Séance d’initiation à la subterranologie (2) 750

Séance d’initiation à la subterranologie (2) 750

26 juillet 2024 carrières diverses 0

Séance d’initiation à la subterranologie (2)      750

Le sujet principal de cette seconde étape dans la découverte de la subterranologie sera l’établissement d’une topographie simple, avec repérage de points particuliers, d’éléments caractéristiques, des dangers potentiels  les plus marqués.

 

 

La démarche commence par une progression lente, une observation en tous sens, et si besoin, un repérage d’itinéraire de retour, mais ici la cavité a été choisie courte et peu complexe, ce dernier point n’est donc pas important.
Observations en ordre chronologique :

 

  • galerie d’accès peu pentue, chargée de terre, cailloux et branchages manifestement apportés par un courant d’eau.
    Aucun déchet d’origine anthropique, aucune trace de pas ou de pattes, donc pas de visite récente.
    Inombrables tipulidés ! Très peu de faune en dehors de ces insectes.
    Cul-de-sac vite atteint, départ sur la gauche à mi-galerie. Longueur première galerie : 12 m

  • Galerie N°1 légèrement pentue, chargée de la continuité du charriage précédent, traces évidentes d’écoulement d’eau en ruisselets. Premier départ à gauche, court, environ 4 m, et donnant sur une galerie parallèle.
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  • Second départ à gauche donnant de même sur la galerie parallèle en 4 mètres,  mais arborant toujours les coulées de terre, de graviers.
    Longueur totale de 16 mètres

  • Galerie parallèle en pente légère, longueur de 38 m.
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    Courte impasse au départ, dotée d’une barre de fer oeillée  scellée
    Premier départ à mi-longueur en forme archée, donnant sur une galerie parallèle de 14 m
    Large flaque de boue limoneuse séchée et craquelée
    Un peu plus loin, il y a un second départ à gauche, donnant sur la même galerie parallèle.

  • Cette dernière est aisément accessible, et se termine en balcon, révélant des ossements de lapin et une bouteille vide de Beaujolais Brouilly 1986.
  • Revenant à la galerie Majeure, on arrive aussitôt à un vastre espace de confluence de trois galeries, et de là, apparaît une immense étendue d’argile sédimentée offrant un sol rouge-brun uniforme et indemme de toute trace de pas ou de pattes.

 

  • Une galerie à droite, de 16 m, aboutit à un front de taille. Le ciel est porteur de quelques inscriptions, la majorité datant de la fin du 

    XXe siècle, et une petite sculpture d’argile a été réalisée et installée sur un banc de calcaire.

 

  • En face de ccette galerie, une autre, de mêmes dimensions, avec un passage en gradin donnant sur la galerie parallèle précédemment parcourue.

  • Presque en face de la Galerie majeure, une galerie la poursuit avec une petite angulation, elle aussi de 16 m et s’achevant sur une signature unique paraissant plus ancienne que les précédentes.

Le tour du propriétaire étant réalisé, avec ce qu’il y a de « remarquable », on passe à l’arpentage.
Pour cette initiation (2), on a choisi d’utiliser la méthode la plus archaïque, sans aucun matériel de relevé, ce que cette cavité autorise car petite, faite de voies rectilignes, sans obstacle à la marche debout, et selon un maillage orthogonal.

 

On arpente « aux pas comptés ».
La détention d’un appareil photographique numérique évite la prise de notes. Il suffit de photographier des résultats écrits in situ, soit sur paroi, soit au mur de carrière, soit au ciel, soit encore sur soi !

 

En l’occurrence, on a affaire à 12 mesures…la mémoire suffisant ensuite pour reporter l’organisation spatiale.
A la faveur du retour, prises de vues de tout ce qui paraît « utile ».

 

 

 

Puis second parcours en comptant les pas, et troisième observation…et retour à nouveau.
On observera que cette cavité est régulièrement ennoyée, que l’eau d’inondation ne provient pas du ciel ni des parois, mais bien du mur de carrière, par des remontées de nappe.
Que cette eau lessive les terres provenant d’un large puits d’extraction en cours de délabrement, et qu’une sédimentation s’établit alors dans la zone la plus basse de la cavité après un transport actif donnant des figures de circulation.

 

Il n’y a aucune trace de vie macroscopique, aucune marque humaine hormis les quelques « signatures » signalées.
Carrière entièrement exploitée manuellement, ni hague, ni soutènement de bois ou de fer, ni bourrage.
Pas de « déchets » de taille, aucune trace de champignonniste, tout a été extrait en son temps.

 

Hauteur moyenne des galeries avoisinant trois mètres, pour une largeur de quatre mètres.
On compte quatre piliers tournés, de facture régulière, de grandes dimensions.
Le ciel est relativement peu diaclasé.
Après quelques clichés des animaux présents au bas du puits d’accès, il n’y a plus qu’à repartir, après un relevé des coordonnées géographique du lieu…et établir un plan simplifié, très suffisant pour rendre compte de ce type d’exploration !
Une séance (3) amènera à topographier selon une méthode de relevé bien plus fine.
Après nos quelques images, un plan pour finir… !

 

 

 

 

 

 

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