GigiKoko à Thones/La Clusaz 326

GigiKoko à Thones/La Clusaz 326

29 août 2020 Via ferrata 0

GigiKoko à Thones/La Clusaz     326

La  série des 10 articles GigiKoko (322 à 331) résumant des activités menées sur deux semaines pas des membres de SJV, hors-cadre du club, ayant acquis une autonomie et une expérience suffisantes pour voler de leurs propres ailes…c’est l’un des principaux objectifs du club ! Ils ont été rédigés « à chaud », livrés tels quels…

Vendredi 7 août

Réveil dans la beauté de la montagne au lever de soleil. 
Nuit encore agitée car après le concert ce sont les voisins qui ont décidé de faire du bruit à 3h du matin. 
 
Levés 7h nous sommes devant la via à 8h30 après 10 minutes de marche. 
Ça commence raide, d’emblée,  et là, bonheur…un chamois nous  montre son joli minois.
Nous continuons notre progression sur cette première montée puis un plat avant une descente  qui se prolonge sur un pont de singes. 
 
Après la vire, qui amène sur la montée suivante, nous avons le bonheur de voir deux autres chamois, une mère avec son petit. 
Puis nous en reverrons encore trois autres un peu plus haut. 
Sois en tout 6 chamois, alors que nous sommes en pleine ville !
 
Puis une nouvelle montée avec quelques dévers relativement simples avant une grande paroi, la montée toute droite, un peu de pause dans une paroi horizontale avant de continuer sur une autre progression verticale avec deux dévers assez prononcés.
 
Je suis fière d’avoir traversé ces dévers sans mettre la petite longe autrement que pour pouvoir changer les grandes de câble et surtout, à un moment, de me retrouver les pieds dans le vide sans avoir peur. 
 
9h45 j’arrive avec Gigi devant l’échelle classée « très difficile ».
Pour ma part je décide de m’arrêter là car mon épaule droite me fait trop mal.
 
Gigi lui décide de prendre non pas l’échelle mais le parcours classe ED,  qu’il passe assez vite avec un peu de stress à un moment mais avec une grande dextérité…je suis aussi très fière de lui !
Le chemin pour Gigi continue de progresser par la partie dite « de Saint-Jean » qui est plutôt de l’escalade car tout est en prises naturelles. 
 
Je décide de monter un petit peu ce qui est normalement la renaissance de la dernière partie et je croise bien vite Gigi.
Nous redescendons donc ensemble avec encore une grande partie câblée car le chemin rentre raide.
 
Je descends d’ailleurs certains segments « façon rappel »  le dos à la pente en laissant mes mains glisser sur les câbles. Toutefois se longer n’est pas nécessaire.
 
Pour retrouver le parking nous avons mis 45 minutes de descente avec 25 minutes câblés.
C’est bien (à part la dernière difficulté plutôt extrême)  et assez accessible.
Ce qui est difficile c’est la durée de cette montée où il est nécessaire de mettre beaucoup de bras donc fatigante.
 
L’avantage de l’avoir faite tôt le matin est que nous avons pratiqué à l’ombre !
Nous sommes toutefois très contents de l’avoir faite car elle nous impressionnait par sa réputation.
Durée totale avec parcours aller-retour 2h30. 
 
En bas nous discutons un peu avec un pratiquant qui est monté en même temps que nous. 
Il nous donne un prospectus récapitulatif des vias de Sambuy, La Clusaz, Thones et Grand Bornand. 
Nous reprenons la route pour la via de La clusaz. 
Pause pique-nique et à 12h30 nous entamons la montée de 30 minutes pour accéder à la paroi. 
Il fait très chaud, et elle est au soleil. L’avantage est qu’à cette heure-ci nous sommes seuls sur le parcours alors qu’à notre arrivée il y avait du monde qui finissait. 
Ce qui est difficile sur cette via c’est la longueur.. Il nous faudra 2h pour la parcourir. 
Et également le fait que le nombre de passages à rendu la roche très glissante par endroit. 
Toutefois elle est très agréable avec des paysages superbes et une très belle occasion d’expérimenter de monter en prise naturelle car très peu de ferraille. 
 
De rares endroits à l’ombre sont l’occasion de pauses bienvenues. 
Des martinets nous offre un beau spectacle de maîtrise de vol acrobatique. 
Ils sont tellement près de nous qu’on pourrait presque les toucher. 
Un vrai bonheur. 
 
Puis arrive la fin du parcours avec 2 sorties possibles. 
La douce et celle « à la retourne ». 
Gigi qui c’est déjà amusé à Thones décide de passer celle-là. 
Il s’en sort avec brio. 
Personnellement toujours « Yoda » j’opte pour la douce. 
 
Et une longue descente de 1h30 d’abord au soleil puis en forêt à l’ombre nous ramène au parking. 
On aura mis 3h50.
Et c’est le départ pour le Grand Bornand… Enfin, presque, car nous partons à l’envers !
Ce qui nous amène au col des Aravis qui est l’occasion d’une pause « glaces ». 
Puis toujours dans l’erreur mais sûr de soi (Gigi), nous descendons, ce qui a l’avantage de nous emmener à Flumel où un plan d’eau nous offre un moment de plaisir dans l’eau… Autant pour se rafraîchir que pour se laver. (Eau froide…)
Quelques courses et nous repartons dans le bon sens. 
 
Nous montons jusqu’à la via et décidons de bivouaquer sur le parking. 
À part un autre camping, qui est assez loin de nous, c’est tranquille. 
 Le bruit des cloches des vaches nous bercent par leurs sons. 
 
Il est 21h30 et je vois quelqu’un descendre de la montagne avec sa frontale. 
Un retardataire de la via ? 
 
Le soir se couche doucement et je repense à cette journée tout en effort puisque 6h30 aujourd’hui et sur des vias très techniques en me félicitant d’avoir eu naguère un formateur pédagogue et, en partie grâce à lui, la capacité de réaliser un séjour comme nous le faisons depuis 1 semaine. 
Merci Kiki .

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