Le décathlon S.J.Vien 2024 761

Le décathlon S.J.Vien 2024 761

20 octobre 2024 Non classé 0

Le décathlon S.J.Vien 2024     761

Organiser une telle activité après les Jeux Olympiques dits « de Paris » ou « Paris 2024 », omettant en cela toutes les localités de France qui accueillirent des épreuves et non des moindres, ne peut que paraître infinitésimal !
C’est pourtant ce qui fut osé, avec une pointe d’esprit frondeur et un soupçon de parodie, mettant en effet à bas la notion de compétition pour exalter celle de participation.
Viser le plaisir de la réussite individuelle ou d’équipe, sans pour autant chercher la performance et encore moins le palmarès.
Avec de jolies médailles issues à 100% de matière recyclée de fabrication « maison », dont la valeur est symbolique.
Tout le monde est médaillé, car cette distinction matérielle ne récompense que le fait d’avoir tenté et réussi, chacune et chacun au mieux de ses possibilités.
Mais quelles peuvent être dix « épreuves » répondant aux compétences de SJV, avec un budget qui se sera limité à…20 euros !

Réalisable dans un rayon de 25 km et dans un créneau de 12 heures, déplacements inclus ?

1) La Marche, 10 km à couvrir en 2 heures maximum en terrain varié
2) La Subterranologie moyennant 6 espaces souterrains à parcourir, de 10 m pour le plus court à 90 m pour le plus long.  30 minutes d’efforts
     Le plus court, abondamment arrosé d’un cours d’eau, pour corser les choses, un autre à parcourir à genoux, deux autres, très courbé…
3) L’Orientation-rallye sur 10 balises, agrémenté de 15 questions d’observation. 30 minutes
4) Le kayakisme, 3 km en 30 minutes dont moitié à contre-courant.
5) Le Vététisme, 10 km en 30 minutes sur terrain plat irrégulier, dont moitié à contre-vent
6) Le tir à l’arbalète 10 traits à 20 m et à la sarbacane 12 traits à 10 m, 30 minutes
7) L’escalade en traversée,  parcours de 40 m sur structure artificielle en plans verticaux , 30 minutes

 

 

8) Le Via-ferratisme, déplacements verticaux et horizontaux sur structure artificielle aérienne   30 minutes
8bis la Spéléologie (réduite au cordisme) pose d’une voie verticale à descendre et monter 30 minutes, équipement individuel inclus
9) La natation dans la gentille piscine intercommunale, 500 m minimum en 30 minutes
10) Parcours sportif sur 12 agrès. 30 minutes.

Soit environ 7 heures d’épeuves diverses…
La version 2024 se sera déroulée sous un ciel souvent gris, avec quelques pluies fines peu durables, mais dans un esprit d’équipe chaleureux, moral toujours au beau fixe, réussite générale en qualité comme en quantité.
Un regrettable incident vit l’un des athlètes superficiellement blessé sur un mollet, sans aucune gravité heureusement, mais qui aurait pu être évité…l’organisation a plaidé coupable et s’est promis de remédier à la défaillance matérielle en cause.

De nombreuses photos ont été prises, en voici quelques autres…avec commentaires

Ce 19/10/24 à 8h00, nous sommes partis à 4 sous un temps grisâtre mais par une température clémente pour un décathlon.
Il y avait 3 participants ( Célia, Antony et moi ) et un gentil organisateur ( Kiki ) pour la logistique et l’assistance en tout genre.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, un décathlon Sjvien n’est pas une série d’épreuves dans un stade d’athlétisme mais se déroule en extérieur, sauf pour l’épreuve de natation qui s’effectue en piscine car nos cours d’eau sont peu propices ou interdits à la baignade, à part pour des élues en combinaison néoprène venant vanter les mérites, voire les vertus de la Seine et de ses affluents.


Depuis cette opération médiatique et les JO de Paris 2024, 3 triathlètes sont portés disparus (es), 2 sont mort noyés et 5 ont attrapé des maladies de peau qui ne figurent même pas dans les livres…Sans compter celles et ceux qui n’ont pas souhaité se baigner dans ce bouillon de culture !
Non, je « déconne » mais si la Seine et les autres cours d’eau étaient si propres, pourquoi ne peut-on pas s’y baigner ?

Revenons à nos moutonsses…

 

Après un temps de route, la première épreuve commence à 8h45 par une course d’orientation : ATTENTION, le mot « course » est galvaudé car nous n’avons pas couru et, dans le décathlon Sjvien, pas de compétition ni de chronomètre, juste de l’entraide et de la bonne humeur.
Heureusement que notre coach/organisateur était là pour nous superviser car la lecture de carte ne semblait pas le fort de l’équipe ( Surtout moi ! ) et sans son aide, nous serions encore dans la campagne à manger des racines et boire l’eau du canal de l’Ourcq ( Miam, miam !) .
Les épreuves matinales sont effectuées sous forme de rallye, ponctuées de questions diverses.

