MarnOurcq Varreddes-Lizy 576

MarnOurcq Varreddes-Lizy 576

11 septembre 2022 Canoë 0

MarnOurcq Varreddes-Lizy       576

En termes de randonnée nautique, le club SJV est confronté à sa situation dans le Bassin Parisien…peu de rivières passionnantes sans s’éloigner de 100 ou 200 kilomètres au moins, et cours dont les eaux sont plus ou moins (dés)agréables. Par ailleurs la mise en œuvre des embarcations réclame beaucoup de temps et de manipulations, et bien sûr des navettes !
C’est pourquoi de petits dérivatifs peuvent venir compenser un peu, par exemple en cherchant un bouclage, ce qui élimine les navettes.
Forcément, cela implique d’avoir une partie du circuit à contre-courant, et pour cela, n’avoir que des cours d’eau à faible vitesse devient un avantage…

Sortir du système « aller et retour » sur la même rivière est un petit défi que SJV a relevé grâce à l’existence d’un cours d’eau artificiel proche de son siège associatif : le Canal de l’Ourcq.
Ce dernier côtoie la Marne durant une bonne partie de son tracé, et cette dernière louvoie beaucoup, dessinant de vastes méandres qui les rapprochent à moins de cent mètres l’une de l’autre.
Il n’en fallait pas plus pour faire germer l’idée que l’on pourrait peut-être remonter ce brave canal et redescendre cette brave rivière, en opérant deux jonctions, une en amont l’autre en aval, à pied.
A la rigueur une seule jonction amont et éviter le portage de celle de l’aval en plaçant une voiture à l’arrivée après avoir déposé les bateaux au départ.
Ce fut réalisé sur l’espace Varreddes-Lizy-sur-Ourcq, et en voici le récit « rapide »…

L’embarcation de test fut un kayak de mer Tempo  Longueur : 450 cm. Largeur : 67 cm. Hauteur : 33 cm…pas vraiment un engin passe-partout, et peu manœuvrier !  25 kilogrammes tout nu et à sec…et cette fois-ci, chargé de 10 kg de matériel (dont petit chariot repliable) + 80 kg de moteur à glucose.

 

Chargé sur barres de toit, trente minutes de déplacement, presque autant pour déchargement, préparation, transport manuel et mise à l’eau.
Cette dernière opération fut réalisée « à l’arrache » à partir d’un talus herbeux bien pentu…coup de chance, pas d’orties !!!
On est au pont de la Voie Blanche, à l’Ouest de Varreddes, sous la D405.
Le ciel est variable, petit vent tournant. Moral d’acier, santé de fer, volonté de bronze, le métal est à l’honneur !!!

Parti à contre-courant donc, le premier interlude survient après 600 m, sous la forme d’une petite écluse…
Sortir sera facilité par un vieux marchepied (poutre pare-battage de bateaux) fixé sur les palplanches.
Première installation du chariot et une centaine de mètres de roulage plus loin, remise à flot au plus près.

 

Une mise à l’eau officielle est alors rencontrée avec un coin pique-nique, et un panneau de distances, tout cela concernant l’époque où de mini-croisières étaient organisées, à la vitesse moyenne de 6 Km/h, ce qui est à peu près celle permise par un  kayak en randonnée sur eau calme.
Lizy-sur-Ourcq est affichée à 12 km environ.
On appréciera ici qu’il serait possible de démarrer de cette mise à l’eau et de boucler à l’aval de l’écluse, avec un roulage final pour retrouver le véhicule à moteur. C’est à retenir en cas de réédition !

Le Canal de l’Ourcq compte 5 écluses « Vuignier » de 58 mètres de long et seulement 3,2 m de large…ce qui a imposé la construction de petites péniches dites « flûtes d’Ourcq ». Ces dernières de 28 à 34 m sur  2,7 à 3 mètres étaient amphidromes, et leur tirant d’eau inférieur à 1,2 m, chargées.
Elles pouvaient transporter= jusqu’à 80 tonnes de marchandises !
Il a même existé des « demi-flûtes » de 16 m. Plus aucune de ces embarcations ne circule depuis 1960.
L’amphidromie est la particularité d’être utilisable dans les deux sens de manière équivalente, ce qui évite d’avoir à exécuter des demi-tours.

