Marcher sur l’estran (2) 790

Marcher sur l’estran (2) 790

14 mars 2025 Randonnée 0

Marcher sur l’estran (2)       790    ( reprend et/ou complète l’article 769)

Très nombreuses sont les personnes qui marchent ou randonnent en longeant le littoral, notamment en empruntant les GR et PR dits « Sentiers des Douaniers », même si certains n’ont jamais été utilisés par eux !
Ces itinéraires sont indéniablement importants et intéressants, le plus souvent tracés de façon à passer par les meilleurs sites naturels ou urbains, mais aussi de sorte à donner accès aux divers hébergements et aux ravitaillements alimentaires et à divers services.
Ils suivent le relief du trait de côte sur les terrains exondés en permanence ou presque et passent donc dans tous les villages proches et toutes les villes côtières.
Une autre façon de suivre le littoral est de fouler l’estran, avec une ligne de conduite majeure : « rester au plus près de la vague ».
Bien évidemment cette option obéit à quelques impératifs, notamment les horaires et coefficients de marées et quelques zones où le passage est strictement interdit ou rendu impossible par des installations comme les ports ou une conformation naturelle particulière, telle les falaises plongeantes dont le pied n’est jamais découvert.
Mais ces zones particulières restent rares, et elles impliquent seulement de reprendre l’itinéraire supérieur, « tous publics ».

Marcher sur l’estran permet de découvrir le littoral avcec un autre horizon, d’autres regards et différents centres d’intérêt, ce n’est pas remettre en cause le cheminement supérieur, ni en minimiser les atouts, mais s’offrir un mode de cheminement complémentaire.
Qui, disons-le tout de suite, n’est pas accessible à « tous publics » justement, du moins dans les parties difficiles, techniquement plus exigeantes, physiquement plus éprouvantes, et/ou  potentiellement plus exposées aux risques.e
Cet article vis à conseiller nos lectrices et lecteurs qui se sentiraient tenté(e)s par cette pratique naturaliste engagée et qui peut se révéler très aventureuse mais passionnante ! Il reprend ou complète l’article 769 à la demande de certaines lectrices et certains lecteurs…

On part du principe que l’on est en tenue et équipement de randonneur classique, notamment sans bottes ni chaussures de bain…avec éventuellement des accessoires atypiques dans le sac à dos, selon les prévisions et ambitions !

1) Les plages
Par définition, elles sont ici constituées de sable plus ou moins fin, plus ou moins sec, plus ou moins meuble, à distinguer des grèves et des vasières !
Marcher sur le sable peut se révéler très agréable comme très pénible…
Il est donc conseillé (sauf si on veut expressément dépenser de l’énergie) de rechercher les zones fermes.
Celles-ci se rencontrent plus fréquemment soit tout en haut de plage qui a été récemment immergée et en cours de ressuyage, soit très près des vagues car il est alors très lourd de l’eau infiltrée.
On peut aussi le chercher dans les « bombés » des bancs, là où la surface est ridée. Selon la fréquence et la hauteur de ces rides, la marche peut être une épreuve pour les chevilles.
Enfin, la laisse de mer, à sa lisière souvent ensablée, fournit un substrat résistant à l’enfoncement.
Les plages peuvent être génératrices de « bâches » ou « beûnes » ou « baînes », ces dépressions de sol intermédiaires et reliées à la mer (parfois loin de l’endroit où on se trouve) qui se remplissent à marée montante, et peuvent isoler le marcheur sur une sorte d’îlot…parfois très étendu et éloigné de la terre ferme, la manche d’eau séparatrice pouvant de plus être parcourue d’un fort courant parallèle aux berges.
Il faut donc s’en méfier surtout lors des marées montantes de vives-eaux.
Les plages peuvent aussi poser des difficultés en cas de vent fort, car le sable est mis en suspension, peu recommandé pour les yeux et même pour les voies respiratoires, si on l’a en face de soi ou presque
La perspective de se confronter à des lises est statistiquement peu probable, ces dernières ne se rencontrant généralement que dans les larges baies (Authie, Somme, Canche, Saint-Michel…) et, de toute façon, leur dangerosité est beaucoup plus légendaire que bien réelle, même si de très rares accidents sont cités.
A priori, la marche littorale ne passe pas par ces endroits qui ne se situent pas dans une bande côtière à de rares exceptions près. Malgré tout, il n’est pas inutile d’apprendre à se sortir des lises si, exceptionnellement, on venait à y être confronté.
Plusieurs petits documents vidéoscopiques démonstratifs sont aisément trouvables sur Internet.

