereux.
On parlera donc ici de ceux qui mettent en œuvre des cordes de 9 à 11 mm, toujours choisies dynamiques. Et surveillées quant à leurs vieillissement, salissement, gonflement.
Ils ont donné satisfaction durant des années, pour peu que leur usage ait été bien maîtrisé.
Bon diamètre de corde selon la masse corporelle (+ sac garni) de la personne, bon montage dans les trous, bonne longueur du brin de frottement, bonne fixation au cuissard, et corde ni trop râpée, ni trop âgée, ni salie en profondeur, ni gonflée, pour que le frottement s’amorce bien et se développe bien, suffisamment longtemps.
Comme tous ces paramètres sont susceptibles d’être méconnus, ou négligés dès le départ ou avec le temps qui passe, divers acteurs de la chaîne économique et administrative de la production normalisée et de la commercialisation lucrative sur fond de culpabilisation et d’angoisse organisées ( et sous la charge de responsabilité juridique et morale) ont eu tôt fait de mettre au point un autre système basé sur des coutures de sangles à déchirement progressif, l’absorption d’énergie étant ainsi réalisée, a priori de façon plus maîtrisée, réduisant sensiblement la force choc…et les utilisateurs n’ayant plus à se soucier de rien. (Norme 958 > 2017, systèmes à déchirement de coutures)
Pour les personnes « légères » il faut en effet que l’amortissement se déclenche et que cela se fasse sans trop de brutalité sur l’organisme, donc plus « facilement », et pour les personnes très « lourdes », il faut que le frottement s’amplifie rapidement pour ne pas finir en brutalité en fin de course du brin libre dit « de réserve ».
Qu’en est-il donc du système à plaquette à 6 trous (Kisa) ou de la plaque Slyde et autres modèles assimilables, dont les immenses avantages sont de ne pas coûter cher, de pouvoir réaliser ses longes à volonté, et surtout, de pouvoir faire durer tout ça des années, à condition de changer les 4 ou 5 mètres de corde (en gros) tous les 3 à 5 ans selon l’intensité les conditions et la fréquence d’utilisation. En signalant ici qu’à rebours de ce que l’on entend sur les parcours, ces appareils à frottement de corde ne sont pas du tout interdits, mais qu’il revient aux utilisateurs de bien les gérer . (Norme EN 958 < 2017, UIAA 128)
Évidemment, on comprend aisément que cela ne séduise pas fabricants et marchands…ni l’État et ses diverses ponctions financières à toutes les étapes ! Ni les professionnels de l’encadrement qui misent en partie sur la cherté de l’équipement de base et la mise en doute sans appel des systèmes non normalisés pour dissuader les gens de s’équiper par eux-mêmes et évoluer en autodidactes et autonomie.
Mais, pour autant, tous ces intervenants sont « utiles » à la société, ils font leur travail, et beaucoup de personnes sont heureuses et satisfaites de leurs services, il n’est pas question ici de remettre en cause cette organisation socio-é conomique, ces diverses activités professionnelles, qui font travailler pas mal de monde en direct ou en sous-traitance et permettent au plus grand nombre de connaître la via-ferrata.
Et qui la font vivre, et se développer, se perfectionner, au bénéfice partagé des autres, ceux qui veulent rester librement autonomes, autant que possible.
Mais une coexistence intelligente et mutuellement respectueuse est possible avec les pratiquant(e)s auto-didactes !!!
Et c’est pourquoi « fabriquer » ses longes soi-même a tout son intérêt, pas seulement financier.
Intérêt de la réflexion, de la responsabilisation, et même intérêt écologique, à bien y regarder. En sus de la liberté.
Il va donc falloir un absorbeur, environ 4 voire 5 m de corde dynamique à bonne élasticité et deux mousquetons « automatiques » de type K (Klettersteig = « Sentier de grimpe »)
On renvoie nos lectrices et lecteurs à des tutoriels ou des articles en ligne pour ce qui est des bons nœuds et de la bonne méthode de confection de A à Z.