Suit aussitôt le Pont de la Bosse sous la D97 avec son grand saule et des rangées de stalactites de surface, très modestes !
On atteint le Pont de la Maladrerie sous la D 405 à l’Est de Varreddes.
On a parcouru 2300 mètres, sur un canal tout en courbes, ce qui le rend bien moins lassant. Une longue partie découverte laisse observer de nombreux arbres tronçonnés sur la berge gauche, ce qui est un peu désolant, heureusement compensé par une rive droite sauvageonne très verdoyante avec des tapis de renoncules d’eau qui colonisent la partie largement envasée de la bordure…on se croirait presque sur une petite rivière naturelle !
Tout cela met le pagayeur dans un état serein, qui donne envie de chanter, et même de se baigner !

Peu après succèdent plusieurs kilomètres en zone boisée, et cette impression de cours d’eau libre est renforcée par des berges qui ne laissent plus voir grand-chose des bordures d’acier ou de pierres. Une végétation généreuse coiffe les rives, et quelques canards animent le paysage de leurs décollages précipités !
C’est alors qu’apparaît le chenal-déversoir de délestage ou de vidange du Canal vers la Marne, installation qui se présente comme deux vannes automatisées susceptibles de lâcher un gros volume d’eau, lequel se déverse dans une pente marquée.
Cette eau se précipite alors dans un tunnel sous la D121 et poursuit sa course jusqu’à la rivière 125 mètres plus loin.
La conformation de cet écoulement « perdu dans les bois » et son aspect algaire ont laissé penser à un pseudo canyon suivi d’une mini grotte ! On peut toujours rêver…
Néanmoins tout cela est fortement grillagé, et l’hypothèse d’une ouverture inopinée des vannes (aussi peu probable qu’elle serait dangereuse) fait laisser de côté cette idée…

 

Reprenant l’esquif et la pagaie, on côtoie immédiatement la gouttière de débordement prolongée par une tuyauterie de fort diamètre qui se jette en contrebas du chenal-déversoir précédent…de quoi donner à nouveau des idées de rampement ou de subterranologie !
500 mètres en avant et on passe par-dessus un petit tunnel livrant un accès aux randonneurs pédestres ou cyclistes (sous le canal donc !) classé « Petite Randonnée » et qui passe par la Réserve Naturelle du Grand Voyeux.
C’est au 6 ou 7ème kilomètre que l’on se glisse sous le curieux pont levant de Congis-sur-Thérouanne, qui ne laisse en effet que 2 ,2 mètres de tirant d’air quand il est à son point de repos…il y est rappelé que la baignade est interdite !

500 mètres plus avant se découvre une vaste étendue d’eau destinée à permettre les manœuvres des petites péniches ou bateaux de tourisme motorisés à très faible tirant d’eau (et qui ne craignent pas pour leurs hélices…car beaucoup de plantes aquatiques prospèrent !)

A cet endroit se déversait le canal latéral à la Thérouanne, construit en 1816, mais qui n’alimente plus rien depuis 2015, car suite aux sécheresses successives, l’eau de la Thérouanne n’est plus pompée pour cela.
Il ne fait que 2 km, mais on n’en verra que les 400 premiers mètres, jusqu’à un petit tunnel, faute de temps à lui consacrer. Cela suffira pour constater un sérieux envasement, pas même la hauteur d’eau subsistant pour pagayer sans labourer le sédiment !