 


Ces épreuves sont : rando avec orientation, subterranologie, canoë et vélo.
Le temps est toujours grisâtre et nous n’aurons que quelques gouttes de pluie vers 13h00, à la fin du canoë.

Le repas pris rapidement, nous repartons pour environ 10 km de VTT : nous croiserons un ragondin sur la berge opposé qui somnolait et au retour, un pic-vert surpris par notre passage.
Pendant cette épreuve cycliste, Kiki aura rangé tout le matériel (Encore merci à lui ) et préparé le podium car qui dit épreuves, dit remises de médailles et je dis bien médailles au pluriel car nous en aurons une par discipline.


Mais à SJV, c’est comme à l’école des fans : tout le monde a gagné et nous avons tous été récompensés (ée).
Après avoir rangé les vélos et le reste, nous repartons à Villeparisis pour les épreuves suivantes.

Vers 14h45 environ, la piscine pour 500 m : n’étant pas très fan, je nageote en comptant les longueurs de Célia et d’Antony.
Ils feront tous les 2 l’épreuve complète mais mention spéciale à Célia qui est croisé naïade / poisson et est très esthétique dans la pratique de la natation. (NDLR : mais pas seulement...!)
La piscine terminée, nous allons vivre la double épreuve de tir, à l’arbalète « 20 mètres » et à la sarbacane « 10 mètres », dans un jardin privé aménagé pour cela, car le transport de ces ustensiles n’est pas libre en France… Fait remarquable, aucun dard ne se perdra en dehors des porte-cibles, car tout le monde s’est bien appliqué à bien  respecter les consignes de tir et  de sécutité.
Vint alors l’épreuve « d’escalade » ou plutôt de grimpe sur structure artificielle, au parc de la Poudrerie de Sevran : en fait, il s’agit de faire une longueur d’une  quarantaine de mètres, à 50 centimètres du sol, en se servant des prises, sans mettre les pieds par terre.


A ce jeu, bien que les prises de pied soient souvent petites et glissantes à cause de l’humidité, et bien qu’il soit chaussé de grosses tennis, c’est Antony qui sera le seul à faire cette longueur dont 20 mètres sans aller à terre et continuera même sur sa lancée, en parcourant les 30 derniers mètres d’une traite.
Au retour, nous testerons le grand toboggan, que mes co-équipiers ne connaissaient pas, mais cette récréation ne faisait pas partie du décathlon…Mais c’était bien, à refaire avec un sac plastique pour avoir une meilleure glisse.

Nous repartons chez Kiki pour charger les sac de matériels nécessaires à notre dernière activité : le trop super « Spéléchêne ».
Nous y allons en voiture car le temps passe et avons  « traîné » lors des épreuves précédentes.
Sur place, exploitation des 4 paliers avec mise en place d’une corde au quatrième ( 8 mètres) par chacun des participants avec descente et remontée, puis démontage.
Malheureusement, passant sur le premier palier, un élément a cédé et bien que je me sois accroché, ma jambe a ripé et un bout de fer rouillé m’a coupé la jambe en 2 avec un gros bouillon de sang au niveau du mollet !
Bon, j’ai juste été griffé mais le sang était bien là, sans gros bouillon… et après avoir effectué un nettoyage rapide, j’ai pu finir cette épreuve.

Il est bientôt 19h00 et il faut maintenant rentrer.
Ce fût une belle journée et le plus dur aura été de sortir de la douche chaude de la piscine pour repartir à l’extérieur continuer notre challenge : dommage, je serais bien resté là à attendre que mes co-équipiers finissent…
En conclusion, ce décathlon s’adresse à tous les membres de SJV, sans distinction de sexe, de poids, de taille, de force, d’âge ( de 10 à 100 ans) d’origine ethnique ou de confession et si une épreuve ne convient pas, pas d’obligation : on ne la fait pas et on attend que les autres reviennent.
Il y a assez de coupures pour se reposer et les épreuves ne demandent pas de compétences particulières, sauf celle « spéléologique », juste un peu d’effort, un peu de volonté et le soutien entre participants.
Décathlon à refaire et s’il fait encore plus beau, cela ne sera que « plus bien »…
Toujours avec bonne humeur et sans compétition !

 

Merci encore à Kiki pour l’organisation et à tout le monde pour cette belle journée.
Gigi    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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