Promenade nautique des 11 moulins 747
Promenade nautique des 11 moulins 747
C’est l’histoire d’une petite équipe mixte et transgénérationnelle qui s’est lancée dans une aventure nautique par une journée de mai, avec trois bateaux à pagaies, sur une petite rivière de Seine-et-Marne.
Sans peur et sans reproche, partie pour couvrir 19 kilomètres sur une eau à très faible courant (donc impliquant beaucoup de pagayage) et riche en obstacles potentiels à raison d’un tous les deux kilomètres en moyenne !!!
Nous laissons les protagonistes s’exprimer en retour…
Une sortie hors de tout et du temps : « Tous les moulins de mon coeur »
Qui ne connaît pas le Grand Morin ?
Comme je l’avais écrit pour le canal de l’Ourcq, combien de centaines, voire de milliers de fois l’avons-nous vu, traversé, ce qui est encore plus mon cas car ma grand-mère est née à Couilly-Pont-aux-Dames, sa sœur y vivait et j’y ai passé de nombreux moments, et que, de surcroît, j’ai travaillé à Condé-Sainte-Libiaire.
Ce faisant, j’ai encore le souvenir que le Grand Morin en crue nous obligeait à faire un détour par Saint-Germain-sur-Morin.
Ce faisant, j’ai encore le souvenir que le Grand Morin en crue nous obligeait à faire un détour par Saint-Germain-sur-Morin.
Mais, comme pour le canal de l’Ourcq, nous avons vécu et vu les choses « de l’intérieur ». Nous ne sortons pas de la Caverne de Platon, nous y entrons. Mais le résultat est le même, nous avons une autre vision des choses, en l’occurrence cette rivière, la vie qu’elle héberge, la présence humaine au travers des constructions qui la bordent, et notamment les moulins rénovés à d’autres destinations. Et comme dans son allégorie, nous avons accès à de nouvelles connaissances.
Une sortie paisible dans un environnement paisible, un temps ensoleillé favorable, concourent à aiguiser l’essentiel de nos sens, systèmes de la perception, tels que définis notamment par Aristote.
Notre taux d’adrénaline monte néanmoins, en tout cas pour moi, à l’approche des moulins, et donc des barrages qui guident l’eau vers les biefs alimentant les roues à aubes.
Initialement, Chris nous avait indiqué que nous aurions sûrement à porter les embarcations pour franchir plusieurs de ces derniers, mais son expérience conduisit à ce que nous les franchissions sans vrai portage, sauf un.
A chaque obstacle nous attendons sagement sa décision, issue de son œil aguerri pour œuvrer ainsi, et ce au meilleur endroit pour passer.
Et comme je parlais de « sens » précédemment, cet œil est précieux. En effet, si le niveau de l’eau assez élevé nous assure une aisance de flottaison, il a pour inconvénient, ajouté à l’opacité du flot, de cacher les rochers, donc risques de dessalage, même si cela s’applique généralement aux voiliers, mais aussi d’endommager nos embarcations.
Nous traversons une sorte de fête dont je n’ai toujours pas trop compris le sens et l’objet, d’autant plus qu’on tente de nous imposer des contraintes, sans même penser à nous offrir une coupe de champagne.
Le savoir-vivre se perd de nos jours 😉. (NDLR : Le Moulin Jaune, jardin extraordinaire)
Le savoir-vivre se perd de nos jours 😉. (NDLR : Le Moulin Jaune, jardin extraordinaire)
Nous arrivons à Crécy-la-Chapelle, où Catherine de Médicis possédait une résidence.
Si je l’évoque, c’est que je m’intéresse de très près à « L’aqueduc Médicis », qui de Rungis à l’Observatoire, alimentait Paris en eau dès le début du XVIIème siècle. Des visites sont possibles. À creuser 😉.
Si je l’évoque, c’est que je m’intéresse de très près à « L’aqueduc Médicis », qui de Rungis à l’Observatoire, alimentait Paris en eau dès le début du XVIIème siècle. Des visites sont possibles. À creuser 😉.
