Nanou et la via ferrata de la Guinguette (Hostiaz) 315

Nanou et la via ferrata de la Guinguette (Hostiaz) 315

26 juillet 2020 Via ferrata 0

Nanou et la via ferrata de la Guinguette (Hostiaz)      315

On commence par le village, qui mérite une courte promenade, notamment pour sa fontaine d’eau potable, un « travail » de maréchal-ferrant valorisé d’accès public, un ancien puits et ses portes de grange dont les joints de raccordement central sont à échancrures ce qui évitait probablement qu’elles prennent trop de « jeu » l’une par rapport à l’autre (?).
Un petit établissement « bar-gîte » avec parking en face, plusieurs gîtes ou chambres d’hôte dans le village…
Attention, la via ferrata n’est pas fléchée à partir de la départementale…mais elle l’est très bien dès le cœur du village !

 

On part donc sur une petite route goudronnée qui se transforme en bon gros chemin agricole caillouteux, aisément carrossable avec voiture ordinaire jusqu’à un parking, le tout bien balisé.
Plusieurs effractions de véhicule ayant été signalées, il convient de décider d’une stratégie…soit laisser le véhicule au village (2 km…20 minutes), soit le laisser vide, visiblement vide donc sans plage arrière, soit encore s’arranger pour qu’il y ait un « planton »…ou jouer sur les statistiques des horaires propices aux incivilités et agressions diverses !

 

La version « sécurité-village » permet une sérénité totale et ajoute une petite randonnée de 4 km à la via ferrata dans un cadre semi-champêtre…ce n’est pas si mal !!! discrétion.
La via elle-même se compose de trois itinéraires interconnectés. Ils sont accessibles par un chemin agréable démarrant d’une table d’orientation.
Ce chemin d’accès est terreux, donc peut devenir assez glissant par temps de pluie…

L’un , dit « la Grotte » est peu difficile, et mène à une paire d’échappatoires qui, paradoxalement, sont justement des passages un peu plus difficiles ! Il passe effectivement par une entrée de grotte, qui ne développe que quelques mètres.
Les échappatoires sont dites soit « facile » à main gauche, soit « assez difficile » à main droite, finissant par une échelle de perroquet pas très « rassurante »…mais elle tient bon !!!


L’autre, dit « les Buis » est carrément facile plutôt de la marche câblée, dans un bois de buis dont le soleil fait miroiter les feuilles vernissées, sur l’essentiel de son parcours, puis devient un peu plus « rocheux » et aérien, pour rejoindre la même paire d’échappatoires. Il se décline en une courte passerelle suivie d’un pont de singe dit « Dahut bridge » un peu aérien,  suivi de « l’échelle du Tichodrome » ( 4 m ! ).
On trouve ensuite la poutre du  » Pas du Lynx « , avant de s’offrir un peu de descente avant de  traverser le « Passage Pomatia » et le « Passage Pèlerin »…trois petites poutres de  3 ou 4 m.

Le troisième itinéraire est une continuité facultative des deux précédents, nettement plus intéressant, et durant lequel la difficulté est progressivement abordée, notamment pour les sensations liées au vide, qui est ici bien présent !

tichodrome…jamais vu ! Hélas…

L’itinéraire franchit d’abord un « athlétique » « Surplomb Jaune », 15 m, …pas vraiment athlétique selon nous, mais dans une roche bigarrée de gris et d’ocre-roux très esthétique ! Suit une longue muraille avec un grand vide sous les pieds pour arriver à une partie dite « Le jardin » après un peu de descente
La remontée est assez aérienne et donne accès à une jolie passerelle de 15 m, assez « molle », dite « Saut de Mouton », là encore très ouverte au grand vide…
Un pilier rocheux est alors au programme, suivi d’une belle traversée peu difficile avant un « mur » qui demande un peu de bras, mais reste raisonnable.
La sortie, tout droit vers le ciel, amène à un lieu-dit coté 732 m, le Parc de Brangon.
A noter que le retour longe le haut de falaise de la vallée de l’Albarine, passant dans une alternance de bosquets et petites zone herbues horizontales,  très apaisante et propice au campement éphémère. Vaches et chevaux possibles…


Nous avons eu aussi droit au taureau vagissant, ce jour-là, mais heureusement parqué dans un pré clos !
En mixant les voies, on peut donc s’offrir ici deux heures de jolie via, entre facile et assez difficile, seule la vertiginosité pouvant limiter le choix des équipiers.
Très beaux paysages, éventuellement perturbés par les bruits de fond d’une vallée fréquentée…le dimanche matin étant certainement un bon plan pour pratiquer, de ce point de vue !
C’est ainsi que Nanou découvrit la Guinguette…dans sa seconde vie, car il y en eut une précédente, au cours de laquelle des photos ont été prises, et l’une d’elles nous est parvenue :

  Nanou,, juillet 1956

Si l’équipement s’est un peu modernisé, on remarquera que le sourire était déjà très moderne, et que sa réincarnation actuelle n’a rien à lui envier !

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