Détectorisme avec…….Sports jeunes vacances !
Objet de nombreuses controverses depuis 70 ans, l’activité de détection des objets métalliques dans les sols, murs, plafonds et dans les eaux compte, en France, autant d’adeptes que de détracteurs !
Bien entendu, SJV entend bien rester dans la légalité, qui peut paraître extrêmement restrictive, mais ne l’est pas tant que cela.
Car en fait, ce qu’ont voulu les législateurs, ce n’est pas interdire la pratique mais seulement la réglementer aux fins de protéger le patrimoine historique et artistique encore à découvrir, comme la synthèse suivante( détecteur-de-métaux.com) le présente :
RAPPEL DE LA LOI
La première loi à règlementer l’usage des détecteurs de métaux fut la loi N° 89-900 du 18 décembre 1989. Cette dernière est repris sans aucune modification dans l’article L. 542-1 du code du patrimoine, qui précise que « Nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d’objets métalliques, à l’effet de recherches de monuments et d’objets pouvant intéresser la préhistoire, l’histoire, l’art ou l’archéologie sans avoir, au préalable, obtenu une autorisation administrative délivrée en fonction de la qualification du demandeur ainsi que de la nature et des modalités de la recherche ».
En cas de détection ayant pour but la recherche d’objets archéologiques, une autorisation préfectorale est obligatoire. Elle n’est délivrée qu’aux archéologues professionnels et doit s’inscrire dans un cadre de recherche bien précis. Elle n’est délivrée que pour une durée déterminée, et doit faire l’objet de rapports de recherche qui devront être remis au service régional de l’archéologie ayant accordé l’autorisation. En effet, il faut savoir que si c’est le préfet qui signe l’autorisation, d’ou son nom, elle est en aval accordée ou refusée par le SRA du département dans lequel devront avoir lieu les recherches effectuées à l’aide d’un détecteur de métaux.
En dehors de la recherche d’objets archéologiques, l’utilisation d’un détecteur de métaux ne nécessite pas d’autorisation particulière, à part bien sur celle du propriétaire du terrain.
En cas de recherche de trésor sur le terrain d’un tiers, en plus d’une autorisation écrite de recherche, il faut aussi absolument signer avec le propriétaire un protocole de partage mentionnant les modalités de partage de toutes les découvertes. En effet, juridiquement parlant, un trésor découvert à l’aide d’un détecteur de métal n’est pas qualifié de trésor, ce qui implique que sans signature de protocole de partage au préalable, la totalité du trésor reviendra au propriétaire du terrain dans lequel aura été effectué la découverte.
On lit souvent, de la part de certains archéologues, que l’utilisation d’un détecteur de métal est en elle-même interdite sans autorisation préfectorale. la France étant selon eux un vaste site archéologique, tout utilisation d’un détecteur de métal reviendrait à détecter sur un site archéologique. Ceci est bien sur faux.
Pour s’en rendre compte, il faut se reporter à l’intention du législateur lors de la promulgation de la loi de 1989. Interrogé à propos de la loi N° 89-900 du 18 décembre 1989 par le député de Savoie Mr Calloud, le ministre de la culture de l’époque, Jack Lang, répondra la chose suivante : « La nouvelle législation n’interdit pas l’usage des détecteurs de métaux mais en règlemente seulement l’utilisation. Si l’objet de cette utilisation est la recherche de vestiges archéologiques, une autorisation préalable de mes services est nécessaire. En dehors de ce cas précis, la loi demance à ce que soit signalée aux autorités compétentes toute découverte fortuite de vestiges archéologiques. »
La réponse du ministre de la culture est très claire : il n’y a que l’intention de rechercher des vestiges archéologiques au détecteur de métaux qui nécessite une autorisation préfectorale. Il est bien évident que si vous détectez sur un site archéologique, un tribunal considèrera que votre intention de détecter des objets archéologiques est évidente. La jurisprudence est claire sur ce point : tous les utilisateurs de détecteurs de métaux pris en flagrant délit de détection sur un site archéologique ont été condamnés par les tribunaux, et c’est tout à fait normal. A vous de vous tenir éloigné des sites archéologiques