Il s’agit en effet de longes « en Y » pas de longes en « V » qui interdisent le double longeage et ne donnent pas assez de corde de freinage, chaque brin de longe étant trop court.
Pour les absorbeurs, acheter ceux des fabricants fiables (Kong, par exemple).
Bien respecter le mode de montage, selon l’intensité du frottement nécessaire (varie avec la masse du corps) en jouant sur le nombre de trous utilisés, mais aussi sur le diamètre de la corde.
Laisser une longueur de brin libre de réserve de friction plutôt plus grande que plus petite qu’indiqué .
Pour se débarrasser de l’encombrement de ce brin pendouillant , le tortillonner et le serrer avec un bon élastique (anneau de chambre à air de vélo, par exemple, peu serré). Cela le maintiendra sur le côté de la hanche, ou contre l’aine, très peu gênant, et ne gênera en rien son éventuelle mise en fonction.
Doter son extrémité d’un nœud gansé qui évitera son possible échappement malencontreux (c’est le moins qu’on puisse dire!) mais permettra, en plus, de fournir une attache de sécurité supplémentaire en cas de rupture de l’absorbeur sur le pontet, avec un maillon rapide. (Quasi improbable, mais…)
De la sorte, votre longe double en « Y » vous protégera au moins aussi bien qu’une longe du commerce à bras élastiques et à absorbeur à déchirement…si chère (presque deux fois le prix de cette longe auto-produite) et qu’il faut changer complète tout les 5 ans ! Et même plus souvent si utilisation fréquente intense, ou si chute partielle.
Nous avons de plus observé que dans plusieurs vie ferrate des blocages intermédiaires ont été rajoutés sur les tronçons verticaux afin de réduire encore (à 3 m maximum) leurs longueurs déjà normalisées depuis longtemps… car outre la réduction par deux du facteur de chute, on cherche aussi à réduire les multiples petites blessures, déchirements profonds des chairs, fêlures ou fractures des côtes ou des membres qu’aucune longe n’empêchera en cas de chute sur tout ce qui dépasse du rocher voire le rocher lui-même ! Il faut ne pas tomber ! Ce qui est plus fort que « il ne faut pas tomber »
Afin de ne pas être considérés comme irresponsables à suggérer encore en 2025 l’usage des dispositifs à frottement, voici un extrait de la communication « grand public » de Climbing à leur sujet .
Date de fabrication (année)
|
Type d’utilisation
|
Durée de vie
|
---|---|---|
À partir de 2008 inclus
|
absence d’utilisation avec stockage optimal
|
5 ans
|
Utilisation régulière soutenue 2 ans
Dégradation ou chute retenue Au rebut
Un rappel des montages conseillés pour Kisa :
5 trous, corde 11 mm dynamique pour une force déclenchante de 400/500 kg, avec un brin coulissant de 1,2 m.
4 trous, corde 11 mm dynamique pour une force déclenchante de 150/300 kg, avec un brin coulissant de 2 m
6 trous, corde 9 mm dynamique pour une force déclenchante de 300/400 kg, avec un brin coulissant de 1,8 m.
5 trous, corde 9 mm dynamique pour une force déclenchante de 150/300 kg, avec un brin coulissant de 3 m.
Il est évident que pour les personnes de moins de 50 kg équipées, il faut adapter les formules à faible force déclenchante ! De même les fabricants limitent-ils l’usage de ces dispositifs aux moins de 100 kg équipés.
La précision « équipé(e)(s) » n’est pas un luxe, car entre chaussures lourdes, vêtements hivernaux potentiels, cuissard complet et longes, casque, gants, matériels annexes (sangle pédalière, poulie…) et sac à dos garni, (petite corde, boisson, lampe, pharmacie 1ers soins, téléphone,…) on peut approcher les 10 kilos ! Et passer ainsi de 48 à 58 kg ! Ou de 97 à 107 !