 

Revenu sur le bon Canal c’est à nouveau sous lui que passe la Thérouanne-rivière, peu avant de traverser Congis et d’aller se jeter dans la Marne. Bien que d’un cours très modeste (23 km) elle a fait tourner une dizaine de moulins, en son temps…
On arrive alors au second Pont de Congis…nous avons parcouru 7400 m (et 800 sur le petit canal) toujours sur une voie d’eau agréable ainsi que ses abords. On est un vendredi, et les passants, marcheurs, coureurs ou cyclistes sont très rares. On n’aura vu aucun pêcheur malgré de nombreux emplacements foulés sur les berges
Peu après, le Pont des Carreaux, le troisième pour Congis ! Très haut perché, comparativement, et impressionnant par ses soutènements latéraux tout en pierre.
Une petite construction en rive gauche marque le lieu de branchement de l’usine élévatoire de Villers-lès-Rigault, et on arrive bientôt au pont de cette petite ville, lui aussi flanqué d’un joli saule pleureur. On atteint 9600 m, le Canal se rapproche étroitement de la route D121E qui dessert le village puis repart dans une zone boisée à flanc de coteau, lieu-dit « la Bouche de l’Ourcq », du fait que c’est un élargissement de la Marne qui recueille les eaux de la rivière Ourcq…on sait alors que la fin de la navigation sur le canal n’est plus loin !

A 11000 mètres, un arrêt permet de découvrir le large chemin qui part en biais et conduit en 120 m en pente douce à un bâtiment isolé, station de pompage. On va quitter le canal.
De ce point, deux suites possibles.
Prendre le chemin qui descend rapidement juste à l’Est de ce bâtiment et permet d’atteindre l’Ourcq en 60 m, avec un petit final urticant, ou bien prendre celui qui reste presque à niveau en repartant vers l’Ouest, à tenir environ 300 m pour piquer à gauche dans un sous bois clair et atteindre la Marne directement, en avant de la confluence de l’Ourcq.
Ce transfert amont est donc un passage fatigant et susceptible d’endommager les bateaux si on n’y prend garde.
Si on dispose d’un chariot, ce sera un peu long mais facile et sans risque.
Avec des canoës lourds (mais solides) on peut s’arrêter 200 m plus tôt sur le canal et tenter de transborder directement dans la pente en glissant lentement sur la terre herbeuse ou feuillée. Il faut être au moins deux et disposer d’une corde de freinage ( 15 à 20 mètres par exemple). Sinon, c’est environ 200 m de portage…
Ce jour-là ce sera 400 m tranquillement avec kayak sur roulettes !
Ce genre de transfert présente le double-avantage de créer une diversification de l’activité et de se détendre les jambes !

Et voici la Marne…changement radical. Largeur d’une centaine de mètres !
On s’y sent rapidement tout petit, et une impression de ne pas « avancer » d’autant plus grande que le vent est maintenant contraire…
Avant de se lancer vent debout, une très courte intrusion dans le débouché de l’Ourcq, juste pour le plaisir de glisser dans les lentilles d’eau et les nénuphars…où volètent encore quelques Demoiselles bleues qui vivent là leurs derniers jours.

Le vent forcit alors cependant que le ciel moutonna dans les gris-noirs… il y avait effectivement une prévision météorologique en ce sens, mais il ne fait pas froid, et l’eau paraît même tiède sur les doigts quand on pagaie profond.
On se  protège quand même partiellement de la brise, qui freine bien et force sur la pale aérienne de la pagaie, en rasant les berges très boisées, ce qui, de plus,  révèle mieux la vitesse de navigation en offrant des repères visuels immédiats.

Il va se produire sur la Marne la formation d’une houle lorsque le vent va forcir encore, avec des trains de vagues hautes de 20 à 30 cm !
Une petite pluie en supplément, mais qui ne durera guère.
Juste le temps de parvenir au grand barrage de Villers…après une séquence « radeau de la Méduse » qui fit gonfler les biceps !
Pas de passe latérale…aucune protection, seuls les panneaux de « sens interdit » de la navigation marinière laissent à penser qu’il ne faut pas aller trop près…puis le bruit des flots furieux ! Zone très dangereuse, réservée aux kayakistes chevronnés en kayak fermé, et un tantinet suicidaires…

On va donc sagement en rive gauche, loin du flot en question, pour émerger sur le haut talus.
Le barrage étant évidemment doté d’une belle et grande écluse (à grosses péniches cette fois), on y trouve un gestionnaire qui confirmera que rien n’est prévu pour les bateaux sans moteur usuels.
Ce sera la troisième manipulation de mise sur chariot et un petit roulage de 120 m.

