Aventure vététiste hivernale 727

Aventure vététiste hivernale 727

27 février 2024 Randonnée 1

 

 

 

 

Aventure vététiste hivernale       727

Nous avons programmé une sortie VTT à l’initiative de Célia, en février, donc en hiver…
Mais depuis quelques temps, le temps n’est plus dans les temps…et on s’est plutôt retrouvés en mars !

Mars, avec ses giboulées, mélange de vents et de pluies, instable au possible, la froidure pouvant aussi s’inviter.
En l’occurrence, ce fut observé durant quelques jours précédant la sortie.
Et si, le jour-même, les conditions météorologiques furent plutôt clémentes, nous héritâmes des conséquences de la pluviosité et de quelques bourrasques tempêtueuses récentes…terrain mou glissant et quelques arbres tombés !
Mais il en faut plus pour voir SJV annuler une sortie !!!

Gigi et Célia nous racontent cela avec maints détails :

Une fois n’étant pas coutume avec SJV, nous partons faire une balade à VTT en ce samedi matin.
Les températures annoncées initialement étaient de 4 degrés, mais, heureusement pour nous, un ciel légèrement voilé nous offre des températures un peu plus clémentes, ce qui s’avère agréable.
C’est une bonne occasion pour plusieurs d’entre nous d’étrenner des VTT nouvellement acquis, neuf ou d’occasion.

 

 

 

 


Les VTT sont transportés dans la camionnette de Christian après avoir été soigneusement attachés et protégés,  ce qui est très pratique.
Une fois sur place, nous enfourchons nos montures et nous partons à l’assaut des chemins en direction de la Marne.
Les premiers kilomètres se révèlent agréables, le rythme est tranquille mais nous avançons bien.

 

 

 

 

Cependant, les cours d’eau de la région sont sortis de leurs lits suite aux nombreuses averses de ces derniers jours, inondant ainsi les chemins qui les bordent.
Les chemins de révèlent bien boueux et collants pour nos pneus !
Un peu d’agilité avec le guidon et une vitesse adaptée permettent de s’en sortir sans trop de mal.
Ici et là, quelques arbres nous font barrage et nous joignons nos forces pour pouvoir les dépasser.
Cependant, il arrive un point où l’eau nous barre complètement le passage. Nous nous mettons donc à faire de l’aquabike en pédalant dans l’eau, ce qui gèle instantanément mes pieds.
La prudence finit par l’emporter, puisqu’il est dangereux d’avancer sans savoir ce qu’il se cache sous ces 30 cm d’eau (voire davantage), trous, racines, barbelés ou clôture pourraient nous faire finir le nez, et tout le reste, dans l’eau, blessures possibles en prime.
Demi-tour donc.
La balade est raccourcie puisque nous avons perdu pas mal de temps, la boue et problèmes techniques de vélo freinant notre avancée. L’itinéraire initial est donc réévalué afin de pouvoir
rentrer dans les temps.

 


Une jolie côte se présente alors à nous. Malheureusement pour Dominique, la batterie de son VTT électrique est déjà vide et il peine à monter cette côte avec son VTT de plus de 25 kg.
Un effort d’équipe nous permet de surmonter cette montée en échangeant nos vélos tour à tour.
Nous arrivons finalement au village où nous étions garés avec quasiment 1h30 de retard sur le planning.
Alors que nous croyons avoir terminé cette sortie, Dominique n’arrive pas au véhicule. Nous avons donc perdu un de nos coéquipiers !
Deux coups de téléphone et quelques kilomètres à vélo supplémentaires plus tard permettent finalement de le retrouver sur le chemin de la Dhuis, beaucoup plus loin que le point de rendez-vous, suite à un malentendu.