2) Les dunes
Elle sont désormais souvent protégées et interdites. S’y mouvoir peut se révéler très fatigant. Il est alors tentant de marcher sur la végétation basse, ce qui est préjudiciable à l’environnement sensible de ces milieux. Si donc la marée haute ou autre impératif amène à passer par des dunes, veiller a rester le plus possible sur des sentiers sableux.
Sauf après de bonnes pluies, le sable y est sec, et l’exposition au vent est assez grande, il vaut mieux protéger ses yeux.

2) Les grèves et talus de galets
La marche y est souvent difficile.
Les grèves sont constituées de graviers et petit galets, le pied s’y cale plutôt bien, mais l’effort de marche est nettement supérieur à la normale. De plus, les chaussures peuvent s’en, trouver mouillées.
Dans les parties cycliquement agitées par la mer, ces amas sont instables, roulent sous les pieds, en tous sens, notamment dans le sens de la pente, même minime. Il y a donc intérêt à choisir les secteurs les plus horizontaux et/ou les axes centraux des creux.
Les galets moyens ( taille moyenne d’un pied) sont plutôt confortables à parcourir lorsqu’ils sont enchâssés dans les plus petits. En revanche, peuvent devenir de vilains pièges quand ils ne sont que posés sur d’autres, très enclins à basculer, à riper et à rouler, et le déséquilibre qui s’ensuit amène souvent à chuter parmi eux, chute souvent polytraumatisante.
Les gros galets, lourds et souvent ovalisés, sont au contraire très fiables, à condition toutefois de bien faire porter son poids sur leur apex, à peu près à l’aplomb de leur centre de gravité présumé.
Les galets diffèrent notoirement selon la nature de la roche constituante, calcaires, craies, silex, granite, notamment, leur rugosité étant très variable, à tester donc !
Selon qu’ils sont secs ou mouillés, ont peut donc passer du plus tranquille au plus risqué selon cette rugosité.
S’ajoute à cela la présence de végétaux marins (algues)  ou semi-marins (certains lichens) qui forment une couche plus ou moins fine sur les galets, qui peut être très glissante quand elle est mouillée.
Se méfier du fait que les semelles du marcheur peuvent être mouillées, et que cela peut suffire à rendre dérapants des galets précédemment secs.
Les talus présentent bien sûr une ou deux pentes plus ou moins opposées, et l’instabilité y est permanente.
Si on ne peut marcher sur leur sommet, qui est assez souvent « plat », il est bénéfique pour les chevilles, genoux, hanches bassin et colonne vertébrale d’essayer de changer de côté de pente de façon alternative

3) Les vasières et prés salés (ou Mollières de la Somme)
Essentiellement dans les estuaires, ces grandes étendues sub-horizontale plus ou moins végétalisées présentent une partie « shorre », rarement inondée, au sol ferme et richement couvert, et une partie « slikke » régulièrement inondée, deux fois par jour, et cela plus ou moins entièrement selon coefficient de marée et vents de mer.
Le Shorre est un terrain assez facile mais irrégulier, s’y tordre une cheville n’est pas improbable.
La végétation peut y être rase ou très haute, et ces surfaces sont souvent drainées de chenaux tortueux, profonds, au fond très glaiseux, qui peuvent poser des problèmes de franchissement.
Etant des parties d’espaces presque tous classés zone naturelle protégée, y déambuler n’importe où et n’importe comment n’est pas conseillé…
Il s’y trouve souvent des « mares » flanquées de huttes de chasse et implantées de leurres faux palmipèdes, ce qui implique d’être prudent en période de chasse ouverte
La Slikke est au contraire un terrain peu commode à appréhender, fatigant, glissant, mouvant, dont l’épaisseur de vase peut atteindre 1 à 2 décimètres (au-delà on s’approcherait du sable mouvant !), et qui présente une fâcheuse tendance à coller voire « aspirer » les chaussures en plus de s’insinuer dans les chaussettes.
C’est donc un support plutôt à éviter sauf si on recherche une ambiance de marais ou de marécage, à voir certains oiseaux limicoles.
Il n’est pas rare de rencontrer des gens qui y déambulent pieds nus, ce qui peut être très agréable et relaxant.
Néanmoins, quand le sol n’est pas bien visible et bien ferme, la prudence s’impose car les sols très meubles peuvent recéler des coquilles cassées coupantes ou pointues, des tessons de bouteilles, de pots de fleurs, de céramiques…des morceaux de métal, fil de fer barbelé, vieux piquets arasés et autres vilains objets blessants, tout cela pouvant se trouver très loin des berges.

4) Les grand rochers
Ce sont certainement les supports les plus fiables, les plus ludiques, les plus riches de découvertes animales et algaires, et offrant des paysages variant sans cesse. Ce sont aussi les plus sportifs et les plus risqués.
Une chute parmi les gros rochers, outre qu’elle peut souvent être traumatisante voire invalidante, rend fréquemment la victime invisible à peu de distance si elle ne peut se percher quelque part. Donc peu de chance d’être secourue si elle évoluait seule. Les zones d’estran ne sont pas toutes couvertes par les réseaux téléphoniques, et même si couvertes, il n’est pas certain que le téléphone de la victime lui reste accessible et soit encore en état de marche.
Enfin, le risque de submersion à marée montante et de potentielle noyade est bien réel.
Il résulte de cela qu’en cas de pratique solitaire, la plus grande vigilance doit être observée, et qu’il vaut mieu évoluer au plus haut de l’estran rocheux, réduisant ainsi les risques d’invisibilité et de submersion.
Ces rochers ont eux aussi une rugosité variable à tester, une couverture végétale pouvant poser des difficultés de glissade, et sont souvent accompagnés de flaques d’eau de dimensions vaiables, les plus petites étant les plus à craindre, car elles peuvent être masquées par des algues…cheville tordues, trébuchement et pieds trempés sont alors au programme !
Mais sous ces rochers, et/ou dans les flaques, se trouve généralement une belle diversité d’algues, et de nombreux petits animaux marins, crustacés, mollusques, poissons…De véritables petits jardins zoologiques en miniature !

5) Les falaises
Quand le franchissement de l’estran est impossible, ce sera à leur sommet qu’on évoluera.
Leur accès est de plus en plus souvent interdit ou réglementé, et c’est très souvent un GR ou un GRP qui permettrra le contournement.

