Traces humaines des carrières de Gagny 003

Traces humaines des carrières de Gagny 003

30 janvier 2018 Carrières Gagny Spéléologie 0

Traces « humaines » des carrières…

Les traces que les êtres humais peuvent laisser intentionnellement ou accidentellement, voire inconsciemment sont parfois très instructives quant à leurs activités, leurs époques, leurs difficultés éventuelles…etc.

Il serait prétentieux de croire dresser une liste exhaustive de ce que les Hommes peuvent laisser comme traces dans les carrières, à Gagny comme ailleurs.
Disons que l’on peut esquisser un classement catégoriel…
– les traces des ouvriers et ouvrières au travail( outils, instruments, et leurs marques d’usage)
-Les traces des travailleurs et travailleuses au repos ( dessins, aménagements de « confort »
– les marques des patrons, des comptables, des contrôleurs…( tables de calculs, tableaux de débits, horaires…)
– Les œuvres  d’artistes de toutes époques
– les graffiti, les tags, les inscriptions diverses…
– les installations, les constructions
– les vêtements et chaussures
– les ustensiles de vie, de repas, de toilette, de secours…
– les reliefs de nourriture et leurs contenants
– les marques de jeux et loisirs souterrains
– les dégradations…
Etc.

Chaque élément de ce type rencontré peut être négligé, mais c’est souvent dommage, car une démarche de réflexion voire d’enquête peut amener à chercher beaucoup d’explications, et à découvrir de plus en plus d’informations…de fil en aiguille, on peut ainsi apprendre pas mal de choses !

Un exemple SJV récent : de petites boîtes rondes au couvercle perforé d’un gros trou ont été trouvées à plusieurs endroits d’une champignonnière.
On a pensé un moment à des boîtes de pastilles à sucer, avec couvercle distributeur.
Rechercher sur internet n’a pas permis de confirmer l’hypothèse…
Bien plus tard, une autre observation d’une telle boîte plus grande amène à découvrir une étiquette encore lisible dessus…
Et là, on apprend que ces petites boîtes à couvercle troué sont des pots à insecticide fumigènes…
Et on apprend alors que ces boîtes étaient operculées hermétiquement, qu’on devait les ouvrir ( comme des canettes actuelles) et initier leur combustion à l’allumette, puis les poser au sol entre les meules et se retirer, ceci en fin de journée de travail.
Les boîtes faisaient leur boulot la nuit, et l’ait était redevenu respirable au petit matin, cependant que les insectes et acariens y laissaient leur vie…donc pas de larves qui auraient ensuite gâté les champignons !
Un mystère résolu !

D’où l’intérêt d’observer tout partout quant aux traces humaines, de s’interroger, et sans réponse de la chercher ailleurs et plus tard.

 

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