Préparation au « gouffre Berger 2020 » N°2 310

Préparation au « gouffre Berger 2020 » N°2 310

26 juin 2020 Spéléologie 0

Préparation au « gouffre Berger 2020 » N°2         309

La préparation d’une équipe à cette manifestation aventureuse, comme l’exposait l’article N°1 à ce sujet, est un « travail » de longue haleine pour qui n’a pas la chance, le temps et les moyens de pratiquer la spéléologie de façon hebdomadaire.

Durant le « confinement Covid-19 », des dérivatifs ont donc été trouvés…presque comiques !
L’une ayant la chance d’être un peu en province et d’avoir de grands arbres accessibles en toute tranquillité, s’est installé une jolie corde de plus de 10 m et s’est entraînée très régulièrement en sus de son jogging de 10 km environ plusieurs fois par semaine.


Un autre a bénéficié d’une structure d’entraînement mise au point dans un puits d’une ancienne carrière de 42 m de profondeur, donc proche des conditions réelles attendues.
Un troisième a installé une échelle métallique verticalement dans son cerisier, et, deux fois par jour, y a effectué 20 montées et descente, barreau par barreau ou deux par deux ou trois par trois, en pronation ou en supination…soit 200 m de dénivellation chaque jour…ceux qui utilisent souvent des échelles comprendront !!!
Le complément beaucoup plus soutenu et diversifié consiste en un séjour de 7 jours dans les Alpes, avec deux randonnées au programme, autonomie et sac au dos, 3000 à 4000 m de dénivellation cumulée, 25 heures de marche cumulées, et une série de 10 vie ferrate de AD à TD dont certaines durent plusieurs heures.


De quoi former jambes et bras, en plus de tous les autres bénéfices physiques et psychologiques déjà présentés dans la préparation N°1
Par ailleurs, un mois avant, il faut aussi des préparations matérielles, logistiques, administratives, médicales, car le temps passe vite  très vite…
Divers contacts sont pris, des lectures d’articles d’équipes des années passées sont aussi instructives, et il s’agit de définir une « stratégie » pour s’assurer un maximum de chances de réussir, sans séquelles.

 


Même si réussir à aller au fond n’est qu’un objectif idéalisé, l’essentiel étant de participer au mieux de ses capacités, et de pouvoir accéder à ce gouffre mythique en bénéficiant de toute une organisation , d’installations, d’équipements , que la plupart des clubs « ordinaires » ne pourraient absolument pas mettre en place seuls.

La phase N°2 est donc une sorte de ballon d’essai, et la mener à bien c’est se donner beaucoup de chances de vivre cette belle expérience de haut niveau.

 

Nous sommes soutenus par L’OMS de Villeparisis, soutien financier mais aussi soutien moral en valorisant notre expédition auprès de ses associations adhérentes, ce dont nous  remercions chaleureusement ses administrateurs.

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