Problème…Très hautes berges artificielles en pente raide où on ne peut tenir debout, et où glisser un bateau fragile sur le ciment n’est pas recommandé. Escalier métallique trop près du mur, n’autorisant pas l’embarquement latéral sans risque élevé de chavirement.
Avec des canoës ce serait un peu plus praticable vu l’embarquement possible par les pointes.
Une descente de l’esquif sera donc effectuée un peu plus loin sur une zone conquise par les herbes folles, grâce à sa drisse de proue.
On y trouve aussi un escalier moulé dan le béton mais qui, curieusement, s’arrête bien avant la surface de l’eau pour finir sur la même pente glissante et garantissant le dessalage !
Une longue manœuvre fut alors nécessaire pour ramener le kayak à l’escalier métallique, rendue difficile par la présence de saules inaccessibles du haut et qui purent être contournés grâce au concours de l’éclusier qui prêta des cordages d’allonge et aida à la traction pour vaincre les rameaux gênants…sans pour autant les rompre.
Comme prévu l’embarquement fut très délicat, mais le bain forcé n’eut pas lieu !
Il fallut ensuite lutter un peu avec le contre-courant créé par l’écoulement puissant à l’autre bout du barrage qui levait une contre-vague de près d’un mètre de hauteur.
On atteint maintenant le grand pont de 1914 récemment rénové, avec une passerelle piétonnière adjacente, près duquel se repose une péniche à l’amarre, et, coup de chance, le vent mollit sérieusement, plus de bruine.
Dès lors, la progression qui se révèlerait vite lassante sur ce type de rivière « molle » et surtout très large, va être agrémentée par quelques aménagement paysagers de riverains et des îles latérales.
Nombreux pontons d’embarquement ou de pêche, tous déserts aulourd’hui !

Les îles latérales offrent systématiquement un petit bras qui, sans être mort, héberge des eaux quasiment stables en dehors des épisodes de crue.
L’ambiance y est paisible, le soleil est filtré la végétation aquatique abondante et variée.
On peut y voir pas mal d’oiseaux qui s’y sentent protégés et les approcher quelque peu à condition d’évoluer en douceur.
Cygnes muets, Grand Cormoran, Mouettes, Canards, Chevalier guignette, Martin-Pêcheur et Bergeronnette tous bien là !

Mais seuls les grands oiseaux laisseront le temps de dégainer l’appareil photographique et de s’approcher suffisamment d’eux !
Les Îles de l’Ancre, de la Fontaine d’aisance, du Kiosque, du Vieux Moulin, et Aux Bœufs donnent donc lieu à des divertissements esthétiques, chacune en son genre, passant du paysage bas sous les frondaisons, exigeant des manœuvres entre les branchages immergés, au moulin restauré avec tyrolienne privée au-dessus du bras s’écoulant sous un large pont de pierre vestigial.
Beaucoup de nénuphars dont certains fleuris, et les berges en pentes très douces voient fuir prestement des poissons qui abandonnent des nuages d’eau trouble d’un grand coup de queue nerveux !

 

Et même un petit troupeaux d’oies sur un terrain privé !
Une grande péniche passe alors, de son allure tranquille avec une petite odeur de diésel…et malgré le vent contraire, le kayak permet d’égaler sa vitesse de croisière, voire un peu mieux, mais on est en fin de parcours et le recollage ne sera pas possible avant d’accoster peu après le méandre marqué de l’Epine.

 

Comme il s’agit de la berge externe, elle est abrupte, terreuse, d’environ 1 à 2 mètres verticaux selon que les arbres limitrophes ont maintenu le sol ou non, et il faut chercher une zone favorable au débarquement.
Le passage n’ayant pas été reconnu préalablement, on se place dans l’improvisation !
Petite surprise…toute la zone a été récemment d’objet d’un essartage radical sur quelques hectares, et il en subsiste des monceaux de branchages épars.

