Exploration de la Carrière C 027-SJV 506

Exploration de la Carrière C 027-SJV 506

19 février 2022 carrières diverses 0

Exploration de la Carrière C 027-SJV     506

En suite logique d’une opération de prospection ayant porté sur 53 ex-exploitations souterraines, SJV s’est programmé une série d’explorations de chacune d’elles, du moins celles visitables.
Pour certaines, des autorisations de propriétaires seront requises.
Par exploration, on entend une visite soignée, sachant qu’aucune de ces carrières n’est inconnue, au contraire, c’est-à-dire visant l’observation de divers éléments, notamment :
– Les éléments pétrologiques
– Les éléments stratigraphiques
– Les éléments paléontologiques
– Les éléments cristallins dont concrétions
– Les éléments techniques industriels
– Les éléments techniques agricoles
– Les éléments tectoniques
– Les éléments biologiques (Faune, Flore, Fungi )
– Les éléments de dangerosité
– Les éléments esthétiques et/ou artistiques
– Les éléments historiques
– Les éléments des marques contemporaines
– les éléments patrimoniaux
– Les éléments hydrologiques
– Et autres, le cas échéant.

L’essentiel des données est capté en jouant sur la photographie et la mémoire humaine, parfois noté et mesuré, puis transcrit sous forme de résumé illustré. Aucune coordonnée  n’est rendue publique, toute incitation à visiter étant exclue, et SJV se dégage de toute responsabilité en cas d’investigation sans son accompagnement.
Ces travaux, sans aucune prétention, qui côtoient d’autres publications souvent bien meilleures, ne sont publiés que pour abonder, donner aux lectrices et lecteurs des commentaires et images d’endroits où ils n’iront peut-être jamais, d’une part, mais aussi pour contribuer à la mémoire de ces lieux et de ceux et celles qui y travaillèrent durement tout ou partie de leurs vies, au service de leurs employeurs, de leurs concitoyens, de leurs villages, villes, régions et pays.
Une grande partie du patrimoine immobilier, notamment religieux, de la France leur est en effet dû.

 

Les sites ne seront pas nommés (quand ils ont un  nom connu et avéré) mais seulement codifié selon un référentiel SJV connu de ses seuls adhérentes et adhérents.    (C…-SJV)
Leur exploration peut être totale (généralement celles à taille « humaine ») ou partielle (Généralement celles ayant un schéma géométrique rationalisé) , ou encore périmétrique seulement (celles qui sont immenses et sans schéma géométrique régulier, d’évolution « anarchique », souvent sur un ou plusieurs siècles !)

Pour initier cette opération d’explorations nous avons commencé par la C027-SJV, choix arbitraire s’il en est, que nous savions de peu d’étendue.

 

 

La C 027-SJV

Se développe dans du calcaire Lutétien (- 41 à – 48 millions d’années) sur 12 à 15 m de hauteur, et a été en grande partie reprise à ciel ouvert.
Plusieurs de ses cavages géants ont été obstrués par des  amoncellement de blocs grossiers ou des montages de masses parallélépipédiques impressionnantes, pesant chacune environ 2 tonnes…

 

Néanmoins, son accès reste extrêmement facile par d’autres entrées tout aussi grandes mais moins visibles des chemins battus.
Dans son aile la plus au Sud, on trouve des « mezzanines » de remblais de carrier, des bancs calcaire étagés, une vieille carcasse de camion, il ne reste que quelques décamètres de galerie, et la lumière du jour parvient quasiment partout

Dans son aile Nord, on trouve des galeries encore structurées sur plusieurs niveaux, peu profondes, dont une partie occupée par un tractopelle bloqué et de gros tas de déblais, et dont le ciel s’est peu à peu dégradé laissant apparaître une stratification de décollement étagée aussi esthétique qu’inquiétante !
L’autre partie a été patiemment aménagée en  loges étagées, avec des terrasses faites de blocs plus ou moins taillés.
Table et bancs rustiques tout en pierre, jolie sculpture pariétale d’un petit château, petite collection hétéroclite d’objets trouvés, allant de la poupée rose à la pancarte de travaux publics en passant par un petit piège à mammifères…et grand balcon donnant sur une grande zone encaissée naturellement re-végétalisée.
Un passage bas donne accès à des vestibules dont un à usage d’ossuaire animal.

Son développement est de l’ordre de deux hectomètres, environ.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *