GigiKoko à Champagny/Pralognan 323

GigiKoko à Champagny/Pralognan 323

29 août 2020 Via ferrata 0
GigiKoko à Champagny/Pralognan   323
 
La  série des 10 articles GigiKoko (322 à 331) résumant des activités menées sur deux semaines pas des membres de SJV, hors-cadre du club, ayant acquis une autonomie et une expérience suffisantes pour voler de leurs propres ailes…c’est l’un des principaux objectifs du club ! Ils ont été rédigés « à chaud », livrés tels quels…

 Lever à 6h45 avec le jour et l’humidité.

Il a plu cette nuit mais on n’a pas eu froid. 
Le ciel est clair et cela nous amène de la bonne humeur. 
 
Le temps de se préparer et ranger le bivouac nous décollons à 8h 20 pour rejoindre le départ de la via à 8h30.    
 
Cette via a 2 itinéraires. Un PD et D. 
Nous choisissons le D. 
Prise d’un chemin qui monte progressivement vers la paroi. 
Il y a des mains courantes mais pas la nécessité de les utiliser. 
Et puis au bout de 20 minutes nous sommes face à la paroi. 
 
Ce qui est intéressant c’est que se sont surtout des prises naturelles. 
Une 1ère grimpette assez aisée avant de prendre un chemin raide plutôt « rando » avant d’arriver sur une crête rocheuse bien raide. 
Seule vraie difficulté du parcours. 
 
Le paysage est magnifique, cette vallée de Champagny qui au fil du temps à su garder tout son charme… Vive les parcs nationaux pour ça. 
 
Et puis nous voilà au bout en 1h. Nous reste encore une belle grimpette bien raide de 20 minutes, avant d’arriver au sentier.
Papillons, belles fleurs et oiseaux nous distraient, sur le sentier. 
 
Il va nous falloir une bonne heure pour redescendre sur un sentier en à-pic que nous avons pris il y a 18 ans avec les enfants… Le temps passe. 
Ce chemin comporte une passerelle aujourd’hui très sécurisée qui a l’époque était une simple planche en bois au ras du torrent. Nous avions eu du mal à la franchir comme pas mal de gens d’ailleurs !
 
Il est midi quand nous retrouvons la voiture. 
Et départ pour Pralognan après des courses rapides pour manger. 
 
Nous arrivons aux Fontanettes… Et faisons confiance à madame GPS car nous ne voyons pas de panneau indiquant la via. 
La Cascade de la Fraîche est classée TD. 
Nous finissons par arriver sur un parking où nous faisons notre pose pique-nique avant de faire 20 minutes de chemin et d’arriver enfin sur le terrain. 
 
Beaucoup de monde pour admirer cette cascade très tumultueuse.
Nous descendons un dernier chemin avant de passer la passerelle… Et de se rendre compte que finalement il y a un accès beaucoup plus rapide par Pralognan-village.!
 
Enfin, pas grave, nous sommes tout contents de l’avoir trouvée. 
Ça démarre au pied de la cascade et c’est un peu humide. Toutefois la roche n’est pas glissante. 
Gigi passe devant et m’ouvre la voix en m’attendant dans les passages un peu complexes. Il faut faire de grands pas ou s’allonger pour attraper les barreaux qui, au final, sont réduits au nombre minimum. 
La longe courte, sans être indispensable, me permet de réfléchir à la façon de passer certains passages et de me rassurer. 
 
A un moment le parcours se divise en 2.
À gauche la partie un peu plus facile… Nous prenons à droite. 
Et ça grimpe raide sur la roche avec prises naturelles, dévers assez court en longeant la cascade. 
Nous avions mis nos sweets car un peu frais, mais finissons par les enlever… Un peu acrobatique mais bon…
Il faut dire que nous avons tous les deux un sac à dos avec poche à eau à 1 litre et, personnellement,  mon appareil photo de 1,2kg.
Ce qui fait vite 3,5kg en permanence.. Bon pour s’entraîner avec un peu de charge…
 
Puis arrive un pont de singes à un seul filin qui passe au dessus de la cascade. 
Aérien, mouillant et remuant mais je reste zen. Gigi, quant à lui, passe tout très tranquillement. 
Et on  arrive à la dernière montée qui demande des bras…
Je sens mes cuisses et mes biceps qui tremblent… 
Ouf ! Enfin en haut. 
 
Nous reprenons le chemin et constatons que grâce à madame GPS nous avons droit à 30 minutes de sentier pour récupérer la voiture au lieu de 10 minutes. 
Enfin, comme ça on aura fait nos temps. !
Soit 2h 15 de randonnée et 2h de via. 
 
Il est 15h30 et nous décidons de rejoindre Courchevel pour trouver où dormir en vue de la via du Verdon. 
Je n’aime pas trop Courchevel et de voir toutes ces constructions partout, sans compter cette plaie énorme dans la montagne, tout pour du ski, ça me déprime. 
 
Nous montons pour essayer de trouver le point de départ et surtout où bivouaquer. 
Je propose que nous montions aux lacs Meret… Le hic c’est que la pluie qui nous a épargnés depuis ce matin fait son grand retour. 
Finalement nous redescendrons.
On se renseigne… pour nous entendre indiquer que le départ est bien plus haut et
 qu’il faut prendre les œufs « Verdon » puis le téléphérique de Saulire. 
On nous conseille de nous garer au parking des Chaumettes…. Il pleut assez fort et comme on découvre que le parking est souterrain on se dit que ça peut être bien de dormir là. 
 
Nous partons explorer afin de trouver les « œufs » qui sont juste à la sortie du parking. 
C’est sinistre et désert… Beurk. 
 
Finalement cette idée ne nous plaît pas et nous décidons de descendre plus bas au petit lac. 
Il est squatté par des locations de VTT et autres activités mais, le soir venant, on est tranquilles. 
Au moins il y a un bachal qui permettra de se laver même si l’eau est gelée. 
Paraît que c’est bien d’habituer son corps à des changements de température. (Voir NDLR ci-après le texte)
 
Nous installons notre bivouac en transformant la voiture en tente. 
Petite pause « jeux »,  histoire de nous relaxer…mais on a le moral !
Mise au point de notre évolution des jours suivant pour ne pas être encore dans la galère. 
Dîner, vaisselle, toilette et compte-rendu.. Il est 22 h, c’est le temps de dormir. 
La météo de demain est malheureusement peu optimiste… Nous verrons…
 
NDLR…
https://therapeutesmagazine.com/se-laver-a-leau-froide-quels-effets-sur-le-corps/
https://spanordicstation.com/les-bienfaits-de-leau-froide-sur-le-corps/
https://bonheuretsante.fr/les-11-bienfaits-de-la-douche-froide/
ETC.
On ajoutera que, sauf si le processus de production est de source renouvelable, l’eau chaude implique des dépenses énergétiques qui s’ajoutent à tout ce qu’on « brûle » déjà par ailleurs, surtout si l’installation comporte des gros ballons de stockage que l’on entretien « chauds » toute l’année…
On ajoutera que toute cette eu chaude relarguée dans les égouts contribue au réchauffement des eaux de rivière, ou, plus globalement au réchauffement planétaire…
On ajoutera que l’eau chaude favorise fortement de développement des microbes en tous genres et des moisissures, tant sur la peau que partout où elle circule ou stagne…
On ajoutera que le « confort » et l’agrément procurés poussent à consommer beaucoup plus d’eau de lavage corporel que lorsqu’elle est froide, et que dans la plupart des pays cette eau est de l’eau potable…gâchée…
Bref…vive l’eau froide !
 

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