Nicococo en canoë sur le Petit Morin 420

Nicococo en canoë sur le Petit Morin 420

21 juillet 2021 Canoë 0

Nicococo en canoë sur le Petit Morin            420

Nous sommes à la mi-juillet, et la saison 2020/2021 de SJV va s’achever sur une sortie en canoë en Seine-et-Marne, donc sur une rivière de plaine…
Nico et Coco voguent dans la même embarcation, avec Gigi qui pilote à l’arrière.
A l’issue de l’aventure qui dura de 8 à 22 h transports inclus, Gigi s’enquit des impressions à chaud de son binôme, « Nicococo », ci-après transcrits :

On commence par Coco…

Sortie Canoë : 18 juillet 2021

En ce dimanche ensoleillé suivant des jours sans fins de pluie, nous voilà réunis pour une nouvelle sortie au sein de notre chère association.

Aujourd’hui 4 nouveaux adhérents nous accompagnent, jeunes ou moins jeunes… ce qui compte dans notre association « sport jeunes vacances » ce n’est pas tant l’âge que l’état d’esprit et la forme physique « jeune ».

Objectif : descente du Petit Morin entre Villeneuve-sur-Bellot et Saint-Cyr-Sur-Morin.

7h30, rendez-vous au siège pour charger la remorque et la camionnette avec tout le matériel nécessaire à 9 personnes.
9h30 on pose une voiture au point d’arrivée pour remonter le soir et à 10h30 nous sommes fin prêts pour démarrer.
Nous étions prévus à 8…nous fûmes 9, alors je me suis dévolue à me faire tranquillement promener par Gigi et Nico …Mais attention ! En tant que reporter photos et vidéos de l’événement avec toutes les anecdotes que va nous réserver cette épopée.

Ce qui nous attend sur ce trajet c’est surtout les obstacles barrages de « castors » formés par les chutes de troncs d’arbres et l’accumulation de branches et autres déchets plus ou moins industriels tels que bouteilles, chaises de camping, pelle de ménage, balles et ballons.
Nos deux jeunes recrues repartiront d’ailleurs avec trois magnifiques ballons de foot !!!

Le cours d’eau défile doucement avec de légers courants « rapides » un peu plus forts permettant quelques accélérations. Le début de parcours se fait sans rencontrer de soucis et la poésie à bord de notre canoë s’exprime en ces mots :

Demoiselles (sortes de libellules) si belles et brillantes au soleil,
Cygne gonfle tes ailes, montre-nous ta puissance et ta grâce…
Vaches curieuses et odorantes nous observent.
Arbres aux racines de mangroves.
Cours d’eau sinueux et ombragé émerveillant nos yeux d’enfants.

Et puis les obstacles nous ramènent à la réalité. Plusieurs modes de passage s’offrent à nous :

Passage soit sous les troncs d’arbres en se couchant dans le bateau, soit en escaladant au-dessus des troncs et autres branches à coup de bras musclés, soit en force en prenant son élan et en espérant ne pas rester bloqué sur les branches et autres cailloux affleurant….Ce qui nous arrivera souvent.

Et ça tire et ça pousse et ça dessale et ça rigole, ou bien ça peut aussi se faire très mal quand l’embarcation se coince sous un tronc d’arbre avec sa passagère dedans, avec le courant qui pousse et qui coince les côtes à en hurler de douleur. En l’occurrence, je suis la fameuse passagère ! Quelques contusions qui vont se faire sentir pendant plusieurs jours.

Cela donne la leçon que même dans un cours d’eau où il y a peu de fond et où le courant est relativement tranquille la plupart du temps – sauf aux abords des Moulins – il peut quand même y avoir un danger potentiel.

Ce qui est frappant c’est la beauté des arbres, leur puissance de croissance avec leurs troncs tordus pour retrouver leur axe de verticalité. Leurs racines moitié plongées dans l’eau, moitié qui partent dans la terre à l’horizontale perpendiculaire à leur tronc.
Recherche d’équilibre dans un environnement hostile afin de trouver sa verticalité et grandir avec majesté. Une vraie leçon de vie simplement mise en évidence là devant nous.
A nous d’observer cette loi de l’équilibre ou de ne pas la voir…Mais qui dans l premier cas, ne laisse pas indifférent.

Nous croisons aussi quelques canards essayant de nous éviter ou de nous fuir.
Les passages les plus acrobatiques seront tout de même au niveau des moulins, où nous serons obligés de prendre les cours de dérivation en escaladant des déversoirs.

Une pause déjeuner au soleil au-dessus d’un pont nous sèche agréablement. Déjeuner rapide et nous repartons car nous n’avons fait qu’un quart.
La solidarité, l’entraide, la bonne humeur et la bonne grâce de tous les membres de l’équipe sont un vrai bonheur.
A 19h nous atteignons le point d’arrivée…Très fatigués mais heureux-ses.

