Les péripéties de Coco, chapitre trois…240

Les péripéties de Coco, chapitre trois…240

4 novembre 2019 Via ferrata 0

Les péripéties de Coco, chapitre trois… (novembre 2019)

Coco s’est engagée pour la première fois dans un séjour de SJV de plus de trois jours…et en automne, dans l’Est de la France.
Pour une « frileuse », c’est quand même un défi, pris d’emblée !
Sur le chemin du retour, elle s’est appliquée à raconter, sobrement, le déroulement de chacun de ces jours, de son point de vue. Les cinq chapitres de son texte sont les sujets de cinq articles, livrés tels quels.

Et, hop ! Une nouvelle journée d’aventure !
Aujourd’hui une partie encore en Haute-Savoie avant un changement pour le Doubs. 
Mais avant cela, il s’agit de ranger le campement dans notre grotte et de redescendre aux voitures. Pour ce faire Kiki nous a prévenus qu’il était beaucoup plus pratique et surtout plus drôle de descendre par la paroi verticale de…. 30 mètres en rappel. Il installe tout ce qu’il faut, sachant que des appareillages pour mettre les cordes sont prévus. 
Personnellement je rêve d’une bonne douche, car la toilette de chat de la veille dans le lavoir du refuge me semble loin.
Il fait descendre les lits de camp, puis Nanou qui est plus expérimentée que Gigi et moi, donc descend la 1ère. 
Son rôle, défaire les lits et bagages suivants et nous assurer pour la descente. 
Il fait un temps superbe et le paysage est très beau en face… Bon en bas, c’est vue sur un super U et l’autoroute…dommage !


Gigi peut descendre à son tour. Comme d’habitude il a l’air très à l’aise. 
Et c’est mon tour. Le vide est impressionnant, toutefois grâce aux entraînements en carrière ou au Spéléchêne, cela ne me pose pas de problème particulier. Juste que 30 mètres c’est un peu long !!!! Une fois que je suis en bas, Kiki démonte la corde et nous l’envoie. 
Lui repassera par la galerie de la veille avec descente par le sentier raide. Nous regagnons les voitures avec tout notre bazar qui pèse son poids, mais le rire et la bonne humeur sont au rendez-vous. Surtout avec ce beau soleil qui illumine les couleurs automnales de la forêt. 

Et c’est un nouveau départ en direction de Saint-Gervais pour parcourir la via ferrata de La Curalla. Nous la démarrons à 10h30 en commençant par une montée de 20 minutes dans les bois. Et nous voilà au pied de la paroi et surtout avec le Mont Blanc en face comme un énorme diamant posé sur son écrin de velours automnal. La progression se fait avec moult blagounettes que je n’écrirais pas pour la bienséance et autres histoire de vie des uns ou des autres… Discussions qui nous montrent que nous sommes maintenant bien familiarisés à cet exercice. Cette via est très intéressante avec une alternance de montées puis d’horizontales le long de la paroi et quelques passages de pont népalais, pont de singe et poutres. 
Le temps se couvre mais a la grâce de se maintenir pendant toute la durée de la via. Nous sommes heureux comme des enfants de cette belle expérience et redescendons ensuite pour déjeuner, par une longue route forestière pentue… Il est 13h.


Un bon pique-nique et c’est le départ pour Tarcenay où nous bivouaquons ce soir… Avec feu de bois… Le rêve. 
En attendant il faut quand même faire les 3 ou 4 heures de route en passant par la Suisse. Nous sommes ralentis par les bouchons à Genève mais en profitons pour admirer quelques monuments bien jolis et de temps en temps des trouées pour apercevoir le lac Léman. 
Il pleut et plus nous remontons vers le Jura, plus la température diminue… La nuit promet d’être plus fraîche que dans la grotte. Après 4h de route pour faire 250 km nous arrivons enfin à Tarcenay pour notre bivouac de la nuit.
Nous sommes dans une maison forestière ouverte sur 2 côtés mais avec un luxe absolument unique….. Une cheminée !  Avec toute cette humidité et pluie nous  rêvons d’avance de la flambée en vue… Nanou donne le nécessaire pour allumer une bonne flambée qu’elle a emmené de chez elle. Nous partons dans le bois à la recherche de bois pas trop humide pendant que Kiki démarre le feu.


Puis c’est l’installation de nos lits de camp et dîner devant la cheminée assis sur une planche posée sur 2 demi-tonneaux retournés. 
Nous n’avons plus qu’à dormir du sommeil du juste…Il pleuvra plusieurs fois cette nuit-là…

 

 

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