CANYON de la Goutte des Saules ( Affluent Rahin) 007

CANYON de la Goutte des Saules ( Affluent Rahin) 007

30 janvier 2018 Canyon 2

La Goutte des Saules ( Plancher-les-Mines, 70290 )

La Goutte des Saules est un canyon vosgien assez esthétique, peu difficile, mais très glissant et avec parois caillouteuses à surveiller…

  1. ACCES ROUTIER :

De Plancher-les-Mines, monter vers le Nord par la D16 ( environ 3 Km) jusqu’à une bifurcation. ( D16/D16e).
S’engager dans la branche de gauche et la suivre sur 1800 m jusqu’à un vaste parking. (altitude 570 m.).

Parking de l’Aire Mérique, bancs, 3 tables de pique-nique ombragées.
Le Rahin s’écoule sous un pont proche de deux bâtiments anciens et d’une fontaine. 

Traverser le Rahin, et suivre le large chemin jusqu’à un abri moderne.
S’engager sur le chemin de droite, longer la clôture.

Un balisage à rond jaune apparaît, suivi de pancartes, continuer par le raidillon suivant la Goutte sur sa rive gauche. Aller jusqu’à la 3 ème rambarde verte et la dépasser sur 20 à 30 mètres. ( Alt. 720 m.)
L’accès au torrent se fait alors par une pente raide d’une dizaine de mètres, mais praticable.
On est alors au sommet d’une petite cascade de 3 m, avec bassin de 1,5 m de profondeur, mais un peu en biseau, pas facile à sauter, même du milieu de hauteur.  Rappel facile sur gros arbre proche en RG.

Il s’ensuit un parcours fort joli dans une ambiance « moussue », fait de petits ressauts, à la faveur duquel on constate très vite que les rocs sont souvent très glissants dès qu’ils sont mouillés, d’une part, et que beaucoup présentent des arêtes vives sur lesquelles tomber ne ferait pas de cadeau, d’autre part…donc il convient de progresser avec prudence en assurant le pas !

On arrive alors au premier vrai cran de descente de la Goutte, avec une cascade déclive de 10 m immédiatement suivie d’une autre de 3 m.  La première est « douchante » , et le rappel impose un frottement assez important sauf à le mettre très haut sur un arbre à double tronc en RD . Prévoir 2 anneaux de corde ou de sangle avec maillons à y laisser…ou à reprendre ensuite en effectuant la remontée à pied (palier de cascade accessible du chemin ).

 Peu après, on trouve une cascade de 8 mètres,  , dont l’équipement n’est qu’une plaquette…d’aspect rassurant mais unique. Il est aisé de placer un second amarrage un peu en aval derrière une pierre coincée entre deux blocs, mais il faut encore prévoir une sangle ou un anneau de corde avec maillon à abandonner (sauf à y redescendre partiellement) car cette fois, on est dans une partie engagée, sans échappatoire.

Un tronçon marché toujours avec précautions ou bien en allant carrément sur les berges sèches feuillées permet d’accéder au sommet d’une cascade franche de 14 m. Partie plus engagée de la Goutte.
Le premier amarrage se fait sur un arbre fiable en RD ( le tronc ou deux racines vigoureuses ). Y accéder peut se révéler délicat voire dangereux. Une main courante de quelques mètres à partir d’un autre arbre n’est pas luxueuse, cet équipement étant aisément récupérable ensuite en remontant le chemin à pied.
La tête de rappel est constituée de deux broches, supposant un rappel rappelable ou de poser une MC qu’on abandonne ensuite, ou encore démontable du haut par la suite avec la première MC de précaution.

Belle chute double vue du haut, mais rocher très glissant. La fin réserve une bonne douche ! Avec de grosses…Gouttes !

La suite nécessite à nouveau un peu de promenade dans des amoncellements de blocs moussus et de végétation, passe par un ensemble de gradins déterminant de petits ressauts tous contournés dont un plus marqué de 3 à 4m formant un toboggan peu engageant mais esthétique  . Peu après se trouve l’ultime cascade, celle visible du grand public, donnée pour 14 m mais qui semble ne pas en faire plus de 12. Une fiche donnerait l’équipement sur un rocher en RG (???) mais le passage visible des gens bottés paraît plutôt être sur un gros arbre en RD après un petit cran de descente à sec. Là encore, une sangle positionnant la corde très haut  est recommandée

On peut doubler sur le tronc aussi…car cet équipement peut soit être laissé pour d’autres, soit être facilement récupéré comme pour les cas précédents.  La descente décrite se fait près de la chute de gauche ( RD de la Goutte), tronc d’arbre distinguable un peu au-dessus à gauche. On est alors arrivé au point bas. On pourra remarquer les vestiges d’un aménagement maçonné avec deux échancrures dans lesquelles venait se loger l’axe d’une roue à aubes courtes, le moteur non polluant de l’époque 

À noter que l’abri tout proche peut effectivement accueillir 2 à 4 dormeurs ou réfugiés d’orage ! Dernière vue d’ensemble des cascades supérieures , à saisir à l’extrémité de la seconde balustrade verte. 
La petite fontaine près du pont peut aussi être pratique…mais gros doute sur sa potabilité !

Dénivelée totale de 150 m donc, compter 20 bonnes minutes car c’est raide, descente 2 à 3 heures tranquillement. Corde minimale de 40 mètres et quelques anneaux de corde ou de sangle + maillons en sus, voire 10 m de main courante de précaution.
Joli canyon, sauvageon, accès aisé, pas de navette, beaucoup d’échappatoires ( mais pas partout…).
Parking et aire de pique-nique, abri. Fontaine. Pas trop long, pas compliqué, pas effrayant. Mais très glissant.
La goutte des saules ne mérite pas le déplacement à elle seule, mais vaut le détour si autres activités proches.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 réponses

  1. Max MAURY dit :

    Bonjour, vous êtes professionnels et je m’en remets à vous pour comprendre comment le Rahin est devenu une rivière aussi peu accessible pour la pêche à la truite. J’y suis allé après 3 ans d’absence dû à un accident de santé. Je n’ai plus reconnu le cours d’eau, rives inaccessibles par la végétation qui a poussé mais aussi par celles coupées et laissées sur le bord ou berges interdites aux visiteurs par les propriétaires. On ne ressent pas d’intérêt, pas de mise en valeur de ce cours d’eau. Merci bonne soirée

    • admin7312 dit :

      Bonjour Max,

      le Rahin, du Col de Stalon à sa confluence avec l’Ognon, a un cours d’environ 50 km…il est bien difficile de vous répondre sans préciser quel secteur de la rivière est concerné par votre question. Entre les 2 premiers kilomètres où il dénivelle une pente de 10% en moyenne, avec un régime torrentiel en milieu forestier, et les deux derniers où il n’est plus qu’une petite rivière très paisible en contexte semi-urbain, avec un débit fluvial variant du simple au sextuple selon les saisons, il y a un monde ! Et les problèmes que vous soulevez n’ont ni la même origine, ni les mêmes causes, ni les mêmes solutions si toutefois il y en a, les divers usagers ayant hélas souvent des objectifs et des principes différents voire opposés.
      S’il n’y a pas une démarche consensuelle c’est la loi du plus grand nombre et avec lui le plus grand intérêt économique qui vont dominer.
      Par ailleurs les propriétaires riverains ont droit de cité sur les berges et le lit de l’eau…seule l’eau est un bien commun à laisser libre d’accès et dont on doit laisser libre cours. L’action des sociétés de pêche locales est primordiale pour négocier la libre circulation des pêcheurs dans les propriétés privées…que rien n’oblige à entretenir tant qu’il n’y a pas entrave à la circulation de l’eau.
      Enfin, les divers usagers doivent s’entendre pour une gestion et une utilisation équilibrée de la rivière, notamment en déterminant des périodes réservées, des horaires de pratiques et divers codes de bonnes relations.
      Tout cela passe généralement par l’entremise de clubs, associations, sociétés, avec les pouvoirs publics et dans les limites légales évidemment.
      Rapprochez-vous d’une société de pêche, et vous en saurez certainement bien plus quant au Rahin !
      A défaut, la mairie du secteur qui vous intéresse…

      Bon courage et bonne prochaine pêche !
      Courtoisement,
      Le Bureau de SJV

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