Tour de vélo Saint-Vaast – Gatteville 825

Tour de vélo Saint-Vaast – Gatteville 825

19 juillet 2025 Non classé Randonnée 0

 

Tour de vélo Saint-Vaast – Gatteville      825

 

Voici le récit de la sortie « vélo » avec Pépé…
Pépé, c’est un des surnoms d’un jeune garçon de 9 ans, qui lui a été attribué du fait d’une certaine nonchalance, d’une paresse intermittente traduite par le principe du moindre effort, d’une tendance à sommeiller plus qu’il n’est nécessaire à son âge…

 

…en bref, l’archétype du « cossard » pour parler franchouillard !
Mais, heureusement, ce n’est pas une constance, il y a des périodes de réveil !!!
Preuve en est que cette petite sortie de 30 kilomètres à bicyclette que l’on peut séquencer…

Séquence N°1 : Saint-Vaast à Réville sur pistes : 3800 m

Pépé démarre de l’aire de Bi-cross de la Corderie, encadré par deux protecteurs patentés, l’un devant l’autre derrière.
Il rejoint la piste stabilisée du Ruisseau de la Bijude, terrain très facile, à suivre sur 1600 m pour atteindre le petit bois du karting.
Le moral est « bon », et il n’y a pas de contraintes de circulation.
La D1 Route de Réville traversée facilement car il n’y a quasiment aucun trafic automobile, Pépé va suivre la piste de la digue Trava Crochu durant 800 m, avec de longs passages panoramiques sur la mer de l’Anse de la Coulège, très ensoleillée.
Cela le mène au Pont de Saire où il faut traverser à nouveau la D1 et s’engager sur la piste de Réville…passer devant le cinéma, la grande église et la mairie pour atteindre la sortie de ville du nord, devant La Poste…après 1400 m.

 

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Séquence N° 2 : Réville  à Barfleur :  6900 m  +  1300 m pédestres

Commence alors un parcours sur route départementale, qui, bien que peu fréquentée, va exiger une certaine discipline, car il va falloir rouler bien à droite et jamais deux par deux, car même si le code de la route l’autorise depuis quelques années, cela reste périlleux.

 

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Par ailleurs, cette faculté de rouler « de front » est modulée par la nécessité de ne pas entraver la circulation des autres usagers de la route, et il est souvent difficile d’apprécier la gêne réelle que les cyclistes provoquent.
Les cyclistes peuvent circuler en groupe à condition que la voie soit suffisamment large pour le permettre. Seuls deux vélos sont toutefois autorisés à rouler côte à côte. Par ailleurs, si la circulation est dense, les vélos doivent rouler en file indienne pour limiter les risques de collision. L’article R431-7 précise qu’ils ne doivent pas rouler à plus de deux de front. Ils doivent se remettre en file à l’approche d’un véhicule.

 

Il devient donc rapidement problématique de gérer cela, passer régulièrement de front à file indienne et inversement étant un facteur de risque certain pour des cyclistes non entraînés à le faire.
La file indienne avec espace suffisant pour qu’une voiture se range entre deux va donc être la règle…
Et pour Pépé, bien tenir sa droite est un exercice permanent qu’il a encore du mal à réussir bien qu’il ait fait beaucoup de progrès sur ce plan ces dernières années…
Il va ainsi passer le Calvaire de la Mission, puis devant le joli Manoir de Crasville et traverser le hameau de Landemer à 3700 m déjà.
Il devra alors pédaler fort dans la petite côte à 6% de ce lieu, épreuve dont il sortira victorieux…

 

 

Mais la suite sera un peu plus difficile car la route s’oriente du NO au NNE, ce qui offre un petit vent contraire de travers…durant 2000 m avant de trouver la protection des murs et maisons de Barfleur, entre lesquels les derniers 1200 m à pédaler paraîtront soudainement bien plus tranquilles !
Ce parcours urbain se déroule pour moitié le long du port, sur le quai Henri Chardon qui s’achève près de l’Eglise Saint-Nicolas…justement le prénom d’un des protecteurs de Pépé !
C’est le bon endroit pour marquer une pause, boire de l’eau et se livrer à de petites visites rapides…faites à pied.
Pépé commence par le hangar-musée de la SNSM, avec son ancien bateau de secours et divers objets exposés, ainsi que les nombreux panneaux de la longue liste des sorties de sauvetages depuis plus d’un siècle d’activité de ces secouristes marins bénévoles !

 

 

Ensuite, un petit tour dans l’église s’imposera, suivi d’une déambulation dans les petites rues fleuries ou les passages au ras de digues que bien des maires décrèteraient interdits, car rudement exposés au risque de chute de quelques mètres, mais ici laissés libres d’accès aux risques et périls des usagers…

 

Cela conduit à une salle d’exposition de peintures, sculptures et sacs à main artisanaux, avant de retrouver les vélos…petit parcours pédestre de 1300 m au total, quand même !
Mais cela dégourdit les jambes et repose les fesses, avant de ré-enfourcher le VTT bleu récemment acquis par Pépé…
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Séquence N° 3 : Barfleur à Phare de Gatteville  :   3800 m

 

Pépé commence par un parcours de 1500 m sur rues et route D 116, très facile, avant de passer sur une partie un peu plus exigeante où alternent des passages sur chemins ou sur la petite route goudronnée du Val de Saire dont une traversée du Ruisseau de Cliquenpoix pieds à terre, sur une passerelle étroite en béton.
Cette petite route en impasse mène en 1400 m  à la grande ferme marine de la SATMAR.
Cette entreprise novatrice depuis 1972 est en fait une écloserie d’huîtres et de palourdes, qui, actuellement, produit plus de 100 millions de ces mollusques marins par an…naissain diffusé dans le monde entier !

