Tour et détours Leschois 730

Tour et détours Leschois 730

17 mars 2024 Randonnée 0

 

 

Tour et détours Leschois       730

Le village de Lesches, d’environ 800 âmes, est bien connu, en Seine-et-Marne au moins, pour ses grands marais d’une boucle de Marne, ses deux châteaux, son lavoir carré couvert et la voûte de son église magistralement peinte à l’intérieur par une artiste locale, Nicole Michigan.

 

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Cette voûte peinte en traitant des épisodes bibliques avec des personnages figurés inpirés des villageois et villageoises contemporains a été surnommée « La Sixtine de Lesches » ce qui n’est pas peu dire !!!

Mais bien sûr, il y a bien d’autres choses à y découvrir, plus modestes, plus discrètes, notamment trois kilomètres carrés  d’espaces « naturels »… et qu’il faut parfois mériter de quelques efforts et même d’un peu de boue aux pieds s’il a plu récemment !

 

 

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Un parcours tortueux permet d’arpenter la plupart des chemins qui sillonnent la forêt sur 10 km, parcours bien évidemment indicatif et susceptible de toute modification sachant qu’il est difficile de se perdre bien longtemps dans une telle forêt , enserrée qu’elle se trouve entre la D89 au nord-ouest et la ville d’Esbly au sud-est…On n’est jamais à plus de 500 m d’une de ses limites la plus proche, et son plus grand axe ne dépasse pas 2 km !
Voici donc notre suggestion de déambulation :

 

 

Départ de la place de l’Eglise Notre-Dame à Lesches.

S’engager dans l’Avenue François de la Chapelle qui part vers l’est, tourner à droite après 200 m sur un large chemin longeant le grand mur du parc du château, et le suivre durant 200 m jusqu’à un ancien portail donnant sur une grande allée intérieure privée avec vue sur le château dans la partie de clôture grillagée, sur le  côté droit.

 

 

 

 

Presque en face se trouve un chemin pénétrant dans le bois, vers l’Est, s’y engager et marcher environ 350 m, dont les 100 derniers mètres en lacets, avant de tourner à gauche vers le nord sur un nouveau chemin un peu sinueux à garder 170 m pour retrouver la route menant à Esbly et Coupvray. Le bois, en mars, est tapissé d’anémones Sylvie et de ficaires, très esthétique.
Marcher le long de cette dernière route durant 470 m, ce qui amène à l’entrée d’Esbly (panneau de localisation).

 

 

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Les allergiques au bitume  peuvent trouver un dérivatif en foulant l’un ou l’autre des accotements, notammen, celui de droite, en  longeant le fossé. ce sera l’occasion de dénicher des Pissenlits, des Gléchomes à feuilles de lierre, ou des Géraniums herbe-à-Robert.
Au carrefour à l’entrée du village, poursuivre presque en face sur le Chemin des Rouillardes, et certaines des propriétés riveraines qui méritent le regard, et, après 250 m, continuer sur la Rue de Lesches encore 260 m.  Trottoirs non bitumés pour les amateurs de marche nordique !

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Repérer alors à gauche un chemin herbeux qui part vers le NN-E dit Chemin des Grands Gallots.
Après une barrière, ce chemin devient peu à peu un sentier capricieux mais bien visible qui va globalement au nord, et rejoint le Chemin des Boquettes après 650 m.
Ce chemin peut donner à observer des Pervenches, des Véroniques en sus des Anémones.
Prendre alors plein Ouest ce large chemin balisé, à tenir 350 m.

 

 

On aboutit alors au grand chemin de Coupvray à Montigny à prendre à droite.

On va le suivre sur près de 1100 mètres, d’abord dans le bois puis avec le bois à gauche, les champs à droite, et enfin en pleins champs, avec un bon panorama de part et d’autre. Nombreux chevaux présents un peu partout.
Les sangliers semblent beaucoup apprécier cet endroit… les lombrics n’ont qu’à bien se tenir !
On peut contempler les étangs mais aussi un beau groupe de Robiniers porteurs de boules de gui.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On accroche alors une petite route, l’Avenue de la République, qui mène au château de Montigny en 400 m.
Près de cette fourche de rues, il y a un arbre entièrement couvert de lierre, monumental !
Au passage se repère aussi une ancienne citerne juchée dans une tour carrée de briques et meulières de dix mètres de hauteur, formant un château d’eau, tout édifiée avant la première guerre mondiale. A sa base une paire de portes et embrasures voûtées.

Le corps de ferme est porteur de plusieurs roues à sangles de transmission animées jadis par un moteur au sol.
Sur la bâtisse domaniale on peut déceler une intervention artistique en mosaïque…de Técinka !
Touché par l’ambiance morose et la mélancolie actuelle de la société, l’artiste Técinka a en effet décidé de réagir artistiquement pour redonner le sourire aux passant(e)s… Inspiré par le travail d’autres auteurs de mosaïques urbaines, des précurseurs , il a choisi d’offrir un peu de bonne humeur voire de bonheur par l’affichage au grand jour de ses oeuvres carrelées, collées à la vue de tous, dans les rues, là où son inspiration le porte.
Il y  en a désormais dans plusieurs villes de Seine-et-Marne, dûment autorisées par leurs édiles.

 

 

 

On peut parcourir un court bout de chemin en contournant la tour de citerne, et rejoindre alors la rive gauche de la Marne, ce qui crée une petite rallonge de 500 m aller et retour.

Après un petit détour de 300 m pour une une vue partielle sur ce château néo-classique du XIXème siècle, qui ne se visite pas, il faut revenir un peu en arrière pour descendre à la D89 que l’on surplombe, en 200 m environ.

Parvenu au bord de cette route par un large chemin pentu, on se trouve à choisir entre quatre itinéraires pour  boucler vers Lesches, après avoir déjà couvert 4,8 km environ (tracé en bleu)

Le plan ci-après les représente.
Ils ont des longueurs graduelles mais sont aussi très différents les uns des autres.
Les trois itinéraires hors-route passent en tout ou partie par la zone naturelle du marais du Refuge, espace classé, où une biodiversité très riche a pu être maintenue en dépit de diverses atteintes et modificqations au cours des deux derniers siècles.

 

 

Curiosité naturelle supplémentaire, le Ru du Rapinet, très court et en épingle à nourrice, qui a la particularité de changer de sens du courant selon l’état de la Marne…

Le Rapinet coule ou stagne à une altitude moyenne de 41 m sur 5600 m avant de se jeter dans un bras de la Marne isolant l’Île aux Vaches de Jablines. Le niveau moyen de la Marne étant à 40 m environ.

Lors de ses crues, ce niveau s’élève couramment de 2 à 3 m, ce qui entraîne l’inversion de l’écoulement naturel gravitaire du Ru
L’apport sédimentaire de la Marne est ainsi annuel.

 

1) Le bouclage noir ( + 2200 m)
C’est celui que choisiront les « pressé’e)s » en marchant 2200 m sur le bord de la route D89 ou ses larges bas-côtés… mais c’est bien sûr le moins bucolique !
Ce sera peut-être aussi celui qui s’imposerait à celles et ceux qui se trouveraient confronté(e)s à un passage inondable que les trois autres cheminements empruntent.

 

 

 

 

 

2) Le bouclage rouge ( + 3400 m)
Il commence par un beau chemin en face de la petite descente précédente, chemin qui descend peu à peu vers le point bas du lieu-dit « Près du refuge », coté 42 m.
Cette partie est inondable dès que des pluies soutenues et/ou régulières se produisent, et on y trouve un pontonnement qui autorise le franchissement dans certaines limites. Ces limites peuvent être dépassées et il s’agit alors de marcher dans quelques centimètres à décimètres d’eau.
Soit en étant doté(e) de bottes, préventivement, bottes à porter de bout en bout de la randonnée ou bien à transporter dans un petit sac à dos et à chausser juste pour l’occasion.

 

Soit en décidant que les chaussures et les pieds seront trempés, et les garder ainsi pour les quelques kilomètres restant à parcourir.
Soit en ayant prévu des sandalettes ou autres chaussures »de bain » qu’il suffira de porter juste 100 ou 200 mètres avant de remettre les chaussures de marche portées à la main durant le franchissement. (avec petite serviette de séchage)
Soit encore en se déchaussant et marchant pieds nus avec précautions chaussettes et chaussures à la main (petite serviette de séchage à nouveau !)…Bref !
Mais, la plupart du temps, ça passera à sec.

 

 

Attention toutefois, le pontonnement n’est que partiel, et, s’il y a une inondation résiduelle, il faudra marcher dans le bas du champ qui peut être alors bourbeux.
Ce petit endroit franchi , plus ou moins amusant selon les personnes, on continue sur 200 m pour atteindre le coin d’un bois sur la gauche.
De là commence un tronçon plus difficile et « physique » du tracé rouge.
Il faut d’abord marcher en lisière de bois sur un terrain en bordure de labour durant 250 m puis, après un angle, sur 140 m, pour se trouver dans un angle rentrant de 90 °. A partir de là, on trouve un passage facile entrant dans le bois, qui ramène peu à peu vers l’orée du bois, et c’est là que les choses se corsent !

Au lieu se s’engouffrer longuement dans ce passage bien ouvert, il faut chercher une ancienne laie forestière, devenue très encombrée mais encore décrite sur la carte IGN de Géoportail. Cette voie est parallèle à la lisière, distante de 50 m environ.
Durant 1200 m il faudra serpenter dans le taillis, parfois avec facilité sur la laie elle-même, souvent avec difficulté ou agilité un peu à gauche ou un peu à droite…c’est tout l’intérêt de ce parcours : jouer à l’homme ou à la femme des bois !!!
Il a été testé en short et tee-shirt bras nus sans aucun dommage…mais patience et souplesse !
Après ces 1200 m, le tracé ramène à la lisière du champ que l’on suit sur 300 m avant de retomber sur la Rue de Platry, large voie agricole stabilisée, qui va rejoindre la D45a 350 m plus loin vers le sud.
Il n’y a plus qu’à longer cette route vers la gauche (Est) durant 600 m pour entrer dans Lesches et rejoindre son église, sur la droite.

 

 

3) Le bouclage rose   ( + 4300 m)
Il commence par un beau chemin en face de la petite descente précédente, chemin qui descend peu à peu vers le point bas du lieu-dit « Près du refuge », coté 42 m.

Cette partie est inondable dès que des pluies soutenues et/ou régulières se produisent, et on y trouve un pontonnement qui autorise le franchissement dans certaines limites. Ces limites peuvent être dépassées et il s’agit alors de marcher dans quelques centimètres à décimètres d’eau.
Soit en étant doté(e) de bottes, préventivement, bottes à porter de bout en bout de la randonnée ou bien à transporter dans un petit sac à dos et à chausser juste pour l’occasion.
Soit en décidant que les chaussures et les pieds seront trempés, et les garder ainsi pour les quelques kilomètres restant à parcourir.
Soit en ayant prévu des sandalettes ou autres chaussures »de bain » qu’il suffira de porter juste 100 ou 200 mètres avant de remettre les chaussures de marche portées à la main durant le franchissement. (avec petite serviette de séchage)
Soit encore en se déchaussant et marchant pieds nus avec précautions chaussettes et chazussures à la main (petite serviette de séchage à nouveau !)…Bref !
Mais, la plupart du temps, ça passera à sec.

 

Attention toutefois, le pontonnement n’est que partiel, et, s’il y a une inondation résiduelle, il faudra marcher dans le bas du champ qui peut être alors bourbeux.

Ce petit endroit franchi, plus ou moins amusant selon les personnes, on continue sur 600 m en passant sous une ligne à haute tension, pour atteindre une bande arborée qui marque les deux rives du Ru du rapinet.
Sa rive gauche est longée par un large chemin agricole qui est aussi l’entrée d’une zone de chasse souvent pratiquée dans la période légalement autorisée. Il s’agit aussi d’une propriété privée, le passage n’étant que toléré en petit groupe et avec discrétion, tolérance pouvant être déclinée à tout moment par les propriétaires, donc attitude très humble à adopter !

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Il suffira alors de suivre ce chemin sans aucun risque de s’égarer, qui longe les champs à niveau puis les traverse en remontant et amène au domaine de Platry après 1200 m de parcours agreste.
Une très grande discrétion s’impose alors.
Un grand chemin carrossable part alors vers le Sud-ouest permettant de contacter la Rue de Platry après 800 m.
On s’engage dans cette dernière vers la gauche et on rejoint la D445a en 650 m vers la zone du marais.

Il n’y a plus qu’à longer cette route vers la gauche (Est) durant 600 m pour entrer dans Lesches et rejoindre son église, sur la droite.

4) Le bouclage Vert ( + 5400 m)

Il commence par un beau chemin en face de la petite descente précédente, chemin qui descend peu à peu vers le point bas du lieu-dit « Près du refuge », coté 42 m.

Cette partie est inondable dès que des pluies soutenues et/ou régulières se produisent, et on y trouve un pontonnement qui autorise le franchissement dans certaines limites. Ces limites peuvent être dépassées et il s’agit alors de marcher dans quelques centimètres à décimètres d’eau.
Soit en étant doté(e) de bottes, préventivement, bottes à porter de bout en bout de la randonnée ou bien à transporter dans un petit sac à dos et à chausser juste pour l’occasion.
Soit en décidant que les chaussures et les pieds seront trempés, et les garder ainsi pour les quelques kilomètres restant à parcourir.
Soit en ayant prévu des sandalettes ou autres chaussures »de bain » qu’il suffira de porter juste 100 ou 200 mètres avant de remettre les chaussures de marche portées à la main durant le franchissement. (avec petite serviette de séchage)

 

 

Soit encore en se déchaussant et marchant pieds nus avec précautions chaussettes et chazussures à la main (petite serviette de séchage à nouveau !)…Bref !
Mais, la plupart du temps, ça passera à sec.

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Attention toutefois, le pontonnement n’est que partiel, et, s’il y a une inondation résiduelle, il faudra marcher dans le bas du champ qui peut être alors bourbeux.
Ce petit endroit franchi, plus ou moins amusant selon les personnes, on continue sur 600 m en passant sous une ligne à haute tension, pour atteindre une bande arborée qui marque les deux rives du Ru du rapinet.
Sa rive droite (la plus à l’ouest) est longée par un gros chemin agricole durant 2200 m. On a alors en permanence une bande boisée à main gauche et des cultures à main droite, jusqu’à longer une station d’épuration et déboucher sur la Rue de la Marne, dans le village de Jablines.

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Cette rue part vers le sud et remonte jusqu’au niveau de l’église en 250 m, en traversant le Ru du rapinet (ancienne vanne à crémaillère à voir sur la partie aval du pont).
Prendre alors à gauche la rue de Platry qui longe l’église, puis une école, et aboutit à la D45a après un parcours de 1400 m
Il n’y a plus qu’à longer cette route vers la gauche (Est) durant 600 m pour entrer dans Lesches et rejoindre son église, sur la droite.

 

 

Ce « Tour et détours de Lesches « offre de quoi réaliser des marches de 7, 8,9,10 km environ selon le parcours choisi en circuit simple.
Attention au parcours rouge, qui ne permet pas de marcher à une vitesse « normale » durant 1500 m environ, et qui réclame du temps, des précautions de progression, une certaine accoutumance au contexte broussailleux !

Mais il est intéressant de réfléchir à des combinaisons qui mettent à profit cet ensemble de détours…
Exemple : Vert + Rose + Rouge + Bleu… environ 15 km à faire en sens anti-horaire de préférence.
Les combinaisons sont de fait multiples !
Soit deux à deux ( une dizaine dans un sens , une dizaine dans l’autre sens)
Soit quatre à quatre (quatre dans un sens et quatre dans l’autre sens)
Parcours de forêt, de bois, de champs…c’est au choix !

Bonnes marches !

 

Et nous voilà à Lesches !

 

 

 

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