Ouverture printanière du club ! 391

Ouverture printanière du club ! 391

27 mars 2021 Spéléologie 0

Ouverture printanière du club !      391

 

Par une douce matinée de printemps confinée, nous partîmes à deux voitures avec 7 membres du Club SJV.

2 autres larrons accompagnés de leur Piou-piou, prirent, eux, leurs vélos et remorque.
 
Mais où allait donc cette joyeuse compagnie ?
Oh, pas bien loin de chez eux car respectueux des contraintes kilométriques imposées !
 
D’accord, mais c’est où ?
Nous ne nommerons ni situerons l’endroit car son emplacement se doit de rester confidentiel…. Mais nous l’appelons, le Spéléchêne.
 
Un Spéléchêne ? Qu’est-ce que cela ?
Et bien c’est un grand chêne, gracieusement prêté par des chasseurs et où il y avait des structures métalliques tout autour pour guetter le gibier.
 
À partir de là, notre Kiki national à conçu et imaginé, avec son cerveau inventif, un centre d’entraînement à la spéléologie… D’où le nom de Spéléchêne.
 
Et ce matin nous sommes tous très heureux de retrouver cet endroit charmant (bien que bruyant à cause de l’autoroute assez proche, mais que nous finirons par ne même plus entendre…).
 
Mais revenons à notre expédition…
Donc, partis en convoi, nous nous garons à quelques kilomètres de là, pour ensuite cheminer pendant 1km700 à pied et enfin arriver à l’endroit…
 
Et là, commence pour 4 jeunes débutantes une initiation sur corde.
Certaines avaient déjà un peu testé à l’automne dans une mini-structure aménagée pour elles.
Aujourd’hui, les choses sérieuses commencent.
 
Tout d’abord Kiki sort tout. Gigi et moi sommes promus animateurs et après nous être équipés, nous supervisons la mise des baudriers des demoiselles.
 
Une fois tout le monde harnaché, Kiki avec l’aide de Mimi, elle aussi promus au grade d’animatrice, commencent à faire prendre de la hauteur à nos apprenties sur les planches montées tout autour de la structure, sur 3 niveaux.
 
Ce qui monte à 7 mètres environ.
Pendant ce début de contact avec l’équilibre et le vide, Gigi et moi montons tout en haut, afin d’installer 2 voies de corde pour s’entraîner aux montées et descentes avec matériel.
 
Nous voilà à réfléchir à comment installer nos cordes de façon irréprochable.
Ce matin à l’aube nous avons fait une petite révision de nœud, particulièrement le « Mickey ».
 
Gigi installe sa corde avec 2 points d’ancrage sur sangle et amarrage déjà ancré sur l’arbre. Le tout avec un noeud Mickey.
 
Mon arbre étant un peu plus dans le vide, par rapport à la structure, j’opte pour un noeud en 8 tressé pour le 1er point d’ancrage et une sangle sur l’arbre un peu en dessous avec nœud en 8 sur ganse.
 
Impression de mettre un temps fou à préparer cette simple voie. (C’est très classique !…NDLR)
Gigi est en bas que je suis encore à réfléchir à la meilleure façon d’installer ma voie en toute sécurité.
 
Heureusement Kiki a de quoi occuper les filles en leur apprenant déjà à grimper avec leur pédale et bloqueur… Elles s’en sortent bien et on sent le plaisir.
Ensuite elles se familiarisent avec le descendeur.
Quand elles sont un peu rodées, elles passent tour à tour sur la grande voie que nous avons installée.
 
Gigi les aide en restant là-haut pour vérifier le matériel.
Pour ma part j’assure en bas, et je prends des photos d’un peu tout le monde.
Voici ce qu’ Hanika en a pensé : 
 
Cette petite sortie matinale a été très instructive, différente des sorties habituelles dans les grottes ou carrières car le but était ici d’apprendre à utiliser le matériel de spéléologie. Ce que j’ai le plus apprécié est la grande descente de 7m de hauteur sur la corde accrochée à l’arbre où se trouvait le petit parcours de poutrelles que nous avons suivi.
Nous avons également appris les règles de sécurité à suivre pour être bien  assuré lorsqu’on est comme on l’était ici (bien que ce ne soit pas en conditions réelles sous terre), suspendues au dessus du vide…
On a aussi réalisé des « courses de vitesse » une fois qu’on avait bien saisi la méthode pour monter à la corde, et nous avons même tenté une conversion à la fin de la séance !
Bref, j’ai réellement aimé apprendre toutes ces nouvelles choses et je me suis bien amusée, j’espère que nous aurons un jour l’occasion de mettre en pratique en situation réelle tout ce que l’on a appris, lorsque les restrictions sanitaires le permettront enfin ! »
 
 
Nico lui s’occupe de son bambin en lui faisant faire de la poutre et grimper à la petite échelle, ce qui rend le piou-piou bien content.
 
Mimi prendra le relais ensuite pour lui permettre de s’entraîner un peu à son tour. 
 
Au fil de la matinée les techniques s’affinent et se complexifient.
 
Je décide de faire faire une conversion à une de mes apprenties mais n’étant moi même pas sûre de cet exercice je fais un piètre professeur.. Et cela oblige de la porter pour pouvoir la libérer avec l’aide de Gigi.
 
 
 
 
Mais Zézelle n’en n’a pas tenu rigueur, plutôt contente de l’ensemble :
Quand nous sommes arrivés dans la ville nous avons marché un peu dans la forêt pour rejoindre le site d’entraînement cordiste et c’était vraiment beau avec les arbres, la verdure, la rivière et le canal.
Puis nous sommes arrivés, nous nous sommes équipés… on a donc appris à mettre l’équipement, et  c’était très intéressant.
Ensuite on a appris les différentes techniques et les noms des appareils  pour monter et descendre.
Par la suite nous avons commencé à monter c’était vraiment bien, et après, on descendait le long des cordes puis on les remontait… ça faisait un peu mal aux bras mais ça va on a réussi !!!
Descendre la plus longue corde c’était vraiment bien…7 m du sol, c’est déjà pas mal !
Personnellement j’ai beaucoup aimé cette sortie et pourquoi pas en refaire une autre ?
Merci beaucoup pour cette sortie !
J’essaie à mon tour mais décidément les conversions vont être à revoir car pour moi c’est Kiki qui me vient en aide en m’entourant la corde autour du pied afin de m’en servir comme pédale pour récupérer, justement, ma pédale coincée et en plus d’avoir mon descendeur monté à l’envers… Heureusement que je suis proche du sol.
(Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent jamais…NDLR !)
J’opte finalement par une remontée sur corde pour démonter la voie, car déjà midi sonne et il est temps de remballer pour rentrer.
 
Tout le matériel retrouve les sacs, nos jambes nous ramènent aux voitures et d’autres sur leurs vélos, en passant par la forêt.
Kiki ne résiste pas à l’envie joueuse de nous faire faire des pompes sur des barres d’un parcours sportif.
 
 
On dépose les demoiselles à leur domicile et chacun repart vers un bon déjeuner.
Tous et toutes heureux de cette belle matinée de printemps où les fleurs commencent à éclore sur les arbres, dégageant un parfum délicat et tendre.
Liline aura une conclusion partagée par tous : 
La sortie Spéléchêne était vraiment intéressante, j’ai aimé apprendre à monter et à descendre des cordes.
J’ai hâte de recommencer, c’était génial !
Merci à toute l’équipe pour la joie et la bonne humeur..
 
 
 
Afin d’écarter tout questionnement relatif aux protocoles sanitaires et autres restrictions, nous publions les extraits de textes ministériels relatifs à notre activité, en date du 26 mars 2021, pour ce qui est des mineurs :

Dans le cadre périscolaire et extrascolaire, et malgré des mesures de vigilance renforcées entrant en vigueur dans 19 départements au total, les associations sportives sont autorisées à poursuivre leurs activités pour les mineurs mais uniquement en extérieur : dans l’espace public (sans que la limite des regroupements de six personnes maximum ne s’applique), dans les équipements sportifs de plein air sans limitation de nombre à condition d’être encadrés. Toutefois, le couvre-feu (dans toute la France) et la limitation à 10 km autour du domicile (uniquement dans les 19 départements) devront être respectés.

 

Pour  les majeurs : 

La pratique encadrée par un club ou une association reste également possible dans le respect du couvre-feu (retour au domicile à 19h maximum). Elle est limitée à 6 personnes (éducateur compris) sur la voie publique.

 

Ce samedi 27 mars, le groupe encadré comptait 5 adultes et 5 mineurs, qui se sont déplacés en deux groupes de moins de six (hors action sportive) et ont pratiqué ensuite en domaine privé en binômes ou trinômes, le tout à moins de 4 kilomètres de chez chacune et chacun .
Plusieurs ont porté un masque alors même que la pratique sportive permet de s’en dispenser !
Toutes règles parfaitement appliquées donc (et même au-delà puisque dans l’espace privé)…malgré leur pénibilité et leur inutilité dans nos cas précis.

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