C’est le temps du séchage (nos affaires sèches sont dans des bidons…Que nous aurions peut-être dû laisser dans la voiture d’arrivée pour s’alléger ? A voir pour la prochaine fois. (N.D.L.R. : pour de multiples causes, une descente de rivière peut être interrompue bien avant le point d’arrivée prévu, pour tout ou partie de l’équipe globale, ou encore un membre de l’équipe peut se trouver en difficulté, en proie à un refroidissement, c’est pourquoi les affaires de « rechange » doivent être emportées à bord, sauf s’il y a une voiture logistique qui roule en parallèle et peut être jointe à tout moment…ce qui est rare. Cette dotation vestimentaire et alimentaire est un élément sécuritaire essentiel, qui a déjà fait ses preuves à plusieurs occasions, compte tenu du style de randonnée nautique de S.J.V., relativement exigeant et nourri d’imprévus divers, sources de contretemps et de dessalages répétés.)

3 compères partent chercher les 2 autres véhicules, pendant que le reste de l’équipe nettoie les canoës et regroupe tout le matériel.
Temps de pause que les jeunes mettent à profit pour essayer leur ballon.
Une aire de jeu pour enfants,…. nous fait redevenir des enfants et nous voilà à glisser sur le toboggan !!!
Le retour se fait dans le silence (nos jeunes se sont endormis de fatigue), des images d’eau, de reflets lumineux, de Demoiselles (Agrion jouvencelle), de moulins et de végétation, comme magiques dans un lieu hors du temps.

Des souvenirs plein la tête et de la joie au fond des cœurs.

Retour à 22h…La journée n’est pas encore terminée, il faut encore décharger et ranger le gros du matériel avant d’enfin rejoindre nos domiciles où une bonne douche et un bon dodo nous attendent pour récupérer!!!
Demain, c’est boulot, boulot !!!

On enchaîne avec Nico…

Pour ma première sortie SJV en canoé, j’ai passé un très bon moment.

Nous avons même eu la joie de retrouver le soleil qui nous manquait bien depuis trop longtemps, et grâce à l’ombre de la végétation même pas de coup de soleil !!
Arrivé en retard, (mon sens de l’orientation me désespère), nous sommes malgré tout partis presque à l’heure. La préparation ayant été bien menée, merci à ceux qui y ont participé.

J’aime bien pagayer, surtout bien accompagné ! Je suis arrivé dans le canoé 3 places avec Coco et Gigi, nous avons bien profité de l’activité aussi pour bavarder en profitant de la promenade.
Le paysage était super, les racines des arbres longeant le Petit Morin formant de magnifiques dessins, des Demoiselles (pas des grosses libellules jaunes et noires (Aeschnes printanières) ) rien à voir attention , ici, de délicates créatures bleues métallisé (Agrion Jouvencelle) !!! :-), nous accompagnant tout du long.

Pour rendre la descente plus intéressante encore, nous avons dû franchir plusieurs embâcles, dus à des chutes d’arbres. Malheureusement, beaucoup de déchets s’y agglutinaient, jetés par des riverains/voyageurs ne faisant pas assez attention 🙁

Nous avons réussi à ne pas retourner notre canoé, même si nous avons eu une grosse frayeur avec Coco coincée entre le canoé que nous avons mal dirigé, poussé par le courant et un arbre. J’ai réussi à m’extirper rapidement mais je ne savais pas comment aider. Gigi, en sortant, a débloqué la situation !!! ouf !

Coco a réussi malgré ses douleurs à continuer et finir la traversée en entier. Une vraie dure !

Nous avons aussi dû contourner quelques moulins joliment restaurés.

Au bout d’une vingtaine de kilomètres je commençais à être bien fatigué. Ce n’est pas du canoé sur un lac !! Et on peut compter sur la SJV pour nous trouver des petits challenges intéressants !!!

Ce qui a gâché un peu la journée était les trop nombreux déchets salissant le Petit Morin (et le bobo de Coco). Malgré cela j’ai beaucoup aimé cette sortie originale, surtout dans la région.

Je n’ai pas pu beaucoup parler avec les nouveaux arrivants mais nous avons bien rigolé et très bien avancé en nous entraidant tous ensemble.

 

Bravo à tous et toutes et à bientôt j’espère…

Bon, bon, bon…Comme on peut le lire et le deviner, ce fut une bonne et belle journée, remplie d’aventure(s) et d’évasion ! (comme certains canoës furent remplis d’eau !!!)
Toutes les bonnes conditions étaient réunies, ce qui n’est pas si fréquent quant à la météorologie !
Une belle sortie de fin d’année associative, et un parcours sélectionné susceptible d’être connu par d’autres membres en automne…c’est aussi cela à trouver avec SJV :  le partage d’expériences à vivre !

 

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