 

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Après 50 ans d’activité, la Satmar, c’est aussi 110 ha de concession d’huîtres sur le domaine maritime, qui, outre l’écloserie développe un élevage… Elle commercialise 300 t de palourdes, 500 t d’huîtres de 18 mois et 400 t à maturité, chaque année.

 

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Pépé, qui ne mange pas d’huîtres, va maintenant se trouver confronté à l’épeuve des sables…car le chemin qui fait suite est ensablé cycliquement en de nombreux passages qui ne sont pas franchissables en pédalant, même très fort, avec des VTT ordinaires.

 

 

Ceci va s’étendre sur 700 m, en frôlant la statue de N-D du Bon retour, pour aboutir à la grande digue du phare, en solides  gros pavés jointifs, elle-même longue de 200 m .

C’est ainsi que Pépé, après 14500 m de vélo et environ 1500 m à pied, va pouvoir admirer le second phare d’Europe (pour sa hauteur) de 75 m, mais aussi en gravir les 7 marches d’accès à la porte d’entrée , les 349 marches de granite rose de l’escalier interne en colimaçon et les 11 marches métalliques finales externes de la plateforme terminale soit…

 

…367 marches en tout, soit autant de jours qu’une année bissextile en contient + 1… en ajoutant à cela les 52 ouvertures et les 12 paliers marqués par les fenêtres de façade terrestre.

Nombres qui appartiennent à la réputation et au fameux symbolisme de cet édifice datant de 1835.
Heureusement, on est en période et horaires d’ouverture, il n’y a pas de vent supérieur à 50 km/h (C’est à dire Grand Frais , force 7 Beaufort) ni orage ou menace d’orage, faute de quoi la visite aurait été interdite !
On dira même qu’il n’y avait que peu de monde… ce qui n’était pas pour déplaire.
Pépé gravit donc les 70 m (environ) de cet édifice, ressent un peu de vertige une fois dans la tourelle, mais apprécie quand même l’immensité du panorama à 360° !

 

 

 

 

Ainsi que la limpidité des eaux sur un fond marin entièrement rocheux et les grandes lentilles de Fresnel qui donnent 54 m de portée aux deux éclats lumineux de 10 secondes de ce phare.
La redescente fut bien sûr beaucoup plus rapide, suivie d’une courte investigation de la petite exposition adjacente à la billetterie.
Un petit coup à boire d’eau tiède…
Et c’est reparti !

 

 

 

 

 

Séquence N°4 , le retour, de Gatteville-Phare à Saint-Vaast : 14500 m

Ce retour se fera en très grande partie par les mêmes voies prises en sens inverse, après une petite séance de détente dans les rochers de Gatteville, durant laquelle Pépé construisit un barrage à eau de mer, à base de rocs et cailloux…mais comme on était à marée descendante, la réserve d’eau ne dura pas longtemps !
Il y eut une toute petite variante de 1500 m sur le Chemin de la Masse,  du moulin sans ailes de Grabec au môle du port, passant pas un « balcon » étroit au-dessus des rochers, près du Colombier, pour surgir sur le quai Chardon.

 

 

 

 

 

Avec une courte pause « toilettes-boulangerie » qui valut un muffin d’encouragement à Pépé avant la longue partie routière menant à Réville…mais là, bonne surprise, le vent ayant tourné aura tendance à nous pousser sur toute la longueur !

 

 

De Réville, le régime « piste » revient au programme, et Pépé finit cette aventure avec succès, après 4 heures de mouvements divers !
L’un de ses protecteurs, victime d’une crevaison; finira d’ailleurs son dernier kilomètre à pied !

Ouf ! 30 km à vélo et 3 km à pied, et une ascension de 75 mètres en 4 heures…Ca reste raisonnable ! Mais, il faisait chaud…
Bravo Pépé !

Mais la journée n’est pas terminée…voir après le plan ci-dessous…

En effet, il n’est que 19 heures environ…

Donc, après une petite collation prise sur notre banc, face à l’Île Tatihou, nous entreprenons une petite balade complémentaire qui va nous amener jusqu’au bout du môle de phare rouge (La mère en tricot vert, au bas si rouge…) donc phare bâbord ! (En venant du large) En passant par le chantier naval et sa grande cale.

 

Un grand enfant ne manquera pas de grimper au signal vert (tribord, donc en entrant au port)…

Après cette bonne petite demi-journée d’action, il ne reste plus qu’à rejoindre l’hôtel Jumpy où une chambre pour deux accueillera le repos des guerriers, moustiques gratuits compris, cependant qu’un gentil lit de camp de derrière la haie offrira un bivouac monoplace sans problème, et sans moustique… (Cherchez l’erreur…)

Le lendemain n’est pas prévu inactif, donc un peu de sommeil régénérateur ne sera pas superflu !
Bonne nuit, Pépé…

 

 

 

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