Le 400 ème article….du site ! 400

Le 400 ème article….du site ! 400

24 avril 2021 Randonnée Spéléologie 0

Le 400 ème article….du site !      400

On aurait bien aimé le rédiger relativement à une super sortie de week-end très aventureuse, dans des canyons, des grottes, des falaises, des montagnes ou sur la mer…mais cette vilaine limite kilométrique en vigueur ne l’a pas permis…
Cependant, les efforts conjoints de diverses fédérations sportives de plein air auprès du ministère des sports ayant produit un effet notoire en autorisant les déplacements dans tout notre département ou jusqu’à 30 km du domicile si département différent, pour groupe en club et encadré et dans la limite des activités concernées par la fédération tutélaire, nous avons pu, ô joie immense, gagner la forêt d’Ermenonville !

Malgré un peu d’ironie, ce site reste très agréable, et a l’avantage indéniable pour nous d’offrir un petit groupe rocheux au sein duquel un circuit d’étroitures a été développé à la fin du siècle dernier, et que nous entretenons régulièrement depuis plus de 25 ans déjà !
Ce dernier est donc un site d’entraînement à la progression en contexte de resserrement corporel, absolument en rapport avec l’activité spéléologique, dont chatières, laminoirs, boyaux et boîte-aux-lettres, autant de passages exigus, délicats à franchir, parfois traumatisants, et qu’une accoutumance entretenue permet d’aborder et franchir avec une certaine sérénité assortie de succès.

A la base, ce circuit compte 30 franchissements, du « facile » au « très difficile », sachant évidemment que ce classement est étroitement (…!) lié à la corpulence de chacune et chacun, à la dynamique personnelle, à la spatialisation générale, à la souplesse appendiculaire, et même à la tenue vestimentaire !
En l’occurrence, pour un enfant débrouillard de 5 ans, aucun de ces passages ne présente de difficulté !
Beaucoup plus difficile voire impossible pour 1,8 m et 80 kilos ou plus…
Ces passages sont tous « naturels », déjà présents dans les années 90, créés par la nature soit par empilements chaotiques de blocs de grès d’une ex-carrière d’exploitation de cette roche, soit par l’existence de poches de dissolution mises à jour dans la roche encaissante.
Il sont inégalement répartis entre les deux massifs séparés par une mini-vallée sableuse.

De par leur disposition et leurs conformations, certains sont sujets à des remplissages partiels par solifluxion du sable, dépôt de feuillages et brindilles, et aussi hélas, par des rejets de déchets de consommation humaine…

Cette année, heureuse surprise, quasiment aucun de ces déchets n’a été découvert, soit du fait d’une moindre fréquentation, soit parce que une certaine éducation civique fait peut-être son chemin dans les consciences, soit encore parce que des bénévoles dépollueurs sont passés par là peu de temps auparavant (???)
En tout cas, ce fut un constat très agréable : pas de déchets !
L’entretien reste simple, donc, juste à racler un peu le sol pour en ôter quelques aiguilles et pommes de pin et un peu de sable apporté là par le ruissellement.

 

Aucun animal désagréable n’y est remarqué, ni insecte, ni araignée, ni vers, mollusques ou reptiles…seuls de rares lézards courent sur les rochers, mais on ne les trouve pas dans les étroitures.
Le temps moyen passé à les franchir toutes en solo (quand on le peut) est de l’ordre de 1 heure pour les « rapides »…souvent beaucoup plus pour les autres !
(En fin d’article, descriptif des étroitures franchies ce jour dans le premier massif de rochers.)

Enfin, cette activité est agréablement complétée d’une petite randonnée de 5 à 10 km A/R selon l’itinéraire d’accès pédestre choisi, et de parcours de grimpe facile, de rocs en rocs. Le site se prête bien au pique-nique, ou à la sieste…très tranquille, esthétique.
C’est d’ailleurs ce qui ressort des commentaires recueillis auprès des membres de l’équipe du jour…
Zézelle, Roro, Liline, Koko, Mimi, Nico, Gigi, PiouPiou, Kiki et même Malia !

Commençons par Zézelle…

Après le trajet en voiture nous sommes arrivées dans la jolie petite ville d’ Ermenonville  à coté d’une forêt et de la Mer de sable,  c’était très joli. Ensuite nous sommes parties dans la forêt pour une petite randonnée qui nous a mis en forme.
Personnellement j’ai beaucoup apprécié et nous avons même vu une maison peut-être hantée, qui sait ?… et une cascade d’eau magnifique ainsi que beaucoup d’oiseaux et papillons.
Puis ce fut ma partie préférée, quand nous sommes arrivées dans un lieu avec des rochers et que nous avons fait un parcours d’escalade dans ces rochers…
C’était très cool !
Par la suite nous avons réalisé un autre parcours avec des étroitures à passer…je l’ai ai toutes franchies malgré qu’à un moment je n’arrivais plus à sortir. 😂
Puis nous avons refait le chemin en retour, donc une seconde petite randonnée qui était tout aussi bien que la première !
J’ai beaucoup aimé cette sortie.

Merci !

 

Poursuivons avec Gigi…

Allez, pour ce 400éme numéro, je me lance :Vendredi ‌23/04/21, vers 13h00, une troupe de 8 participants (es) et une petite chienne ( Malia ) se met en route pour Ermenonville : Faisant partie d’un club affilié à la FFS, la limite des 10 km hors département peut être dépassée sans toutefois excéder 30 km.Après 30 minutes de voiture nous arrivons au parking, s’ensuivra une petite randonnée d’environ 45 minutes. Ça y est, l’activité principale va pouvoir commencer Il s’agit d’effectuer des passages dans des étroitures, qui, à cet endroit  » Bruyères de Frais-vent « , sont nombreuses. Par contre, avant de s’attaquer au gros du morceau, un  » échauffement  » de petite grimpette est proposé. Pour jouer un peu plus, il est décidé que la progression se fera, tant que possible, en avançant de rocher en rocher sans mettre les pieds à terre. (C’est à dire sur le sable)
Tout le monde à l’air ravi, cet après-midi s’annonce bien ! Pendant que nous revenons à notre point de départ pour nous lancer dans la première étroiture, Kiki est parti devant pour les préparer.
Finalement, depuis 2 ans que nous n’étions pas venus, elles ne sont pas trop obstruées mais peut-être que d’autres pratiquants ont pourvu à entretenir le site ?
Nico, Mimi et Piou-Piou ont été les premiers devant ce premier obstacle et quand le reste de la troupe arrivera, ils auront déjà fait plusieurs allers/retours, surtout Piou-Piou, qui, avec sa petite taille ( Il n’a que 5 ans ), passe largement : limite debout et en courant, car pour lui, les étroitures n’en sont pas vraiment.Nous poursuivons notre chemin, devancés par Kiki qui dégage au fur et à la mesure les étroitures qui en ont besoin : rappelons que celles-ci sont sablonneuses, que le terrain est sec et qu’il n’y a pas de châtaignes et autres insectes…ça change de celles des grottes !
Certaines seront plus compliquées ou plus étroites et en fonction de l’envie et du physique ne seront pas pratiquées : On n’est pas l’armée et à S JV, rien n’est une obligation, comme dirait le président du club ! Vers 15h45, Kiki redécouvre une ancienne étroiture (encore fonctionnelle en 2002) laissée à l’abandon pour cause de remblaiement intentionnel et faute d’outillage pour la déblayer…sauf aujourd’hui…: il décide donc de la remettre à jour…Des cailloux obstruent le passage et malgré le pessimisme de Coco, il s’acharne : C’est pas pour rien qu’il est surnommé « La taupe  » !

Il est bientôt rejoint par Zézelle enthousiasmée de participer à cette opération de remise au jour. (NDLR :Une future adepte de la désobstruction peut-être ?)

Vers 16h15, avec leurs efforts combinés, cette ancienne étroiture abandonnée vient rejoindre celles déjà en pratique !

Nous en profitons pour faire une pause goûter sous un soleil radieux pendant que Malia quémande à droite à gauche et que Tony fait un semblant de bronzette.

Nous reprenons notre parcours et, sur la fin, peut-être à cause de la fatigue, les 2 dernières étroitures mes semblent plus difficiles : d’ailleurs, l’une d’elle me résistera et seules les plus menues passeront. Même Nico, plus svelte que moi, mais un peu plus grand, ne parviendra pas à passer.

La dernière étroiture se profile et les candidats (es) sont moins nombreux (ses ), conjonction de la fatigue, et de la lassitude : cela est parfait dans le timing car il est 17h15 et il faut maintenant retourner aux voitures.

Nous aurons passé 2h45 sur site dans la joie et la bonne humeur, sous une température clémente : enfin un moment de liberté relative en oubliant tout le reste !

Merci à toutes et tous, avec mentions spéciales à Piou-Piou, qui malgré des petits chouinements au départ, a eu un comportement  » exemplaire  » par la suite, pédalant pendant plus de 6 km, et jouant dans les étroitures comme s’il avait fait ça depuis toujours ( Rappelons qu’il n’a que 5 ans ! ), à Zézelle pour sa formation d’aide-taupe de 1er degré, à Roro qui a moins pratiqué, mais qui a fait la photographe (environ 400 photos, dont beaucoup de Malia, comme c’est étrange… ), à Kiki pour nous avoir encore entraînés dans une sortie sympathique et à tous les autres pour leur présence.

Vivement le prochain rendez-vous, en espérant encore, encore et encore, plus de liberté : la vraie vie d’avant, quoi !

Gigi, arénicole de taille supérieure, en apprentissage constant.

On continue avec Liline…

Nous sommes allés faire une petite randonnée sous un soleil radieux…
Dans un premier temps nous avons marché dans une forêt très sympathique, il y avait des montées,  des descentes et même un lac c’était très beau. Dans un second temps nous sommes arrivés à des rochers et à un petit endroit rempli de sable blanc.
Nous y avons fait un parcours ou il fallait escalader les rochers et même passer dans des petites étroitures…
C’était très amusant !

On reprend avec Mimi…

C’est avec grand plaisir que nous partons avec SJV à Ermenonville, car en plus ce sera une première aventure pour Piou-Piou.

La balade d’échauffement est digne de cette forêt, avec petits sentiers forestiers sympathiques entrecoupés de belles grosses montées rocheuses.
Piou-Piou a du mal a démarrer mais va vite se prêter au jeu.
Arrivés aux rocs nous commençons par le jeu de grimpe, rocs de toutes tailles, rien ne nous arrête.
On joue même au jeu « le sol c’est de la lave ».
Piou-Piou s’en sort plutôt bien, en mode toboggan principalement.

Le site est vraiment beau ; rocs, pins, sable, lézards, on se croirait presque dans le Sud.

Après un petit ravitaillement en eau nous voilà repartis en mode « étroitures ».
Le terrain est parfait !!! Du sable bien moelleux sous les rocs !!! Et ça change tout, beaucoup moins de bleus à l’arrivée ! Chouette.
De belles étroitures de tout genre, au moins une quinzaine différentes, parcourues,  pour certaines, dans les deux sens.

On pratique dans la bonne humeur collective, les encouragements et les blagues.
Piou-Piou adore tellement ça qu’il a dû faire chaque étroiture 4 fois au moins…
Certaines nous auront donné du fil à retordre et d’autres ne passeront pas. Mais dans l’ensemble on a bien pratiqué.

Un retour toujours sous le soleil, sans se perdre malgré les blagues de Cri-Cri.
Une très bonne après midi,

A refaire sans hésitation !

Mais Nico n’est pas en reste :

C’est avec grand plaisir que nous nous sommes retrouvés ensemble pour aller nous entraîner dans des étroitures. Il est toujours impressionnant de se rendre compte qu’on  arrive à se faufiler dans des petits passages de quelques dizaines de cm de large…

Et ce, en plus d’avoir le grand plaisir de faire une petite randonnée en forêt parce que se garer tout à côté c’est trop facile pour Kiki 😊 les bons moments ça se mérite !!! Et cela nous fait un parfait échauffement.

 

Une fois arrivés à notre lieu de « villégiature », nous nous sommes lancés dans les rochers. Par-dessus et par-dessous , dans un sens, puis dans l’autre, nous n’avons rien oublié.

Certains passages nous ont donné du fil à retordre et je n’ai pas réussi à les franchir tous… des fois ça ne passe tout simplement pas !!!

Ce n’est pas grave, on rigole bien en félicitant ceux qui y arrivent et on s’amuse bien en plein air sous un grand soleil.

Un grand merci à tous pour cette belle journée à laquelle j’ai été très content de participer.

Félicitations pour le 400ème article du site à la SJV.

 

Même Piou-Piou a son mot à dire !

« J’ai bien aimé, j’ai trouvé ça un peu dur, j’ai trouvé ça très drôle et même pas fatiguant.
On est bien passé sous les rochers. 
Mais je me suis fait un bobo « 
(NDLR : une petite écorchure)

Les sorties avec la SJV ça peut laisser des petits bleus, mais ce qu’on retient surtout ce sont les bons moments passés ensemble.
A une prochaine fois !

 

 

Quant à Koko, que nous dit-elle ?

1ère sortie au delà de 10 km depuis bien longtemps en groupe SJV.
Direction la forêt d’Ermenonville où il y a des rochers comme à Fontainebleau…mais en bien plus modeste.
Objectif de la sortie : s’entraîner à grimper et se faufiler dans des trous de souris dits étroitures dans le jargon spéléo. 
 
Ceci pour s’amuser mais aussi pour entraîner notre corps à ce genre d’exercice sans appréhension quand on doit le faire sous terre dans des grottes où la seule visibilité est celle de notre frontale.
Cet entraînement est donc aussi une expérience qui permet d’enlever les peurs en milieu plus hostile. 
 
Ceci étant c’est avec beaucoup de bonheur que je retrouve ce coin de forêt.
2 ans déjà que nous ne sommes pas venus ici.
Joie de se reconnecter à la nature printanière. 
De voir des fleurs sauvages blanches, jaunes, violettes colorer les sous bois.
De traverser les grandes allées forestières bordées d’arbres recouverts de leurs jeunes feuilles tendres. 
 
De sentir la vibration des ions régénérant nos corps et nos cœurs fatigués autant par l’hiver que par les contraintes de confinement en ville.
 
Joie d’être avec ce groupe totalement hétéroclite, allant du Piou-Piou de 5 ans aux adultes vieillissants très en forme en passant par les ados et les jeunes parents, sans oublier notre toutou un peu fou, qui va finir par faire office de mascotte. 
De rire ensemble à faire des efforts avec les encouragements de tous, avec humour, moqueries gentilles et beaucoup de bienveillance sur les envies, appréhensions, pas envies de chacun-e.
Ce sentiment de respect et de confiance sans jugement qui donne le ton et la place unique à tous. 
 
On découvre, le parcours de rochers, puis notre Kiki national œuvre à remettre en état les étroitures.
Ce qu’il considère être sa mission du jour, au delà de la sortie en elle-même 
Zézelle se fait un plaisir de mettre la main à la pâte.
Je m’étais dévolue photographe, comme à mon habitude, mais ayant très envie de jouer à ramper, c’est avec plaisir que j’ ai donné la mission à Roro, qui, elle, était ravie de nous surprendre dans nos contorsions, grimaces et rires à l’appui.
Elle en a aussi profité pour faire un « shooting-photo » de Malia, son toutou mascotte. 
 
Un qui s’est vraiment éclaté et qui a été formidable c’est notre Piou-Piou,…il a quand même fait ces 7.4km, en marchant et en pédalant sur son vélo pris pour l’occasion, couru tout l’après-midi, sauté, escaladé, rampé, et tout ça avec bonne humeur et enthousiasme.
 
Voilà, belle balade dans la nature en plein réveil et épanouissante de fraîcheur, le tout avec une compagnie bien sympa… Le bonheur simple de la vie, avec même quelques débats philosophiques existentiels et culturels sur le chemin de retour pour garder l’esprit en éveil après celui du corps.
 
Merci à tous et à toutes.
 

Quelques mots de la petite dernière…Roro ! 

J’ai beaucoup apprécié la randonnée même si dans les montées c’était dur. On a trouvé comme une maison hantée et j’y ai vu une peinture effrayante ! Ensuite on a continué à marcher et on a fait un parcours sur des rochers qu’il fallait escalader ou sauter…après comme j’étais fatiguée je n’ai pas voulu faire le parcours sous les rochers (Mais j’en ai fait un petit bout quand même vers la fin…) et à la place j’ai eu la mission de prendre les photos.

Elles sont magnifiques et je suis plutôt fière de moi. (NDLR : Elle a bien raison ! )
 
 
 
 
 
 
Et enfin, l’avis de Malia, propos recueillis par Kiki : (Traduction par l’Office Canin International de l’Expression Animale )

ouah , ouaf, wif  aï aï, aou, bou bou grr, hum, kaï, hou hou, ouaou, ouap rouaf,  rouah wouf wraou roun, hou hou, snif,

Je n’aime pas beaucoup les voyages en voiture, surtout en restant clouée au sol, car je ne vois rien.
Et puis il y a ce type, là, juste à côté, qui n’arrête pas de bouger et de tourner un volant, ça doit être encore un de ces instables…on vit dangereusement…
ouah , ouaf, wif  aï aï, aou, bou bou grr, hum, kaï, hou hou, ouaou, ouap rouaf,  rouah wouf wraou roun, hou hou, snif hou hou, ouaou, ouap rouaf,  roua…PFFF !
Enfin on arrive, je vais pouvoir me dégourdir les pattes…et encore, avec cette saleté de laisse ! Pensez-donc ! On m’emmène dans une forêt et on me tient en laisse…vraiment du grand n’importe quoi ! Pffff !
aï aï, aou, bou bou grr, hum, kaï, hou hou, ouaou, hou hou, ouaou, ouap rouaf,  roua ouah , ouaf, wif  aï aï,
Bon…un peu plus loin on m’ a lâchée, j’ai pu renifler tout ce qui traîne…purée de nonosse, c’est dingue ce qu’il peut y avoir d’odeurs intéressantes là-dedans ! J’en ai la truffe toute joyeuse !
ouaou, ouap rouaf,  rouah wouf wraou roun, hou hou, snif… aï aï, aou, bou bou grr, hum, kaï, hou hou, ouaou,
Zut ! Encore une route, on va me remettre cette foutue laisse…vraiment pénible, pas moyen de profiter de la vie comme on veut…on est en République quand même, et le droit d’aller et venir librement inscrit dans la Constitution, hein, il est où le droit d’aller et venir librement, HEIN ? IL EST OU ?
Encore des mensonges d’Hommes ça …
aï aï, aou, bou bou grr, hum, kaï, hou hou, ouaou, ouah , ouaf, wif  aï aï, aou, bou bou grr, hum, kaï, hou hou, ouaou, ouap rouaf,  rou
J’en profite quand même, j’ai même pu laper de l’eau de pluie, dans les grosses flaques, j’adore ça ! Plein de  bactéries, de champignons, de protozoaires, de résidus de toute sorte, urine de sanglier, crotte de lapin, hmmmmm ! Chiennement mieux que la minérale plastifiée ou la javellisée du robinet.
ouah , ouaf, wif  aï aï, aou, bou bou grr, hum, kaï, hou hou, ouaou, ouap rouaf,  rouah wouf wraou roun, hou hou, snif hou hou, ouaou, ouap rouaf,  roua…PFFF !
Ce qui est sympa, c’est que je fais des rencontres…j’en déduis que je suis sur un site naturel de rencontres naturelles, y’en a un qui m’a bien plu, avec un peu de pot il sera encore là quand on va revenir…Un super cocker roux avec des yeux, des yeux….j’en rêve encore.
Tiens…ils s’arrêtent tous…on doit être arrivés. Voyons un peu…Ca m’a l’air sympa ce coin, on peut grimper et courir partout et même se cacher…hé, hé hé, je vais les faire crier mes maîtresses…j’aime bien quand elles crient mon nom…Malia ! Malia ! Malia viens ici…Malia !  MALIA ! MAAAALIIIIAAAAA !  Hé, hé, hé…ça me prouve qu’elles m’aiment bien !
hou hou, ouaou, ouap rouaf,  roua ouah , ouaf, wif  aï aï,

Qu’est-ce qu’elles ont encore inventé…? Sauter de rocher en rocher…elles se prennent pour des chamois ou quoi ? Pourquoi ne pas marcher dans les chemins comme tout le monde, hein ? Pourquoi ?
ouaou, ouap rouaf,  rouah wouf wraou roun, hou hou, snif ! aï aï, aou, bou bou grr, hum, kaï, hou hou, ouaou,
Hou là…ça devient de pire en pire…les voici qui se traînent par terre pour passer dans des trous de souris…complètement schtarbées  aujourd’hui…
Çà doit être le soleil…en tout cas, moi, je m’amuse avec mon petit corps de starlette, je passe là-dedans comme une anguille, moi, un chien !
Et je les vois qui peinent, qui grimacent, qui suent et même qui rient de tout ça,… complètement masos !
Bon…pas grave, parce qu’on me caresse quand même, on m’abreuve, on me parle (je ne comprends rien, mais je fais semblant, avec mon regard qu’elles interprètent comme bon leur semble) tout va bien…Et alors moi, je me marre, parce que passer là-dedans, c’est un vrai jeu, comme pour le petit qui est là avec moi, un petit rigolo…
 
ouaou, ouap rouaf,  rouah wouf wraou roun, hou hou, snif. aou, bou bou grr, hum, kaï, hou hou, ouaou, ouap rouaf,  rou
Ce qui est super c’est que, pour le sable qu’on se colle partout, moi je me secoue la peau un bon coup, je me clapote les oreilles, et hop ! Toute propre !
Paraît que j’ai eu une tique…on n’a pas arrêté de me tripoter la peau partout, et puis le grand type qui gigote tout le temps s’est approché avec ses grosses mains sales sur ma jolie peau blanche, et il a fait un truc bizarre, comme s’il cueillait des cerises, en tirant d’un coup sec…ça m’a fait un peu mal, mais je ne lui en veut pas…ce n’est jamais qu’un homme comme un autre. Tous les mêmes…
On a fini par rentrer, heureusement parce que j’ai oublié mon masque et que je n’ai pas d’attestation, même pas de tatouage d’identité…presque bonne pour la fourrière municipale..
.hou hou, ouaou, ouap rouaf,  roua aï aï, aou, bou bou grr, hum, kaï, hou hou, ouaou,  ouah , ouaf, wif  aï aï,
Sur les chemins il y a eu des vélos…j’aime pas les vélos. Mais je les ai méprisés, même pas aboyé, ils ne méritent pas ma voix…pauvres minables !
Chic ! Encore des copains qui arrivent…c’est pas le cocker roux…profonde déception…mais il y en a eu un nouveau plutôt bogosse, et très joueur, on a chahuté un peu, mais je sais comment ça finit ces trucs-là…alors j’ai pris mes distances. Je ne vais quand même pas gâcher ma jeunesse pour une amourette de passage, hein,  quand même…!
On a retrouvé le coin plein d’odeurs qui font rêver, j’ai bien senti mes instincts de chasseuse qui me chatouillaient le cerveau, ça sentait le mulot, le lapin, le faisan…et même le cerf et le sanglier, mais ces deux-là ne sont pas pour moi !!!
ouaou, ouap rouaf,  rouah wouf wraou roun, hou hou, snif ! hou hou, ouaou, ouap rouaf,  roua  aou, bou bou grr, hum, kaï, hou hou, ouaou, ouap rouaf,  rou
Et voilà cette horrible voiture…finie la fête ! Allez, j’en profiterai pour piquer un roupillon…
aï aï, aou, bou bou grr, hum, kaï, hou hou, ouaou,
Quelle vie de chien…et pour une chienne c’est vraiment pénible…encore un sexisme lexical !
 

DESCRIPTIF des étroitures du premier massif.

  1. Passage des Sables Jaunes , tout en longueur sortie remontante  F
  2. Le Couloir Bifide, deux entrées montante ou descendante, et une sortie sur roche  PD
  3. Le Petit Tunnel, chatière entre rochers rebondis   F
  4. Passage du Masseur Tendre, lucarne suspendue entre blocs.   PD
  5. Le Grand Tunnel, boyau elliptique.  PD
  6. Le Goulet du Surplomb, pseudo-laminoir.  PD
  7. La Cheminée du Tour, passage remontant entre deux blocs, opposition. PD
  8. Le Passage de la Cahute, se fait à quatre pattes. F
  9. Le Défilé de la Fracture, passage à faire en opposition entre faces planes de blocs  PD
  10. Le Raccourci du Blaireau, se fait par  eux qui évitent le N°11  F
  11. Le Grand Œil, lucarne suspendue dite « sévère « , ramping délicat   D
  12. Le Passage de l’interface, où l’on se faufile debout  F
  13. La Porte des Charbonniers, surmonte des emplacements de feux, se passe accroupi   F
  14. Le Passage du Pique-nique , donne accès à la grande dalle supérieure F
  15. La Chicane de l’An 2000, en creux avec rochers en relief,   AD
  16. Le Goulet des Goulots, sous roches recélant souvent des bouteilles de verre F
  17. Le retour des Poivrots, parallèle au précédent, avec lui aussi des débris de bouteilles F
  18. La Coulée des Aiguilles, souvent tapissée d’aiguilles de pins F
  19. La Petite Cheminée, chatière « boîte-aux-lettres » AD
  20. L’Arcade du Renard, passage à ramper rectiligne et pentu  F
  21. La Chatière au Triangle, passage exigu en forme de triangle  AD
  22. Le Boyau des Puants, couloir à deux issues dont une très sévère…AD
  23. La Chatière de la Racine, avec grosse racine d’arbre,  F
 

 

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