Si on y gagne en terrain dégagé, notamment des ronces et orties, on y perd avec une surface jonchée de bouts de bois fracassés plus ou moins pointus et d’autres qui roulent sous les pieds ou masquent des trous de terrain dans lesquels se tordre une cheville serait facile…

Un cheminement de prospection finit par livrer ce que l’on cherche dans ces cas-là : un passage sans trop d’embûches !
Il s’agit en effet ici du transbordement aval qui, au contraire de celui de l’amont, implique un dénivelé positif, entre Marne et Canal distants d’à peine 80 m, l’une à 42 m d’altitude, l’autre à 55m mais avec 12 m à franchir selon un talus raide à 45° voire davantage par moments.

Le portage en zig-zag sur 100 m suivi du halage de ces 35 kilogrammes sans chariot possible, dans une pente terreuse où l’adhérence des baskets est minimale, seront l’occasion de dépenser pas mal de calories !
Il fallut avoir recours à la drisse et à de petites techniques dignes des Mésopotamiens (rire) et cela prit une bonne demi-heure !
Mais voilà le Canal retrouvé, dans un secteur où la rive est faite d’un rebord massif en pierres et béton, et la remise à l’eau se fit sans aucun frottement néfaste et sans difficulté d’embarquement…presque content de reprendre la pagaie après ces efforts herculéens !
On aura une ultime petite surprise avec cet étonnant lavoir miniature en rive droite, près duquel un limnimètre différent de ceux habituellement rencontrés (en émail blanc à graduation chiffrée bleue), sur lequel les chiffres débarrassés des algues avec la pagaie livreront un presque « moins 40 » du niveau de l’eau…Canal loin d’être à son maximum donc !

On ne le quittera pas sans rappeler qu’il fut construit de 1802 à 1825, mesure près de 130 km dont presque 100 avant le Bassin de la Villette (aménagé entre 1892 et 1895) où ses dimensions changent fortement !).
Sa profondeur initiale avoisinait 1,5 à 1,6 m …n’est plus désormais qu’entre 0,8 et 1 m, en moyenne.
Il y circulait environ 900 000 tonnes de marchandises par an.

Vers la capitale, on acheminait du plâtre, du bois et du blé, à la vitesse de 1,5 à 2 km/h, par chapelets de flûtes qu’un seul homme pouvait manœuvrer, sauf aux écluses évidemment.
Vers la province, on transportait des produits manufacturés, et cette fois avec quelques bateaux à la fois seulement, à une  vitesse approchant les 4 km/h, mais  tirés par des attelages de 2 ou 4 chevaux et une corde de 50 mètres, sur le fameux chemin de halage…qui servait donc bien à haler !!!
Il y eut auparavant du halage humain dit « à la bricole » avec un harnais spécial, qui fut interdit dès 1875…on imagine ce que put être ce travail presque inhumain. Il était néanmoins effectué par des paires d’hommes, voire femmes et enfants, éventuellement aidés par un âne…1 km/h !
C’était une autre époque…loin de la nôtre avec son train japonais à sustentation tapant les…600 km/h !!!
Bon…après ces quelques instants de méditation et de souvenirs émus, il reste 1500 mètres à remonter jusqu’au pont de la voie blanche…une sortie de l’eau pas trop fatigante…une mise en place du chariot et 150 mètres de roulage…le chargement sur les barres de toit…et le retour vers Meaux.
C’est le moment que les cieux choisirent pour lâcher une belle averse…une fois encore SJV est passé entre les grosses gouttes !
L’aventure se termina vers 20 heures, tout rangé.

 

 

Au total environ 26 km de navigation, 950 m de portage/roulage, 60 km de route, 10h30 d’activité non-stop, déjeuner sur-le-pouce, et une belle promenade !
Cette reconnaissance du terrain et des difficultés réalisée, le parcours fait en canoë et à plusieurs, sans les temps d’observation des annexes, est réalisable en 8 heures, de porte à porte.

  La séquence houleuse… 🙂 !

 

 

 

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