 

 

 

 

Nous sommes finalement prêts à rentrer à 14h au lieu de midi prévu, bien crottés de tous les côtés, mais tous là et tous entiers. Une fois rentrés, Gilles me propose gentiment de passer chez lui pour nettoyer mon VTT au kärcher, ce que j’accepte avec gratitude n’ayant pas de jardin pour faire un brin de toilette à mon VTT.
Ainsi s’achève cette demi-journée de VTT avec au final 32 km parcourus, des vélos baptisés à la boue, des fesses endolories, le sentiment d’avoir quand même fait une chouette sortie et la promesse de retenter l’itinéraire initial avec une météo plus clémente. (
NDLR : ce sera réalisé en sens inverse)

CELIA

Le 24/02/24, avec un départ à 8h00 en voiture de Villeparisis ,est prévue une sortie vélo d’une quarantaine de kilomètres.C’est une première pour moi qui ne pratique pas souvent le vélo et qui, soit à cause du calendrier ou des sorties proposées qui ne me convenaient pas ( Canal de l’Ourcq par exemple, de Villeparisis à Paris ) ne me suis jamais joint à la troupe.Tout le monde est à l’heure, excepté Célia ( A 5 minutes près ) mais qui est excusée du fait qu’elle vienne à vélo et a donc déjà pris de l’avance en terme de pédalage :).(NDLR : Non excusée, il suffisait de se lever plus tôt…)

Nous partons à deux véhicules car Kiki à pris le Jumpy qui s’avère fort pratique pour le chargement des vélos sans que nous soyons obligés de les démonter mais il n’a que trois places assises, donc Dom a pris sa voiture où son vélo était déjà chargé. Nous sommes donc 4 : Kiki, Célia, Dom et Moi.

 

Après un trajet d’environ 20 minutes, nous arrivons au Cimetière de Carnetin, lieu du départ « réel » de la sortie.Le temps est frais mais supportable et surtout, il ne pleut pas.Nous commençons notre parcours à 8h40 par la reprise du chemin de la Dhuys qui, bien que mouillé, est très praticable même s’il faut faire attention aux ornières, piétons, chiens, végétation et graviers sournois qui se glissent exprès sous nos roues lorsque nous arrivons à leur niveau !La sortie est agréable, sauf lorsque nous sommes sur des plateaux dégagés où un petit vent glaçant vient nous caresser : a priori, nous sommes bien équipés et personne n’a l’air d’être gêné.Heureusement, nous retrouvons vite des arbres et le bord de la Marne et la sensation de froid est moindre, surtout que nous avons déjà roulé 30 minutes et que nous commençons à être réchauffés.Nous traversons la Marne au niveau du Parc des  statues de Chessy, du sculpteur Servier, et tournons immédiatement à gauche pour longer le cours d’eau … à ce moment, je vois que nous sommes les seuls à partir de ce côté, chemin d’origine alors que tous les autres cyclistes partent en face…

Après 100 mètres, j’ai compris pourquoi : ils connaissaient notre itinéraire et savaient que le chemin était complètement recouvert par la Marne !Nous avons roulé dans un champ gorgé d’eau avec, au bout de quelques minutes, nos vélos qui faisaient « 10 kilos de plus » : à ce moment, j’ai compris que la durée prévue pour cette sortie ne serait pas respectée vu la nature du terrain !Nous retrouvons un peu le chemin « roulable  » et profitons de nombreuses flaques d’eau pour enlever, du mieux que nous pouvons, la boue qui s’est accumulée.Nous arrivons à l’écluse de Chalifert puis au restaurant-cabaret où sont organisés « banquets, soirées privées et  autres réunions » : ça pourrait être sympa pour la prochaine assemblée de SJV ?

 

(NDLR : C’est Gigi qui invite et paye pour tout le monde… on le laisse réserver : https://le-jardin-de-l-ermitage.fr/wp-content/uploads/2023/05/HD-Menu-Jardin-2023.pdf )Et là, nous devons mettre pieds à terre car une montée bien pentue et glaiseuse se dresse devant nous : Dom a pris de l’élan et malgré son vélo électrique devra se résoudre à continuer à pied. Idem pour moi qui ai essayé avec le petit plateau et le plus grand pignon  mais qui, au bout de 5 mètres fera comme tout le monde : pieds à terre et vélo à la main ! (NDLR : compte tenu de la pente, de la nature glissante du terrain ce jour-là et des excroissances pierreuses et racinaires, ce passage n’est pas réalisable sans un vélo « trail », de grosses cuisses et une technique éprouvée…et encore n’est-ce pas sûr !)