Après 30 années de pratiques personnelles et/ou collectives, nous le disons : il est moins dangereux de progresser avec des longes inextensibles sans absorbeur quelles que soient les situations, plutôt que des longes extensibles avec absorbeur, si on emploie une technique adaptée dans les parties verticales, à la seule condition que celles-ci soient équipées de barreaux ou de barres ou de poignées espacés de moins de 1,2 m ( 1,5 fois la longueur de corde de longe entre nœuds).
En plus de la sécurité, les longes inextensibles, avec ou sans dissipateur, forment des longes de repos bien plus souvent utilisables qu’une longette de 30 cm, laquelle peut nécessiter beaucoup d’énergie à mettre et remettre, et multiplie les manœuvres.
Il est bien plus difficile de remonter en bonne position une fois suspendu(e) à une longe extensible…surtout s’il n’y a pas de prise de pied…
Alors que la simple sangle pédalière disponible à la hanche permettra à l’incidenté(e) voire accidenté(e) de se rétablir puisque le câble restera accessible à portée de main, avec des longes inextensibles.
Notons que cette sangle pédalière peut aussi servir occasionnellement, de troisième longe statique le cas échéant… et ce cas n’est pas à exclure. Usage impliquant de rester sous facteur 1 bien sûr.
Néanmoins, un compromis est ici développé avec longes inextensibles en corde nouée, sur absorbeur à friction, qui semble additionner les avantages des deux approches techniques mais ne peut emporter l’adhésion des divers intéressé(e)s par les gains que génèrent des longes modernes normalisées à changer par milliers chaque année…
En veillant bien à doter les personnes « légères » d’un montage sur corde de 9 mm !
Et, de préférence, un montage 4 trous avec 2 m de réserve en 11 mm pour 50 à 90 kilos de ferratiste !
On ajoutera un cuissard complété d’un torse...qui amortit mieux et évite un possible déculottage en cas de retournement, et même sans retournement, si mal serré…très peu probable mais pas impossible ! Nous l’avons vu sous nos yeux…
Le retournement peut être un grave problème…exemple pris dans un article de presse (France bleue Savoie) :
Un Isérois de 52 ans est mort après avoir glissé dans la Via Ferrata de la Chal à Saint-Colomban-des-Villards ce samedi 14 septembre 2024. Il s’est retrouvé pendu par ses longes la tête en bas, et le temps que les secours arrivent, il était décédé d’un arrêt cardiaque.
Le rétablissement, après retournement, peut être irréalisable car avec le choc et dans une telle position, le cuissard se trouve partiellement retroussé vers les genoux, le centre de gravité très excentré vers le bas, et la longe (tronc commun) inaccessible aux mains si la personne n’a pas la force de se replier sur elle-même…c’est là qu’un torse peut être salvateur, car le cuissard ne sera pas retroussé, le tronc commun de longe restera préhensible, et le rétablissement bien plus réalisable.
A minima, bien serrer le cuissard aux hanches dès le départ, et l’ajuster en cours de pratique.
Ci-contre :
Cuissard à sangle dorsale large, réglage bilatéral
Sanglettes de maintien des sangles de cuisses
Longe double en Y montée sur Kisa avec 1,2 m de réserve.
Kisa solidarisée au pontet par maillon rapide
Réserve tortillonnée avec lien en caoutchouc éjectable
Mousquetons K automatiques type « Herculès » de couleurs différentes, rappelées par l’adhésif rouge ou bleu des longes de 60 et 70 cm, tronc commun inclus (orange).
2 Noeuds de Capucin + 1 noeud en huit
Longette 30 cm avec maillon ovoïde en acier. Cette longette est fréquemment utilisée en « continu », donc en force, sur les longueurs horizontales par les personnes fatiguées, d’où un mousqueton en acier pour éviter une érosion (qui serait importante sur un mousqueton en alliage d’aluminium)
Sanglette pédalière à mousqueton grande ouverture.
Se révèle très utile en diverses occasions.
Les longes sont inégales. Le code couleur permet de les distinguer.
Il réduit sensiblement le risque d’entortillement, en poussant à passer toujours le mousqueton d’une même couleur en premier.
