Via ferrata de La Curalla 027

Via ferrata de La Curalla 027

9 février 2018 Via ferrata 0

Excursion de falaise avec la Curalla

Cette Excursion s’apparente à de la randonnée de falaise entre deux petites randonnée forestières.

  1. Accès :

De Sallanches, se rendre au village de Passy puis au plateau « Plateau d’Assy », par la D43. Passer le hameau de « Bay. Dès l’entrée du Plateau d’Assy prendre à gauche le Chemin de Curalla et suivre les panonceaux « Via Ferrata » pour arriver sur le parking, obligatoire.
Le parking est à 1050m et le point culminant de l’itinéraire à 1420m Dénivelée totale, sentier + via : +370m Altitude du début de câble : 1240m Dénivelée en sentier très bien entretenu, balisé, et équilibré : + 190 m Dénivelée en via : + 180 m
Coordonnées GPS – Latitude: 45.93 / Longitude: 6.69
La longueur de câble avoisine 500 m. Equipement en « queues de cochon » sur toute la longueur pour faciliter l’usage par des groupes encadrés encordés…ce qui, là aussi, peut freiner sérieusement les autres ferratistes autonomes et aguerris. La cotation AD+, comme d’habitude, ne signifie pas grand-chose, très subjective…tellement dépendante des personnes sur les plans physique et psychologique, dépendante des conditions météorologiques, de l’état de forme , de la préparation technique.

2) Données générales de l’excursion :

La Via Ferrata de Curalla est développée au flanc d’une grande falaise calcaire face au sud, sous la haute silhouette de l’aiguille de Varan.
D’une difficulté plus ou moins abordable selon les personnes, le parcours comporte une série de petites montées plus ou moins verticales, voire légèrement déversantes et de traversées en vires assez faciles agrémentées de ponts de câbles et de poutres. Plusieurs tronçons confortables en vires permettent le repos , voire les dépassements si besoin.
L’ensemble de l’itinéraire est un superbe balcon, assez « aérien » , surplombant la vallée de l’Arve avec, en vis-à-vis la chaîne du Mont-Blanc. Entre 50 et 100 mètres de « gaz » sont souvent sous les pieds, et la sensation de vertige est à prévoir en certains endroits surplombants, dont le « grand pont » de Varan.
L’exposition plein sud , fait que parcourir cette via en plein soleil estival n’est pas recommandé…tôt rn matinée ou fin d’après-midi vous permettra d’évoluer plus sereinement et, en plus, d’éviter la surcharge de fréquentation, notamment par groupes accompagnés.
Pour divers autres renseignements administratifs et commerciaux, notamment ouverture/fermeture saisonnières, l’ Office du Tourisme de Passy est le plus à même de répondre – Tel. : 04 50 58 80 52 – http://www.passy-mont-blanc.com


Cette via n’a que 7 ans, elle a été revue et corrigée pour admettre le plus large public, notamment de petite taille, 1,4 m semblant cependant être la limite inférieure ! ( environ 12 ans ). Il y a une assez forte densité de barreaux, mais aussi des passages qui autorisent voire incitent à user des prises rocheuses, le plus souvent généreuses notamment pour les ferratistes les plus grands.
Attention, via ferrata interdite aux mineurs non accompagnés d’adultes expérimentés et non encordés.
Excursion interdite par temps orageux ou en cas d’enneigement.
Pas interdite par temps de pluie, ni de nuit.
Ouverte en fin de printemps ( date variable, se renseigner) et fermée en milieu d’automne selon premières neiges. ( idem)

Le temps d’approche raisonnable est de l’ordre de 20/25 minutes, pour déniveler à peine 200 m au cœur d’une agréable forêt de résineux, et par un chemin en pente régulière joliment tracé. La Via ferrata , donnée pour 1h30, peut en demander bien plus du fait de sa fréquentation soutenue en saison touristique ou à certains moments favorables de la semaine laborieuse, car les organismes à caractère collectif et/ou professionnels y trouvent d’autant plus de ressources que cette via est unique quant à sa localisation et les vues exceptionnelles qu’elle donne tout au long du parcours sur la vallée de l’Arve/chamonix et les massif général du mont-Blanc.
Par ailleurs, il n’y a pas d’autres vie ferrate à moins de 50 Km…donc les particuliers autonomes y affluent !
Donc, l’appréhender tôt le matin ou en fin d’après-midi, ou hors-saison est très conseillé. Ou encore quand il fait un temps maussade voire « humide ». Eh, oui, on en est là !!!

Par ailleurs, une pratique un peu plus tranquille faisant la part belle à l’admiration des paysages et à un peu de photographie paraît judicieuse…et une traversée en deux heures devient probable !
Le retour au parking, quant à lui, essentiellement sur un chemin carrossable, ne prend que 35 à 45 minutes…voire beaucoup plus si on se laisse tenter par la buvette de la via, presque au bas…on peut même héler les gérants par voie téléphonique s’ils ne sont pas au comptoir !
Cette évocation de la buvette permet de rappeler qu’emporter de l’eau de boisson et un en-cas sucré, accompagnés d’un bon coupe-vent et/ou d’une petite « laine » n’est pas superflu.

3) Description  de l’excursion  

lors, que trouve-t-on sur le parcours, en l’occurrence unique et sans aucune échappatoire?
C’est, grosso modo, une grande traversée diagonale, faite de petits tronçons verticaux séparés de passages horizontaux ou obliques ascendants ( rares passages descendants). Des structures de « facilitation » agrémentent la voie…mais le premier pont népalais à trois câbles (Pont de Varan), de 18 m qui évite un dièdre et aboutit face au mur . La sortie est un peu curieuse, mais une bonne planche rassure et permet de se sortir d’un petit passage surplombant sans trop de difficulté.
Ce pont ne sera pas vraiment vécu par tout le monde comme facilitant les choses…Ses 18 mètres en filins peu tendus, à suspentes « molles », ne sont pas d’une stabilité rassurante, mais surtout, le fait d’avoir rajouté un câble d’assurance pour les personnes les plus petites , non pas du départ mais serre-câblé au beau milieu du câble pour les « grands » oblige à passer les longes donc à ne plus se tenir que d’une main, justement là où les câbles ont le plus de battement. C’est sans doute ce qui a valu le petit « + » à côté de l’ « AD », car pour le reste des « ponts » on se placerait plutôt dans le « peu difficile ». Il y a en effet un autre pont de singes, Le Pont d’Assy, de 6 mètres, à deux brins donc, commode à franchir et trois courtes poutres elles-aussi faciles. Pont de Balme-rousse de 4 m, juste après , Pont du Mont Blanc, 4,7 m, intermédiaire, et Pont de Passy , 4,7 m, peu avant la cheminée de sortie finale
Tout l’itinéraire de l’excursion  est commode à parcourir, barreaux nombreux judicieusement installés, rampes rassurantes, fiches-palettes et fiches-poignées nombreuses pour aider les plus jeunes, petites vires rocheuses, terreuses et même herbeuses à espaces réguliers.
Un bruit de fond de vallée lié au gros trafic routier est quasi-permanent, et vient troubler un peu le plaisir qu’il y a à passer par ici…il faut essayer de l’oublier !
Le sentier de retour est très aisé à parcourir, puis piste forestière viabilisée, le tout hyper-balisé !
Via ferrata intéressante donc, moyennant les observations précédentes.

 

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