Quand le franchissement est possible, heureusement très majoritairement, plusieurs points d’attention méritent d’être évoqués ici.
Circuler tout contre elles expose à recevoir des cailloux sur soi, s’il n’y a pas de surplomb. Et un éboulement…surplomb ou pas.
Circuler à peu de distance (variable selon hauteur de falaise et inclinaison) expose à être victime d’éboulements
Plus la falaise est verticale voire en dévers négatif, moins l’éboulement s’étendra loin du pied.
Une falaise seulement inclinée (dévers positif) tend à fonctionner comme un tremplin, les framents de roche peuvent aller assez loin, en roulant plus ou moins.
Un modèle physico-mathématique présente la zone vraiment à risque au sol comme un demi-disque de rayon égal à la hauteur du monticule formé, ce qui détermine une pente d’éboulis avoisinant 45°, modèle classique en terrassement et travaux publics divers. Mais personne n’est à même de deviner la hauteur du futur éboulis…avant l’éboulement !
L’estimation statistique est d’une malchance sur 10 000 d’être là et quand il ne le faudrait pas…près du pied de paroi.
A une distance de la moitié de la hauteur de la falaise, on passe à 1 / 100 000, et à distance égale à la hauteur totale de falaise, le niveau de risque tend vers zéro.
Chacune et chacun fera au mieux de ses intérêts estimés !
Les grottes marines de ces falaises sont une bonne protection contre les chutes de petites pierres de surface de paroi, de même que les surplombs… à rebours, ils peuvent devenir des tombes absolues en cas d’éboulement important.
La ou les victimes, même indemnes, sont alors totalement invisibles, et si le phénomène n’a pas été observé par un tiers qui déclenche des secours, c’est une fin tragique qui s’annoncerait.
Par ailleurs il peut aussi se produire des chutes de pierres dans la grotte.
Elles sont donc à n’habiter qu’avec circonspection, à ne visiter que fugacement, ou carrément à éviter  !!!
Reste une (mauvaise) considération de probabilité d’éboulement variant sensiblement avec la saison. Rien ne corrobore cela.
A rebours, les périodes de fortes précipitations répétées et/ou de séquences gel/dégel sont favorisantes.
Si gel/dégel pousse plutôt vers l’hiver et début de printemps, les phénomènes pluviaux sont plurisaisonniers.
Viennent s’ajouter les violents orages et leurs coups de tonnerre, voire foudroiement dans les parois, plutôt estivaux ou automnaux, des phénomènes qui ébranlent les roches déjà déstabilisées par de nombreuses diaclases plus ou moins infiltrées d’eau.
Enfin, il existe dans les falaises de roche compacte et massive, des poches, des lames, des filons de marnes et argiles, ces dernières connaissant le phénomène de gonflement/rétraction, capable d’écarter des pans de roche entiers jusqu’à leur déstabilisation…et ces poches-là, on ne peut les deviner de l’extérieur.
La sagesse est donc de considérer que ça peut tomber à tout instant, là où on se trouve, si c’est trop près !
Ou bien jouer à la « roulette russe »… avec une arme à barillet de 10 000 cartouches !

6) Les cours d’eau
Quiconque s’est promené sur un estran a rencontré un jour ou l’autre des écoulements d’eau salée ou douce.
Ces manifestations hydrauliques se présentent sous diverses formes…

– écoulement laminaire ou grosses flaques persistantes.
Soit celui d’une petite nappe d’eau douce de surface qui s’échappe à marée descendante puis basse, soit celui d’une grosse flaque d’eau de mer résiduelle qui se résorbe peu à peu.
Cela crée un écoulement parfois très étendu mais rarement profond de plus d’un ou deux centimètres, pas plus haut que les semelles…le franchissement n’est donc généralement qu’une simple formalité donnant la sensation de « marcher sur l’eau ».

– écoulement torrentueux
Les mêmes sources sont possibles, mais si la largeur est souvent réduite à quelques mètres, la profondeur et le courant sont marqués. Soit ils sont sautables d’un coup, ou en plusieurs sauts successifs quitte à aller vers l’aval qui présente souvent une sorte de delta divisant le cours principal en plusieurs petits, soit ils ne le sont pas.
Traverser dans l’eau va être nécessaire.
Solution 1 : la plus rustique et brutale, traverser à pied, sans se soucier de tremper les chaussures et garder les pieds mouillés très longtemps après…hum !
Solution 2 : la plus primitive, ôter chaussettes et chaussures, relever les pantalons s’il y a lieu, et passer ainsi, le matériel dans les bras, puis tout remettre , de préférence après avoir séché la peau.
Solution 3 : la plus anticipatrice, sortir deux sacs plastiques forts non percés ou très peu, où peuvent entrer chaussures et jambes, et passer ainsi à petits pas en tenant les sacs dressés. Il n’y a plus qu’à les retirer, les secouer, replier, ranger.
Ca tient jusqu’à 30 à 40 cm de profondeur environ, sur sol peu « agressif ».
Solution 4 : contourner par la berge ferme. Eventuellement jusqu’à trouver un petit pont.

-Ecoulement à caractère fluvial
C’est celui des rivières-fleuves, des canaux et chenaux, qui peuvent être très larges, très profonds, et avec un fort courant, sans parler de la navigation potentielle de bateaux allant du kayak au cargo pétrolier !
Il va s’agir alors de bien mesurer le contexte et les circonstances et choisir de renoncer au franchissement littoral naturaliste ou bien une des solutions :
– Franchir tel que l’on est, sac à dos au-dessus de la tête s’il n’est pas étanche ou étanchéifié. On ressort trempé(e), ça peut sécher après, selon l’époque, ça se limite raisonnablement à 1,2 à 1,4 m de profondeur et avec un fond ferme, pas trop de courant non plus
– même formule mais après s’être dévêtu(e), nu(e) ou en maillot de bain selon l’environnement social, mais avec le risque d’abîmer les pieds, sauf si on a prévu le coup en étant muni(e) de petites chaussures de bain légères ou botillons néoprènes.
Cette fois, vu l’immersion importante du corps et souvent  en flottaison, l’appréciation du courant est indispensable.
– décider de passer à la nage si c’est plus profond, soit habillé(e) (gare au poids des chaussures), soit dénudé(e) en tout ou partie, le sac à dos étanche ou étanchéifié étant alors utilisé comme un flotteur devant soi.
S’il y a du courant, on est forcément dévié(e) mais ça peut n’avoir aucune importance si cela amène à une berge accueillante !
On ressort plus en aval, c’est tout.
– Faire un choix encore plus drastique, en suivant le cours d’eau au plus bas possible avant et même jusque dans la mer s’il s’y diffuse tellement que le courant n’aura plus guère d’incidence. Mais avec cette formule, il faut s’attendre à devoir nager ou faire du longe-côte sur une certaine distance car un probable éloignement de la côte est à envisager, qui impliquera ensuite d’y revenir…bien estimer les distances sur lesquelle il faudra nager, avec le sac…ce n’est pas pareil qu’à la piscine !

Dans et avant tout cela, il faut bien sûr tenir compte des éventuelles interdictions placardées, de la qualité de l’eau (émissaire de station d’épuration, chenal de port sale…) du passage fréquent d’embarcations, (renoncer si gros bateaux, ou bateaux motorisés fréquents), mais aussi des réactions excessives d’éventuels témoins de l’opération non informés, souvent prompts à s’affoler et à sauter sur leur téléphone pour appeler des secours même en l’absence de tout signe de détresse ou d’appel à l’aide.
Alors qu’il ne s’agit bien souvent que de faire quelques brasses…
Plus facile et acceptable en été qu’en hiver, tout de même !
On peut imaginer plus prémédité encore avec une combinaison néoprène intégrale légère et des bottillons de plongée portés dans le sac…

7) Les zones interdites
Entre centrales électriques, fermes marines, certaines propriétés privées de privilégiés, zones portuaires…elles ne sont pas rares. Comme leur qualification l’indique, elles sont interdites !
Plusieurs ne peuvent pousser l’interdiction sur l’estran, il suffit alors de viser les marées basses ou en passe de l’être, mais ça suppose de bien calculer son affaire si on ne veut pas attendre longtemps « que ça passe ».
Quand c’est vraiment infranchissable en permanence, une demande d’autorisation de passage peut parfois être tentée.
Dans certains cas, les entraves à la circulation ne sont pas efficientes, avec une tolérance.
Mais on ne peut légitimer un passage illégal.
Le contournement va rester la solution.
Là encore, à pied par la terre, ou à la nage par la mer ! Cf. Supra…mais il faut bien y réfléchir.

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