Nous finissons cette côte avec un peu de difficulté et enfin nous avons chaud car cet effort nous a fait transpirer.Nous en profitons pour boire un coup et manger un petit truc puis nous repartons.Nous enfourchons nos destriers et à peine la route traversée, nous devons à nouveau mettre pieds à terre car nous attaquons la descente qui n’est pas mieux que la montée : pire, il y a, en plus, des racines et nous ferons quelques glissades.Nous parvenons à la route, la traversons et reprenons un chemin en parallèle du canal de Chalifert, au niveau du viaduc ferroviaire de la ligne LGV bel ouvrage d’art de 1200 mètres, tout en courbes.

 

Le terrain, bien qu’humide, est agréable et nous roulons tranquillement.En revanche, arrivés au niveau de Coupvray, après la D5d, le long du canal latéral du Morin, désaffecté, le terrain devient très, très gras et difficile : nous ne comptons plus les glissades, chutes sans gravité et pieds mis à terre pour éviter de choir.Nous sommes à Esbly et après avoir traversé la grande route au niveau de la pompe à essence, nous reprenons le chemin et là, boue et ornières à n’en plus finir !La progression est pénible et il faut redoubler d’effort et d’attention pour avancer sans chuter en essayant d’éviter au maximum les pièges, ce qui est parfois impossible, tellement le terrain est pourri…mais ceci n’est que mon ressenti de cycliste ( très ) amateur. ( NDLR : V.T.T. signifie Vélo TOUT  TERRAIN… »pourri  » ou non ! )Nous arrivons au centre équestre de Condé-Sainte-Libiaire et là, fin du trajet : il n’y a plus de chemin car la Marne a débordé et nous ne pouvons plus continuer.Le centre équestre est en grande partie sinistré : plus de pâtures proches, plus de manèges, plus de parking.Kiki décide de faire demi-tour mais pour faire une boucle essaye de passer de l’autre côté du cours d’eau : nous traversons le parking inondé en ayant de l’eau jusqu’aux pédales et, malgré une dernière tentative, nous serons contraints de reprendre notre chemin aller, tant pis pour la boucle.Nous repartons donc par où nous sommes venus en espérant pouvoir traverser au prochain pont pour pouvoir enfin rejoindre l’autre rive.Le pont est là mais lorsque nous nous engageons sur le chemin c’est pire que pire : Kiki essaye quand même, je le suis à environ 100 mètres mais il met pied à l’eau jusqu’aux cuisses et moi jusqu’aux genoux, et on s’arrête-là car il est difficile de savoir si nous aurons encore pied plus loin.

 

Ce n’est plus du VTT, c’est de l’aquabike !Malins, Célia et Dom sont restés en observateurs et bien leur en a pris : j’ai les pieds gelés d’avoir marché dans de l’eau à 10° pendant 10 minutes.Mais bon, une fois sorti, j’ai l’impression d’avoir chaud.Etant empêchés d’effectuer notre boucle, nous revenons sur nos pas et reprenons une nouvelle fois le chemin de l’aller.Enfin nous pouvons atteindre l’autre rive et retournons sur Esbly.Le chemin est toujours aussi gras et des arbres barrent de temps en temps notre progression : nous passons les vélos à la main en faisant une chaîne lorsque la végétation est trop dense.A Esbly, nous décidons de réduire notre trajet car il est déjà tard et avons été « lents »  du fait d’un terrain digne de cyclocrossmen. Nous retraversons la route au niveau du pont de chemin de fer, entamons la remontée initiale qui était pleine de racines : elles n’ont pas disparu, je vous rassure, et elles sont toujours aussi traîtreusement glissantes, surtout en montée !