Daniel Ceccaldi est originaire de Crécy, Michel Houellebecq y a passé une partie de son enfance, la famille Panhard (les autos) y réside depuis la Révolution…
Crécy est une petite Venise (de la Brie), traversée par pas moins de quatre cours d’eau, dont un canal. Un peu comme à Bruges, mais sans les chocolats…
La traversant, nous passons sous des petits ponts, y compris de bois.
Des moulins, des petits ponts de bois… je ne peux m’empêcher de penser à Michel Legrand et Yves Duteil
Ce dernier, connu comme chanteur, fut aussi maire de Précy-sur-Marne, une commune plus en aval.
J’ai eu l’honneur de les rencontrer tous les deux, et n’ayant pu respecter une promesse au premier, je tiens à lui rendre hommages dans ces lignes.
Ce dernier, connu comme chanteur, fut aussi maire de Précy-sur-Marne, une commune plus en aval.
J’ai eu l’honneur de les rencontrer tous les deux, et n’ayant pu respecter une promesse au premier, je tiens à lui rendre hommages dans ces lignes.
Déjà, avec Chris, nous fredonnions « Tous les moulins de mon cœur ».
L’école est finie…
Sheila, pour la fin !
Nous arrivons à Couilly, et après être allés rechercher le véhicule et sa remorque nécessaire au transport de nos embarcations, nous chargeons ces dernières, et, une fois fait, retournons à la base pour certains, à savoir chez Chris.
J’ai adoré le coup des vingt-sept planches numérotées 😉.
Ce nombre « 27 » souvent associé à des initiations ésotériques, où l’individu est amené à transcender le monde matériel pour se connecter à une réalité plus profonde ou comme un nombre sacré, marquant un passage vers une compréhension plus élevée de l’univers.
Dans son garage, on planche là-dessus… 🙂 !
Nous arrivons à Couilly, et après être allés rechercher le véhicule et sa remorque nécessaire au transport de nos embarcations, nous chargeons ces dernières, et, une fois fait, retournons à la base pour certains, à savoir chez Chris.
J’ai adoré le coup des vingt-sept planches numérotées 😉.
Ce nombre « 27 » souvent associé à des initiations ésotériques, où l’individu est amené à transcender le monde matériel pour se connecter à une réalité plus profonde ou comme un nombre sacré, marquant un passage vers une compréhension plus élevée de l’univers.
Dans son garage, on planche là-dessus… 🙂 !
Une belle journée, profitable à tout le monde je pense, et notamment aux enfants nous accompagnant, une journée qui mêle activité physique et sportive, plaisir et dépaysement. Comme disait Coluche : « je suis content d’être content ».
Désolé d’avoir dérogé à la règle, mais malgré les précautions vestimentaires que j’avais prises, et ce que la majorité attendait, voire encourageait parfois, je ne suis pas tombé à l’eau…
Je vous présente mes plus plates excuses 😉.
Je vous présente mes plus plates excuses 😉.
Dom-Tom (pour les intimes territorialistes !)
Tout d abord je tenais à vous remercier tous de ce chaleureux moment que nous avons passé ensemble, une nouvelle fois bien accompagnés par le soleil. Avec la SJV, il ne pleut pas!
Après une arrivée parfaitement chronométrée, nous avons pris les trois canoës pour une petite journée de navigation…
Nous avons descendu une section du Grand Morin avec une belle équipe sachant apprécier un environnement magnifique sous un beau soleil.
Les traversées d’ obstacles ont été au top, pimentant parfaitement la descente tranquille mais assez sportive en canoë lourd.
Nous n’avons pas réussi à enlever totalement un embâcle qui nous a barré la route mais cet essai semi-infructueux fut intéressant aussi.
Anthony et moi avons vraiment beaucoup apprécié ce petit voyage.
Merci à vous d’avoir compensé mon oubli de vivres dans ma voiture en partagent vos victuailles avec Antho et moi.
On a une nouvelle fois passé un super moment avec la SJV, un grand bravo et merci à tous.
Amicalement,
Nicolas ni Coca, très las le soir…