Duo gagnant à la Carrière des Vignes 806

Duo gagnant à la Carrière des Vignes 806

8 juin 2025 Canyon Spéléologie Via ferrata 0

Duo gagnant à la Carrière des Vignes     806

 

Après quelques sorties d’initiation, Duc a entraîné Lianchao, sa compagne, dans sa première aventure de cordisme, activité préparatrice au spéléisme, au canyonisme, voire au via-ferratisme, c’est à dire les versions « sportives » de ces pratiques.
Si la Carrière des Vignes ne permet guère de trouver des verticales de plus de 10 à 12 mètres, elle offre une multiplicité de situations qui donnent lieu à une bonne formation, avec une progression technique et pédagogique ou andragogique (selon les publics) intéressante.

 

 

 

Mais le premier atelier est et sera toujours celui de l’équipement personnel, bien savoir se préparer étant essentiel, de même que bien connaître la nomenclature de tous les éléments utilisés.
Lentement mais sûrement harnachés, voici nos deux acteurs en marche dans le fouillis végétal qui dissimule le grand toboggan de près de 30 mètres de longueur et d’une pente moyenne supérieure à 45°.
Pour une fois, ce dernier est presque sec, ce qui va faciliter les choses !

 

 

 

Fort de son « ancienneté », Duc réalise l’équipement, qui se limite ici à une tête de puits déclive sur corde et sangle avec deux beaux noeuds en huit sur ganse, bien confectionnés, bien réglés, bien serrés.

 

 

Descente autonome, puis assurance de Lianchao qui fait là sa première voie. Comme elle est très attentive et très appliquée, tout se passera au mieux pour elle ! Même pas peur…
Mais il s’agit à présent de tout remonter, non pas à pied, ni même à la corde à mains, mais aux deux bloqueurs !

 

 

La technique étant vite assimilée, la remontée ne fut pas un problème.
On passa alors au troisième atelier, très classique pour le club SJV, qui est le mini-circuit du redan « Nord-Est ».
On y apprend ou y travaille successivement la remontée en varappe avec ou sans bloqueur simple, le déplacement en vire, la descente sur « S », puis tout l’inverse.

 

Ce petit tour  est généralement pratiqué deux fois de suite, et, en l’occurrence, tout se passa très bien, Duc ayant tout équipé et assuré la descente de Lianchao.

 

 

On s’approcha alors du déjeuner avec une remontée par le sentier des terrasses qui offre un tout petit passage d’escalade facile, dans un sens puis dans l’autre, pour s’installer sur des blocs de pierre au soleil.
On y dégusta quelques spécialités corses émanant du club I Toti Pinnuti (Les Souris Volantes)…

 

 

 

 

 

 

Après cette bonne pause, on passa à l’atelier N° 4, combinant montée à l’échelle rigide, déplacement en galerie sur main courante, franchissement plein vide, étroiture méandrique, et, pour Duc, quelques situations d’équipement, dont l’usage d’amarrages souples en lunules (Abalakof). (Dix amarrages et noeuds variés, au total).
Cet itinéraire équipé sera alors parcouru deux fois par tout le monde puis déséquipé par Duc (donc troisième parcours complet)…en équipe duo avec Lianchao, autonomes (mais protégés de loin par un superviseur, « au cas où »).

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Vint alors l’atelier N° 5, plus simple dans sa composition mais sans doute le plus impressionnant.

 

 

 

Après une petite remontée par les terrasses, il s’est agi d’équiper un « puits » de 10 m représenté par une grosse branche surplombant une falaise verticale pure.
L’équipement réalisé se résumait à une main courante de 3 m en deux parties et une corde de descente amarrée à la branche par deux cordelettes . Mais l’accès est direct au-dessus du vide, nécessitant un petit pendule.

 

 

 

Et là, le vide est entier, plus aucun contact avec la paroi, deux fois plus haute que la verticale du redan…

 

 

 

 

 

L’appréhension, toute légitime, fut bien là, mais on put observer une grande maîtrise de l’un et l’autre, avec une descente « fluide », un début de maîtrise apparaissant déjà.

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Il fallut alors…remonter !
Si Duc était déjà passé par là, ce n’était pas le cas de Lianchao…
Il avala donc les dix mètres assez facilement et attendit Lianchao au sommet.
Cette dernière mit quelques minutes pour parvenir à bien coordonner ses mouvements, puis s’éleva dans les airs comme par magie ! Néanmoins, les trois derniers mètres lui parurent plus longs que les trois premiers !

 

 

 

 

La fatigue commençait à poindre, ce qui était on ne peut plus normal.
Pour autant, la journée n’était pas finie…restait le sixième atelier : le déséquipement général !

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On commença tout logiquement par là où on était, puis ce furent le toboggan et le redan, ce qui ne traîna pas !
Le rangement final ne prit guère de temps, bien que méthodiquement effectué…
L’ultime épreuve consistait à redescendre la voiture par le chemin agricole sans griffer la carrosserie ni heurter le bas de caisse…relativement facile si on prend son temps !!!

Le retour routier fut aisé, sans aucun encombrement, concluant une très belle et bonne journée pour tout le monde.

 

 

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De la sorte, le « duo » est désormais admis à se lancer dans des sorties un peu plus techniques et exposées, ce qui sera le cas dans 5 jours…(Ca ne traîne pas !) 

La rivière de Puits Bouillant les attend…
Bien que réputée faite pour les initiations, les 32 mètres à descendre et remonter dans ce puits peu large, puis la progression pour moitié faite dans l’eau froide plus ou moins immergé, et quelques marmites pas si faciles à franchir si on ne le fait pas dans l’eau, justement, ajoutés à 4 ou 5 heures sous terre, restent quand même un ensemble qui peut en désarçonner quelques-un(e)s…
Mais avec Duc et Lianchao, on est très confiants !

 

  Bravo !

Et maintenant…on épate la galerie !!!!

   

 

           

 

     

     

 

 

 

         

 

         

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