La « réserve » se termine par une ganse rivetée par un fil de cuivre et ligotée d’adhésif, reliée au pontet par un maillon rapide.
Maintenant, pour les puristes de la précaution, il existe un équipement qui évite carrément de tomber de plus haut que la longueur de longe…voici le produit, pour seulement 245 à 330 euros (environ…). Pourquoi s’en priver ?
Mais, là encore, vu le montage sur sangles, il faut changer le tout régulièrement !
Encore faut-il le trouver disponible dans le commerce…appremment devenu impossible !
On notre que, malgré tout, il y a quand même un absorbeur à déchirement, en sus…ceci au cas où il y aurait chute alors que la longe sur poulie auto-bloquante ne serait pas ou plus en place…ou serait défaillante !
Allez, soyons fair-play, on leur fait de la publicité gratuitement, et on y ajoute un commentaire bien développé sur cet appareil (source : Reddit.com). Dommage, car le principe est idéalisant…un bloqueur sur câble qui serait facile à mettre et enlever aussi bien sur sections horizontales que verticales !
Bonjour, j’en ai un et je l’utilise depuis de nombreuses années.
Je VF en solo et comme moyen de gérer le risque, je pense que c’est fantastique car si je tombe, je serai dans un scénario d’auto-sauvetage. Je n’ai donc pas ce risque de tomber ou seulement de tomber bien moins bas. Par conséquent, si je garde le frein sous tension, je peux espèrer ne pas me retrouver dans une situation d’absorption des chocs où mon organisme éclaterait (et où je heurterais les barres et la montagne en chemin)
Côté style, ce n’est pas vraiment compliqué à prendre en main, il est très simple de fermer le portail sur le frein et de le déplacer entre les sections. Il est également facile de remonter le câble, j’utilise souvent le cordon à proximité de l’appareil pour ce faire car il y a moins de chances d’ouvrir l’appareil en le saisissant.
Pourquoi n’a-t-il pas « décollé » ?
Je suppose qu’il y a plusieurs raisons,
- c’est très cher. La via ferrata est probablement le moyen le plus accessible d’escalader de vraies montagnes. Le mode traditionnel et même le sportif sont lourds en kit et tout l’équipement est cher. Vous avez également besoin d’une quantité requise de compétences et de force. Je vois des enfants de 7 ans faire de la VF.
- L’unité est lourde par rapport à un jeu de mousquetons. Cela peut rebuter les gens. 830 grammes !
- Le serrage du bloc de freinage nécessite une certaine précision pour le placement et le relâchement du frein, pour fermer et verrouiller le portail. Vous devez aligner l’unité avec le câble, ouvrir le portail, le placer à plat et le relâcher. Ce n’est pas compliqué mais j’imagine que des gens évaluent cela et n’apprécient pas.
- il ne fonctionne « que » sur des diamètres de câbles limités. 12 à 16 mm La réalité est que cela fonctionne sur tous les diamètres de câbles que vous trouverez, mais si vous avez peu d’expérience, vous lisez la restriction et vous vous laissez décourager. De plus, vous augmentez simplement le frein avec un véritable mousqueton et continuez si vous trouvez une section VF sur laquelle le système « ne rentrerait pas ». (Je n’ai jamais eu à faire ça)
- Inquiétude que le système ne soit pas aussi sûr et sécurisé qu’avec un mousqueton. Bien que : EN 958 – 2017 !
Ce dernier point est intéressant car j’ai parfois remarqué que l’arrière du portail n’était pas complètement fermé sur le frein. Cela se produit uniquement lorsque vous venez de le déplacer et de le serrer sur une nouvelle section. Vous êtes toujours censé passer le mousqueton classique en premier et le frein ensuite. On peut être conduit à déplacer le frein en premier car, intuitivement, vous voulez que l’avant aille en premier. Dès que vous faites glisser le frein, la première partie se met en place. Si vous souhaitez parer à ce risque, vous devez déplacer d’abord le mousqueton puis le frein et vous assurer qu’il est placé au-dessus. Vous pourriez dire que c’est un peu compliqué…