Du Denier au XXème siècle en Val-d’Oise… 067

Du Denier au XXème siècle en Val-d’Oise… 067

4 mars 2018 Détection Randonnée 0

Petite détente en détectorisme amical.

Le denier est une petite  monnaie de cuivre, certes très commune, mais qui passionne nombre de numismates vu la diversité des frappes et du fait de sa « longévité ».

Le détectorisme pratiqué par les membres de SJV est respectueux des règles en vigueur.
C’est donc dûment munis d’une autorisation de propriétaire, sur un terrain aucunement concerné et désigné par l’archéologie et d’un accord en cas de découverte que la séance a pu se dérouler. Toutes les découvertes ont été photographiées et exposées au propriétaire.

Comme à l’accoutumée, la grande majorité des objets repérés sont des déchets « modernes », clous, capsules, vis, emballages d’aluminium, fil de fer…et la patience légendaire des chevronnés est mise à l’épreuve !
Parmi tous ces menus éléments, dont l’élimination aboutit à une dépollution, et après des centaines de trous soigneusement rebouchés, quelques pièces plus intéressantes ont pu être mises à jour, dont un denier du XVIIème.

Ce sera le cas d’un « bon pour 2 francs » sorte de monnaie de substitution de la Chambre de Commerce de 1925 :
Ou encore de piécettes de 10 centimes en cupro-nickel de 1919 et 1920 :

 

 

 

 

 

 

 

 

OU, plus rare, bien plus ancien et difficile à dénicher dans la terre, ce fameux Denier-Tournois du XVII ème siècle.  C’est une monnaie royale.
C’est ici un denier  Frédéric-Maurice de la Tour d’Auvergne ( lettres : FRE.MAV.DE.LA.TO.DAV.PR.AV ) frappé en Principauté de Monaco.

 

Dans un genre très différent apparut aussi un « lest de robe » , taille « 1 », petit objet lui aussi très courant du XIV ème au XIX ème siècle et destiné à être cousu à espace régulier au bas des robes pour limiter leur soulèvement en cas de coup de vent. C’est ce que Marilyn Monroe n’avait pas demandé à poser sur la sienne…

Bien sûr on ne montre pas ici les nombreux Louis d’or et les ferrets de la Reine Anne d’Autriche, en très bon état, retrouvés avec les gants de D’Artagnan, qui ne les avait pas encore lâchés…
Il ne nous reste plus qu’à donner le denier à Dieu…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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