 

Et là, nous sommes face à la fameuse descente abrupte qui nous ramène vers le restaurant : ça glisse, ça patine et Dom avec son vélo électrique qui est beaucoup plus lourd, peine plus que les autres, mais Kiki vient l’aider dans l’adversité.Enfin tous réunis, Kiki décide de nous faire passer par une courte pente glaiseuse détrempée : c’est la seule partie de la sortie que je n’aurai pas appréciée car un contournement aurait pu nous éviter tous ces efforts et cette bouillasse. (NDLR : mais c’était plus formateur…)

 

Nous sommes tous en bas, en profitons pour une courte pause, puis reprenons notre route.le plan B est de nouveau là et écourtons notre sortie au niveau de l’ancien pont de chemin de fer.Là, une « petite » côte (NDLR : Dénivellation 60 m sur 1500 m soit 4% en moyenne, dont 500 m à 10%) nous attend avec un léger faux-plat puis la continuité de la côte : arrivé au faux-plat, je mets pieds à terre et malgré deux tentatives de remise en selle, je jette l’éponge et finis en poussant mon vélo : quand je vous disais que je n’étais pas un cycliste…Surtout après avoir pédalé pendant 3 heures sur des chemins difficiles ! (NDLR : ça va venir, une sortie par semaine et ce sera réglé !)Seule Célia grimpera jusqu’au bout. (Médaille…)

 

Pour Dom, ayant épuisé la batterie de son vélo, il finira également à pied et Kiki, pour éviter trop d’efforts à Dom, prendra en charge son vélo jusqu’en haut de la côte, ce qui représente plus d’un kilomètre.Après ces péripéties, une fois notre équipe regroupée, nous faisons une mini-pause mini-casse-croûte ( Il est quand même 13h00, pour une sortie devant se finir à 12h30 maxi, retour à Villeparisis ) mais avons enfin retrouvé une Dhuys beaucoup moins humide.

 

La suite du parcours sera plus tranquille et nous arriverons aux véhicules vers 14h00…Enfin pas tous, car Kiki a pris en charge le vélo de Dom en plus du sien mais comme il roule plus vite que Dom ne marche, Dom l’a perdu de vue….Et s’est perdu dans Carnetin !Ne le voyant pas arriver, Célia, telle une chevalière ( Féminin du chevalier et on la bague, (pas d’Eon) je précise ) sans peur ( Certainement dans cette situation ) et sans reproches ( Ca, je ne sais pas mais on peut le supposer, la présomption d’innocence étant de droit), n’écoutant que son courage et son empathie, enfourche son destrier pour quérir Dom perdu dans cette nature hostile pleine de féroces ragondins, de cormorans lubriques et surtout de boue boueuse !Après une première recherche infructueuse, elle repartira au combat et ramènera enfin Dom.

Une (seconde) médaille pour Célia ! Je vote pour.Cette petite escapade de Dom qui voulait son moment de solitude, tout seul, rien que pour lui, aura rajouté une quinzaine de minutes à cette sortie : pas grave, il ne pleuvait pas et tout est bien qui finit bien.Bon, il est environ 14h30 et il faut penser à rentrer : pour une sortie que devait faire 8h / 12h avec un rajout éventuel de 30 minutes, nous aurons légèrement débordé….de 2h !No problemo, c’était quand même une sortie sympa bien que fatigante par l’effort et l’attention supplémentaire causée par le terrain, mais à refaire aux beaux jours : peut-être pourrons-nous respecter les délais impartis par l’organisation afin de ne pas être éliminés et ramassés par la voiture balai…Ou mangés par la faune sauvage et sanguinaire qui habite le 77 à la tombée de la nuit ?A bientôt pour de nouvelles aventures

GIGI

Une réponse

  1. Thibaut. M. dit :

    Au abords du tunnel du canal de Chalifert qui se jette dans la Marne, il y a l’ancien tunnel et pont de chemin de fer de l’ancienne ligne. Ce qui permet de passer la Marne et de rejoindre la forêt des Valières.

    Dans l’autre sens , la traversée de Coupvray se fait bien par la Réserve Naturelle des Prés de Coupvray derrière la maison Louis Braille. Un petit détour par son Ru permet de remonter jusqu’au lavoir.

    Très sympathique !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *