Montgé-en-Montagne (77) 474

Montgé-en-Montagne (77) 474

19 décembre 2021 Randonnée 0

Montgé-en-Montagne (77)      474

Ne cherchez pas ce village dans les listes des communes situées en Seine-et-Marne… il n’existe que dans les pas de randonneurs ou marcheurs un peu particuliers…
Des gens qui tentent de créer un parcours « montagnard » là où les plus grandes dénivelées sont de l’ordre de 80 mètres au plus !
Qui tentent de trouver de la pente entre 30% et 50% dans une région « platounette »… sans devoir grimper des escaliers d’immeubles !
Ces gens qui vont dénicher à moins d’une demi-heure de chez eux un coin forestier tranquille où l’on passe allègrement de 80 m à 200 m en 500m soit 40% en moyenne.
Sur un terrain meuble plus ou moins glissant et agrémenté de quelques obstacles.
Il leur suffira alors de parcourir des zig-zags selon les plus fortes pentes pour cumuler de la dénivelée, et bien sûr de la distance.

C’est ce à quoi se sont consacrés quatre marcheurs de SJV, très peu chargés, une vingtaine de kilomètres et près de 1000 mètres de dénivelée en 4 heures, ce qui est aussi raisonnable qu’honorable !
La grande butte arborée de Montgé-en-Goële, renommée ici Mongé-en-Montagne pour l’occasion, présentait le profil idéal pour cette simili-randonnée montagnarde.
Le temps était frais, mais aucune précipitation, aucun vent, la forêt d’une tranquillité totale, avec des paysages brumeux çà et là.
Mares et fossés étaient bien remplis, les sources sourdaient, les ruisselets couraient !
On a quand même « jeté un petit œil » sur le Signal de Montgé :
Il mesure 16,50m et fut installé par l’Armée en 1889 pour les besoins télégraphiques
Cette tour étroite sera surmontée d’une plate-forme en bois, car elle servit de tour d’observation pendant la 1ère guerre mondiale.
Elle a aussi servi de repère géodésique de l’IGN.
Et aussi un regard sur le centre hippique, la chapelle et le parc de l’ex-château de Saint-Thibault (1850) qui avait une certaine allure avant d’être complètement éliminé vers 1970.
On devait sa conservation jusqu’en 1950 au baron André Eichthal. 
Le château de St Thibault (disparu vers 1970 donc), avec parc à l’anglaise, planté de rhododendrons  et de nombreuses essences d’arbres.
La propriété possède également une chapelle (récemment restaurée) où se trouvait la statue funéraire de Jean de Chabannes, comte de Dammartin, et une ferme avec des dépendances faisait également partie du domaine…(en cours de travaux, bâtiments partiellement bâchés actuellement).

Son épouse y fera réaliser une allée cavalière, plantée de 252 platanes , une allée conservée encore aujourd’hui en partie.

On aura aussi remarqué l’affaissement du gisement de gypse en contrebas de la D41 (perte du Sépulcre explorée par SJV mais sans suite pénétrable humainement), le joli collecteur d’eau chargé de lentilles d’eau et l’étang qui le termine.
Un petit circuit par Cuisy frôlera les habitations décorées pour les fêtes !

Au final, une sympathique « promenade » sportive d’entretien vécue dans la joie et la bonne humeur selon les us et coutumes de SJV !

Dont le retour nocturne, bien sûr !

 

 

 

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