Petit bout de Seine en canoë 648

Petit bout de Seine en canoë 648

8 mai 2023 Canoë 0

 

Petit bout de Seine en canoë     648

Bien que le bassin Parisien ne soit pas un haut-lieu des pratiques canoéistes, du fait du peu de dénivellations, de la multitude de barrages et déversoirs sur nombre de cours d’eau, de la mauvaise qualité des eaux recevant des exutoires de centaines de stations d’épuration, des berges trop urbanisées et trop privatisées…on parvient encore à dénicher quelques tronçons de rivière agréables à voir et à naviguer, dans un rayon de 100 à 200 km de route autour de Paris.

 

 

Mais ça ne s’arrête pas là, car il faut encore que le débit hydrologique soit correct, ni trop ni trop peu, qu’il n’y ait pas des concours de pêche, ni une collection d’arbres tombés et pas éliminés, ni un trop mauvais temps dehors…
Néanmoins, la chance souriant généralement aux audacieux et audacieuses, nous nous sommes lancés dans la descente d’un parcours dit « classique », de Mussy-sur-Seine à Troyes, sachant dès le départ que nos chances de boucler cela sur deux jours étaient minces !

 

Ce parcours compte environ 65 kilomètres, ce qui, en navigation normale, et vu le courant moyen de cette rivière, ne représente qu’une dizaine d’heures de navigation à peine, sans obstacle. Soit cinq heures par jour.

 

Mais bien sûr, des obstacles il y en a !
17 barrages majeurs, quelques embâcles et gros arbres en travers, des « maigres » aux radiers notamment aux abords des ponts…une quarantaine entre les routiers, les autoroutiers, les pédestres et les aqueducs mineurs !

A chacun de ces passages, il faut soit « bûcheronner » sans descendre de bateau ou en équilibre sur les obstacles eux-mêmes, soit descendre et faire progresser la bateau plus ou moins en flottaison, soit carrément sortir de la rivière et porter par voie terrestre sur des distances variables, se comptant en décamètres comme en hectomètres selon les cas !

 

Les embarcations mesurant environ 4 mètres sur 90 cm et pesant environ 65 kilogrammes, à quoi s’ajoutent quelques accessoires et bidons, on peut comprendre que la vitesse moyenne de déplacement va en prendre un coup…et passer à 4 voire 3 km/h…ce qui fait doubler le temps de parcours !
De ce fait, seuls 35 km seront « abattus » ces deux jours-là… à peine 5% des 777 km de ce fleuve !
Mais rien à regretter, car beau parcours, belle eau, bon débit, bel environnement naturel sauvage mais aussi rural agricole et architectural, voire technique, çà et là.

 

Et bonne équipe…et c’est là sans doute l’essentiel pour une réussite du projet.
De sept à soixante-dix ans, hommes et femmes, du pur débutant au chevronné, tout le monde s’y est mis de bon cœur, en dépit de quelques difficultés habituelles, dont la rencontre de végétaux piquants, de bestioles inquiétantes bien qu’inoffensives, les pieds et mains mouillés en permanence, les fesses un peu aussi, et parfois, un bain inattendu dans l’espace de proue lors des franchissements les plus exposés, car ces bateaux enfournent bien, n’étant pas gironnés.

En compensation, très solides, bien stables, très faciles à vider…on ne peut pas tout avoir !
La description basique qui suit ne positionne pas les radiers, les seuils rocheux, car selon le débit de la rivière, ils peuvent être infranchissables ou créateurs de vagues roulantes ou carrément « disparus ».

 

Par ailleurs les indications de franchissement des barrages sont à prendre avec précautions, car là encore, le débit est déterminant.
De plus, le franchissement dépend des embarcations utilisées, de la compétence des équipiers, de l’encombrement éventuel des ouvrages, des rappels de pied de barrage…Vérification préalable indispensable, contrôle et protection permanents des passages des bateaux sont nécessaires.

 

 

PK 0,00 Départ au pied du barrage de Mussy, grand parking agréable (rue de l’Abreuvoir) avec aire de pique-nique. Rampe de mise à l’eau très pratique rive gauche.
PK 0,10 pont Gambetta de Mussy
PK 0,80 Pont de la RD 17
PK 1,00 Barrage des Tertres de Mussy se franchit potentiellement sur la gauche.
PK 1,70 Pont ferroviaire de Mussy
PK 1,85 L’Île Hameau. Passage possible des deux côtés. Île de l’ordre de 30 m x 50 m
PK 2,90 Île de la Plaine-Saint-Langes. Barrage souvent à sec. Grosse dérivation en rive droite vers une usine. Poursuivre à gauche sur 100 m et opérer un portage en rive droite pour traverser l’île sur environ 30 mètres et remettre à l’eau en aval d’une passerelle, sur un petit bras dont le débit peut se révéler insuffisant à la flottaison, même le bateau vide.
Attention, l’île est propriété privée, sans clôture mais pancartée, rester discret et traverser au plus rapide, ne pas aller se promener sur les passerelles.  Petite Île de 100 m x 20 m  , Grande île plus ou moins artificialisée, de 600 m x 50 au plus large
PK 3,65 confluence du canal de restitution de l’usine en rive droite
PK 3,90 Pont de la RD 181
PK 6,1 Pont ferroviaire de La Cornée
PK 7,6 Pont de la Gloire-à-Dieu
PK 7,7 Île de la Gloire-à-Dieu   70 m  x  15 m au plus large
PK 9,9 Pont de la D 671
PK 10,00 Barrage de Courteron en rive gauche. Ne pas s’engager tout droit.
Barrage bombé avec un long muret courbe sur de la rocaille. Franchissement en bateau à l’extrémité à droite, ce  qui paraît le plus adapté à la poursuite de la navigation ensuite. Ca enfourne  pas mal ! On est alors dans le bras gauche.
PK 10,10 Île Amont de Courteron, avec un moulin restauré sur le bras droit.  120 m x 50 m au plus large
PK 10,20 Île Aval de Courteron dotée d’un chemin carrossable avec demi-tour. 150 m x 70 m
PK 10,30 chenal de restitution du moulin (Bras droit de la Seine)
PK 10,60 Pont de Gyé-sur-Seine
PK 11,25 Barrage de Gyé -sur-Seine, en courbe , très large et bombé avec trois chenaux mais débouchant sur des rocailles…il faut descendre des bateaux et les glisser, plutôt à l’extrémité droite, pour repartir dans des maigres, composant le bras gauche de la Seine.
Le bras droit qui file n’a pas été tenté…et semble sans barrage selon les cartes, ce qui paraît « étrange ». mais ça passe peut-être avec quelques rapides successifs (???). Ce bras sub-artificiel alimente un petit cours d’eau qui traverse la ville de Gyé.
PK 11,50 Grande île de Gyé  350 m  x  100 m au plus large
PK 11,7 retour du bras droit sur le gauche.
PK 12,10 pont de la D 70 à Gyé
PK 14,40 Pont de Neuville -sur-Seine
PK 14,45  Barrage partiel de Neuville, bras gauche libre
PK 14,50  Île de Neuville-sur-Seine   130 m  x 15 m au plus large
PK 14,90 Barrage en »V » de Neuville, passage variable, plutôt sur l’aile de gauche
PK 17,00 Archipel des Quéritelles à Buxeuil. Réseau méandriforme, bras au choix. Celui de droite passe par un grand lavoir à niveau de plancher réglable bien conservé. Trois petites îles 50 m x 30 m,   30 m x 20 m,   40 m x 30 m, deux minuscules îlots, et une grande de 220 m  x 70 m au plus large reliée par une passerelle  à une dernière de 120 m x 20 m au plus large et portant deux grands bâtiments et une pile du pont.
PK 17,30 Pont de Buxeuil
PK 17,55 Île aval solitaire très effilée de 100 m x 6 m au plus large
PK 18,40 Pont de la D 671 à Polisy
PK 18,50 Pont ferroviaire de Polisy
PK 18,60 Barrage sur deux bras, l’aile de droite étant plus favorable, faible niveau d’eau au passage
PK 18,65 Île de Buxeuil en arc de cercle, très étroite,  100 m  x 6 m
PK 18,80 Pont de la D 452 à Buxeuil
PK 20,30 Pont de la D 189 à Polisot
PK 20,40 Barrage de Polisot
PK 21,80  Ligne haute tension
PK 23,75 Pont de la D 671 à Merrey-sur-Arce
PK 23,80 Confluence de l’Ource, rivière de 100 km, en rive droite.
PK 26,00 Pont-passerelle de la Rue de l’Abreuvoir à Bar-sur-Seine
PK 26,40 Passerelle de l’Impasse Pillot Bar-sur-Seine
PK 26,65 Barrage hydro-électrique de Bar-sur-Seine. Se franchit sur la droite, par-dessus la vanne toujours à sec
Ce barrage de 90 m de largeur permettait une retenue d’eau pour alimenter le très grand moulin à pans de bois de la ville.
Le moulin actuel date de 1854. Au XIXe siècle les activités sont très diversifiées. En 1914, ce sont des milliers de quintaux de farine qui sont produits, à destination de Troyes et d’une bonne partie du département, et d’autres également, avec un effort particulier depuis la mobilisation de la Grande Guerre.
L’essor des moulins plus modernes tels que celui de Nogent fait péricliter les petits moulins.
Le moulin de Bar-sur-Seine est l’un des très rares grands moulins à pans de bois de l’Aube à être encore sur pied.
Installée sur l’emplacement d’un moulin du XVIIème siècle, ce fut la minoterie Charrier, qui cessa de fonctionner en 1925.
Une petite centrale hydro-électrique est construite contre la minoterie, côté est, à partir de 1923. Elle aurait été mise en service en désaffectée à une date incertaine, située entre 1986 et 2000, il semble que les installations électriques aient été rénovées vers 2003-2009.
Des particuliers achètent l’ensemble en 2009 avec l’intention de le restaurer. Ils rénovent la centrale hydro-électrique, en remplaçant les quatre turbines en 2010, permettant de relancer la production et de financer une partie de la restauration en revendant l’électricité à EDF
La restauration attend des fonds suffisants. (1 million d’euros au minimum pour restaurer l’extérieur seulement…)
La Mission Stéphane Bern l’a inscrite dans les bénéficiaires du Loto-Patrimoine.
PK 26,75 Pont de la D 443 à Bar/Seine. Entre le barrage et la sortie de ce pont, on évolue sur un vaste radier, caillouteux, où la navigation n’est pas possible sauf en hautes-eaux.
Au final, presque cent mètres de semi-portage !

PK 26,80 Île de Bar-sur-Seine  320 m  x  50 m au plus large, supporte une pile du pont.
PK 29,20 Pont de la D 93 à Bourguignons
PK 29,30. Barrage de Bourguignons. Roues à aubes métalliques fonctionnelles en rive gauche. Danger aux vannes de rive gauche.
Ne pas aller tout droit, vannes infranchissables.
Long barrage en rive gauche, avec radier incliné postérieur, lame d’eau très mince, franchissement des bateaux vides, rembarquement facile à l’extrême gauche du barrage.
PK 29,45 Île de Bourguignons 140 m x 35 m au plus large
PK 32,00 début de la prise d’eau pour le Lac d’Orient (Diffluence du canal d’amenée)
PK 32,25 fin de la garde flottante métallique du canal
PK 34,71 Passerelle
PK 35,35 Barrage de Courtenot. Infranchissable à gauche. Franchissable sur la partie droite, mais passage rendu délicat à cause d’une passerelle surbaissée juste avant la vanne, suivie d’un rebond avec un rappel important…
Faible tirant d’air impliquant un positionnement qui ne permet pas une vision préventive ni de commander le bateau correctement. A éviter.
Le franchissement s’opère facilement avec un court portage en débarquant à gauche de la pointe de l’île la traversant sur 20 m pour rembarquer juste derrière le barrage.
PK 35,50 Île de Courtenot.   150 m x 70 m au plus large.
PK 35,70 Pont de la Rue de la Gare à Courtenot
PK 35,80 Débarquement du jour, au droit de la station d’épuration et des terrains de football.

Au-delà de ce descriptif austère, il y a bien une petite aventure humaine collective dans cette histoire.
Après trois heures de route environ, gros bazar au village avec sept olibrius et tout leur barda qui envahissent la tranquille jardin public qui borde le barrage de Mussy, puis y parquent un véhicule attelé, place Maurice Noël !!! Un vrai cadeau…
Les pauvres pêcheurs en poste seront soulagés d’apprendre qu’on ne part pas avant leur heure de déjeuner, sur la superbe rampe de mise à l’eau, deuxième cadeau pour des gens qui ont l’habitude d’accès sauvages peu commodes !

 

Et c’est parti, après un déjeuner confortable, table et bancs fournis, après avoir bien préparé les bateaux, pagaies, écopes, mousses d’essorage, bidons, tout cet accastillage ssuré par des cordons sur les lignes de vie. On s’assure de ne rien abandonner sur les gabions de bordure…et c’est parti.
Très vite apparaissent le premier pont puis le premier barrage…
Bien que les équipiers arrières soient censés savoir diriger, il faut rapidement revenir sur les notions de « nage, dénage, appel, écart », appui, et du « col-de-cygne »…

Les pagaies employées étant ici une simple à l’arrière et une  double à l’avant, il faut s’appliquer à l’attaque et au dégagé, à la bonne prise en main de l’olive de pommeau et du collet de pelle…
Les pagaies doubles étant des croisées et à pelle courbe, un petit temps d’adaptation sera aussi nécessaire pour bien les présenter dans l’eau et éviter les fausses-pelles, souvent aspergeantes de l’équipier arrière !
Le premier saut qui sera possible provoquera un enfournement  avec remplissage du logement de proue, car nos canoës rotomoulés ont une carène plate sans quille, à bouchains ronds et sans giron, francs-bords plongeants…

Avec un maître-bau de 4,2 m, dès que les chutes dépassent 1 m, le plongeon implique la prise d’eau et transforme le logement de proue en baignoire !
Seule une très puissante propulsion, à coups de pelle violents et rapides pourrait donner une impulsion suffisante pour que l’angle d’entrée dans l’eau blanche soit assez affaibli…de sorte que la coque de 0,9 m de maître-couple puisse entrer en flottaison et réduire l’enfournement.
A ce débit, la Seine présente une alternance fréquente de planiols, de rapides et d’eau calme.

Les « rapides » comportent souvent des bourrelets, voire de véritables rouleaux, certains de 30 à 40 cm de hauteur, et des blocs pleureurs difficiles à repérer quand le soleil fait briller l’eau et aveugle plus ou moins l’équipier arrière.
En sortie de rapide, souvent entrant dans des méandres qui peuvent être assez marqués, les drossages sont modérés mais suffisants pour aller embrasser la ripisylve, riche en végétaux piquants, urticants, et outre de grands coups de pagaie circulaires, des débordés sont nécessaires, voire des rétropropulsions d’urgence !

Quelques passages forment des maigres sur toute la largeur, et il faut sortir des bateaux, rarement les porter…afin d’éviter le raguage très érosif que les cailloux provoquent sur la carène.
Parlons un peu des embâcles et des arbres couchés en travers…
Si les premiers sont presque toujours contournables aisément ou peu solides et se désagrègent dès que l’on déstabilise le tout, les seconds ont plusieurs fois posé problème avec le risque de prise en cravate et du dessalage qui peut s’ensuivre.

Eviter le coincement reste important, même si nos bateaux sont insubmersibles, et il fallut jongler, slalomer, casser des branches, voire coulisser les bateaux vides entre et/ou par-dessus les troncs et grosses branches.
Il y a quelques radiers rocailleux, et ce sont les pagaies en polyéthylène qui souffrent, car leurs tranchants et extrémités des pales n’ont pas d’embout, mais aussi les coques et les étraves.
Mieux vaudra mettre les pieds et jambes dans l’eau de temps en temps, pas trop froide d’ailleurs, pour effectuer des glissés ou des portages que les anneaux de bosse faciliteront.

 

Lors des échouages, l’observation des fardages montrera beaucoup d’éraflures, griffures, voire estafilades, tant sur les œuvres vives que sur les mortes, et même les poupes seront touchées lors des dénages en catastrophe.
Malgré une reconnaissance vigilante des obstacles,  tout ne peut être vu.
Aucun des barrages reconnus ne disposait d’une glissière, ou de chenaux praticables, aucun limnimètre n’a été aperçu qui aurait pu renseigner quant aux hauteurs d’eau !
Comme très souvent, ils sont suivis de rappels avec des crêtes de vagues, et des fosses émulsionnées peu rassurantes.

 

 

La navigation se déroule sans difficulté technique, tout le monde y mettant du sien, entre des berges tour à tour aménagées en perrés très bien appareillés, en appontements de bois, en prairie gazonnée, avec de curieuses maisonnettes servant d’abris de pêcheurs .
Nombre de grands et anciens bâtiments ont été restaurés ou sont en passe de l’être.
Mais souvent, les berges sont sauvageonnes, témoignant des hauteurs d’eau impressionnantes que peut atteindre la Seine en crue, souvent 3 mètres environ, avec des affouillements inquiétants.

Dans les extérieurs des grands méandres, la sédimentation amène des berges douces plus ou moins sableuses avec toute une collection de plantes hélophytes, dont des iris sauvages et des phragmites.
Dans l’ensemble, les paysages sont bucoliques, l’ambiance très sereine, les chants des oiseaux ne manquent pas !
On effectuera quelques bacs faciles, tant sur bâbord que sur tribord, et en travaillant les bordés en conséquence, mais la rivière restant de classe 1 ou 2 ces derniers resteront assez faciles à réaliser.

 

Nous ne verrons que très peu de pêcheurs et de rares baigneurs, sans parvenir à repérer de club ou base de canoë-kayaks, ni de commerçants pratiquant le nolisage d’esquifs.
On finira pas accoster dans Courtenot.
Il ne restera qu’à tout ranger et recharger !
Le bivouac n’en fut pas un, chacune et chacun ayant pu se loger dans un abri de fortune, car un bel orage nocturne était annoncé et s’est effectivement présenté !

Mais quelques commentaires viendront donner un peu de vie à tout ça  !

Un joli week-end pour une nouvelle expérience SJV en canoë, avec la nouvelle génération en plus !
 
Cela faisait longtemps que nous attendions le retour des beaux jours (ou au moins des températures plus clémentes) pour tenter une nouvelle aventure canoë avec la SJV.
 
Bon… d’entrée de jeu, pour la météo, ce n’était pas gagné mais avec la SJV, « il ne pleut pas, là où on est » !
 Après une grande préparation documentaire et technique au siège du club, et un chargement toujours chronophage et énergivore, nous avons fait quelques kilomètres de trajet pour rejoindre une partie de la Seine très agréable à naviguer (merci à ceux qui nous ont véhiculé avec tout le matériel). 
Nous avons eu la chance d’avoir le débit d’eau parfait pour franchir de nombreux rapides et plusieurs barrages ( 9 barrages majeurs), sous un beau soleil. 
Après 28 km de pagayage (pour 22 prévus selon d’anciens relevés topographiques) la fatigue se faisant déjà bien sentir, nous sommes allés au point de bivouac avec une crainte de dormir sous la pluie.
 
 
Mais, ouf Antony nous a trouvé un bon abri pour trois et les autres ont pu dormir protégés dans la voiture et la remorque… (gros orage prévu en fin de nuit…et il aura bien lieu vers 6 heures) !!!
Le lendemain, presque tous, sentant encore bien trop nos bras / épaules et craignant la météo, nous avons préféré fortement alléger le planning, ne pouvant donc pas profiter autant qu on aurait pu de tout le matériel et du temps libéré pour ce week-end.
Nous nous sommes donc arrêtés vers 11h30 après 7 km de voyage en pleine nature sous un soleil plus discret.
Encore une fois aller-retour (plus rapide du coup) pour aller chercher le véhicules et nous avons pu finir le déjeuner juste avant la (petite) pluie !!!
 
Encore une nouvelle bonne expérience avec l’association, du sport en plein air et dans un cadre magnifique.
Nous avons eu la chance de profiter pleinement du temps passé ensemble.
 
Merci à toute l’équipe  pour le programme réalisé, qui était déjà bien chargé compte tenu du presque noviciat de plusieurs des membres
Ce fut un très bon week-end
Bravo aux plus jeunes d’entre nous !
Et… à  bientôt tout le monde !
Nicolas  
 

C’était trop bien ! merci !

J’ai adoré les descentes et les rapides…
Anthony
 
En route pour une aventure canoé SJV. 
De Mussy-sur-Seine, à Bar-sur-Seine.
Une belle journée pour nos trois canoës.
Une rivière changeante, avec des espaces naturels bien préservés.
Une eau transparente et des canards en bon nombre.
Du pagayage en bonne quantité.
Un dodo en camionnette, bien protégés de la pluie nocturne.
 
 
 
 
De Bar-sur-Seine à Courtenot.
Une ciel moins clément, nuageux.
Un peu de timidité à retourner sur l’eau.
Des équipages nouvellement formés.
Une matinée bien agréable.
Un pique-nique en bord de rivière.
Un retour avant la pluie…
Merci à SJV pour cette belle sortie !
Emilie
 
  ET….un peu d’action en photos :
 
 
 
 
 
 
 

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