En canoë ….. avec S.J.V. !
Précisons tout de suite que canoë n’est pas kayak…
Au club SJV, la pratique est celle du canoë, du canoë de randonnée ou de descente de loisir, qui n’empêche pas un réel niveau sportif et d’avoir à surmonter des difficultés, mais exclut la démarche compétitive.
La flotille disponible limite l’accès simultané à 8 personnes voire 10 s’il y a de jeunes enfants.
Les lieux de pratique sont très différents selon l’objectif de l’équipe formée et les capacités des équipages de chaque embarcation.
Les lacs et grands étangs ouverts à la navigation permettent l’apprentissage de base, mais aussi la variante paisible voire romantique de l’activité.
Les rivières de plaine ouvrent quant à elles le domaine de la pratique linéaire touristique, mais peuvent aussi offrir des circonstances techniques. Selon le débit et le flot, les parcours peuvent être plutôt manœuvriers ou plutôt du pagayage d’endurance, ou comporter un peu des deux ! Il n’est pas rare que du portage soit nécessaire.
Les rivières de régions collinéennes ou de basse montagne, plus vives, mais hélas plus éloignées, sont plus agitées, plus sportives, réclamant une technicité et une réactivité bien plus grandes, mais ne doivent pas afficher un degré de difficulté supérieur à III pour être raisonnablement empruntées par notre groupe.
Enfin la mer est aussi accessible à nos embarcations polyvalentes, et c’est là que s’offre la randonnée côtière, activité incomparable aux précédentes, souvent mariée à une activité de randonnée pédestre littorale, avec alternance d’équipes donc de pratiques. Une sorte de biathlon sans athlètes et sans compétition !
Quelle que soit la formule, le canoë est une forme de randonnée nautique, qui donne à voir et admirer la nature d’un point de vue inhabituel, qui implique une entente et une coordination en binôme, qui donne un ryhme de vie différent, et constitue une activité physique équilibrée avec un certain niveau aventureux selon les descentes. Savoir nager au moins 50 mètres est indispensable, même si les « dessalages » restent rares, même si le gilet flotteur est obligatoirement porté, même si les bateaux sont insubmersibles, même si on est plusieurs à pouvoir s’entraider.
Cette activité est bien sûr à éviter par temps pluvieux et a priori interdite sur les cours d’eau en crue, mais praticable presque toute l’année et sur des rivières du bassin parisien lorsque l’on ne dispose que d’une journée.
Sa mise en œuvre étant assez exigeante, elle réclame la constitution de plusieurs binômes.
En contrepartie, elle offre un réel dépaysement, une détente et un temps fort de ressourcement personnel pour nombre de pratiquants.