Lépidoptéroscope métropolitain 482

Lépidoptéroscope métropolitain 482

2 janvier 2022 carrières diverses Spéléologie Zanimos 2

Lépidoptéroscope métropolitain français   482

Il n’y a aucun spécialiste scientifique dans le club S.J.V., et cet article n’est qu’une approche iconographique basée sur la publication de Ruben Centelles dans Spelunca (2015) qui s’est lui-même référé aux études de René Jeannel (1943) et de quelques autres lépidoptéristes européens.
S’y ajoutent des travaux divers dont ceux du G.E.B.
L’objectif et l’intérêt sont de permettre une visualisation immédiate d’espèces rencontrées dans les milieux souterrains français de la métropole, sachant que compte tenu de leur petit nombre et de leur diversité dans ce petit nombre, les risques de confusion sont limités.
Néanmoins, les jeux d’éclairage, les positions des individus, des variations possibles font que toute identification probable doit être confortée par une recherche comparative des images disponibles par Internet, d’une part, et par la consultation de spécialistes aguerris d’autre part, pour finaliser.

De plus, indépendamment de la volonté de mettre une identité binominale et une appellation vernaculaire, l’observation, l’admiration, restent peut-être essentielles, de même que chercher à en savoir davantage sur les modes de vie et autres particularités de chacune de ces espèces.
Nous encourageons donc nos lectrices et lecteurs à approfondir leurs observations autant que possible… !

Toutes les photos sont empruntées aux banques d’images accessibles sur internet, nous en remercions les auteurs et auteures.
Sources essentielles  :  https://geb.ffspeleo.fr/IMG/pdf/lepidoptera-2.pdf  

                                         https://geb.ffspeleo.fr/spip.php?rubrique17

  

(Sont susceptibles de changer et dans ce cas opter pour le site GEB général ci-dessous, puis aller sur « déterminations » puis aller sur « Lépidoptères » puis choisir parmi les documents proposés  (ici, le référentiel source est le « diaporama »)

Groupe d’Etude de Biospéléologie de la FFS, Commission scientifique.
Lien vers le site du GEB : https://geb.ffspeleo.fr/

 

La présentation ne suit pas une classification mais uniquement un ordre alphabétique des noms de genres, c’est donc une sorte de catalogue imagé sans prétention.

Acrocercops brongniardella    5mm      (La teigne miteuse)

Aglais io  (Le paon du jour)

                 

Aglais urticae  (La petite tortue)

                         

Agonopterix ocellana

           

Alucita hexadactyla      5 mm à 20 mm     (L’Ornéode du chèvrefeuille )

                    

Amphipyra effusa         ( La Noctuelle diffuse)

                     

Apopestes spectrum      25mm        ( Le Spectre)

                    

Borkhausenia fuscescens ou nefrax (pas déterminable à vue)     6mm        (La Sombre brune)

                

 

 

 

Carcina quercana           (L’oecophore rosée,  le Phibalocère du Hêtre)

Coleophora       5 mm

Cydalima perspectalis   15 mm           (La Pyrale du Buis)

                      

Dasycera oliviella               (Dasycère d’Olivier)         (Et non pas de l’olivier)

Digitivalva granitella      7 mm     

Digitivalva pulicariae

                       

Ditula angustiorana      ( La  Tortrix à barreaux rouges)

Endotricha flammealis       (La Flamme)

J. Lips               J. Lips

Endrosis sarcitrella       (La teigne de la colle)

Euplagia quadripunctaria         (l’Ecaille chinée)

Eurodachtha pallicornella       5mm

       (Patrick Derennes)

Hofmannophila pseudospretella          (La Teigne des semences)

                             

Homaloxestis briantiella

Hypena obsitalis     10 à 20 mm       (L’Hypène des ponts,  le Museau de Bloxworth )

              

 

Hypena rostralis       (Le Toupet)

                   

Lasiocampa quercus     (Le Bombyx du chêne)

                   

Lecithocera nigrana 

 

Lymantria dispar          (Le Bombyx disparate)

                      

Metalampra

Metasia cuencali       (La Métasie de Castille)

Monopis crocicapitella        (Teigne des Vêtements à dos pâle)   (le dos pâle de la Teigne, pas des vêtements… -:) !

               

Monopis laevigella   (Teigne de la peau)

Mormo maura   (La Maure)

                  

Noctua fimbriata  (vestiges !)           (La Frangée)

                  

Nundaria mondana  (la Mondaine)

                      

Nymphalis polychloros    (Grande tortue,  Vanesse de l’orme)

 

                     

Oegoconia huemeri

Homaloxestis briantiella

Patania ruralis          (La Pyrale du houblon)

Scoliopteryx libatrix      15 à 20 mm       (La Découpure)

                

Thyatira batis    15mm      (La Noctuelle batis)

Triphosa dubitata     20 à 25 mm       (L’incertaine, La Douteuse,   La « Dents de scie »)

                   

Triphosa sabaudiata      30 mm        (La cavernicole blafarde,  l’Incertaine savoyarde)

                   

Triphosa tauteli        30mm         (La Cavernicole lustrée,   L’Incertaine de Tautel)

                   

 

 

2 réponses

  1. Anne G dit :

    C’est une très belle idée ce recensement! Quelques papillons de jour se sont perdus dans les cavités on dirait! Ceux de nuit sont soit discrets pour passer incognito, soit ultra colorés pour attirer l’oeil… Tous sont magnifiques avec leurs petites écailles soyeuses! 🙂

    • Christian dit :

      Bonjour Anne,

      merci pour votre attention portée à nos publications et votre sympathique commentaire.
      Oui, certains papillons dits « de jour » apprécient beaucoup l’abri, la fraîcheur, la nuit et l’hygrométrie des cavités souterraines.
      Pour quelques-uns c’est même une nécessité dans leur cycle vital.
      Étonnamment, dans la région francilienne au moins, celui que l’on rencontre le plus souvent, qui est un des plus grands et le « plus beau » selon des critères évidemment très subjectifs mais partagés par le plus grand nombre d’observatrices et observateurs, est Aglaïs io (mettre en italique) « Le Paon du jour »…
      On notera cependant que ce papillon qui se repose les ailes repliées voit la face inférieure de ces dernières presque uniforme et très sombre voire noire, ce qui, lorsqu’il est justement dans des cavités lui procure une certaine invisibilité !
      Inversement, au grand jour, sa superbe parure le rend très visible et favorise sa reproduction.
      Quant aux « grands yeux » des ailes, il a été démontré qu’ils peuvent avoir pour effet d’effrayer un prédateur potentiel lorsque l’animal les ouvre brusquement après les avoir auparavant repliées, donnant furtivement l’illusion d’un animal bien plus gros derrière de tels « yeux « !
      Si vous avez l’occasion de réaliser de belles photos, bien nettes, de Lépidoptères souterrains, n’hésitez pas à les partager, elles pourraient contribuer à l’enrichissement des banques d’images…

      Bonne journée, bonne année 2022
      Christian pour S.J.V.

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