Eviter le « Crash » aval sur tyrolienne 574

Eviter le « Crash » aval sur tyrolienne 574

7 septembre 2022 Via ferrata 0

Eviter le « Crash » aval sur tyrolienne     574

Tous les via-ferratistes, de tous âges, toutes catégories et par tous temps ont pu connaître ou vu connaître une arrivée trop rapide à l’aval d’une tyrolienne.
La plupart du temps on en sort totalement indemne ou il n’en résulte heureusement qu’une petite peur et des traumatismes mineurs.
Parfois les conséquences directes ou indirectes (ultérieures) et d’éventuelles séquelles durables sont observées.
Mais dans tous les cas, faire en sorte d’éviter cette situation de brutalité est fortement recommandé.

Parmi les causes principales de ces désagréments voire accidents certaines sont imputables aux concepteurs et/ou aux installateurs.
Mauvais calculs, mauvaise exécution des plans, mauvais choix de câble, palier d’arrivée inadéquat, absence d’amortisseur sur le câble quand il en faudrait un, absence de matelas protecteur de choc corporel ou assimilé…
Il existe aussi des causes « naturelles »…
Câble très froid donc plus tendu et moins parabolique, câble mouillé, enneigé, verglacé
Vent fort à la poussée dorsale.
Mais le plus souvent, les causes sont des erreurs, négligences, fautes dans la pratique…qui causent une  vitesse excessive à l’arrivée.
utiliser une poulie non adaptée, malgré les indications fournies par les professionnels, les dépliants, les articles sur Internet, les syndicats d’initiative, et les panneaux…
– donner une forte impulsion au départ pour que ça aille plus vite, justement !
– Arriver de dos ou de côté ne pouvant plus alors freiner des pieds sur le palier et/ou amortir sur le matelas.

Alors, quelle que soit la cause, une fois parti(e), si on sent que ça va un peu trop vite ou tout simplement par anticipation, comment limiter voire éviter totalement le « clash » d’arrivée ?
– respecter les consignes quant au choix de poulie
– ne pas se propulser au départ
– démarrer en se laissant descendre sur les genoux jusqu’au décrochement des pieds du palier supérieur
– Ne pas adopter une position aérodynamique, voire faire exprès d’offrir une grande prise au vent (Bras écarté(s), jambes écartées, main(s) ouverte(s) face à l’arrivée, tout en évitant de tournoyer bien sûr…quitte à garder une main crispée sur le mousqueton de poulie)
– avoir toujours une longe posée sur le câble porteur en arrière de la poulie ou sur le second câble quand il y en a un
– tirer fort sur cette longe pour freiner efficacement
– Veiller à arriver de face pour pouvoir freiner et amortir avec les pieds et jambes

 


– torsader la longe de freinage à ras du mousqueton pour accentuer le frottement (ceci peut « manger » le mousqueton en alliage, à la longue, mais c’est mieux qu’une fracture osseuse ou plusieurs !). On peut être encore plus précautionneux en trimballant un mousqueton en acier que l’on met sur la longe de freinage uniquement pour les tyroliennes, ce qui préserve les beaux et coûteux mousquetons de progression.
– freiner avec une ou deux mains en arrière de la poulie, seulement si on a des gants faits pour ça (très renforcés, épais, kevlarisés…) ou renforcés par un GRIPZIP de Kanopé…qu’il faut donc avoir dans son sac et mettre en place sur la main avant de se lancer.
– Utiliser une poulie « lente » (Jaune, Track…) quand on n’a aucune idée de ce qui va se passer plutôt qu’une « rapide » (Bleue, Speed…) car il est de loin préférable de devoir se tracter à la fin si on n’a pu rejoindre l’arrivée, à s’écraser et se blesser, surtout si les conséquences sont que l’on ne peut plus sortir de la via ferrata par ses propres moyens. Qui ne peut que le moins ne peut pas le plus !!!
Profiter de l’expérience de celles ou ceux qui précèdent, quand il y en a, en observant bien leurs arrivées…sauf si c’est très loin, on devine facilement si ça se passe bien ou si c’est violent, et dans le second cas, on se souvient de  tout ce qui précède dans cet article !!!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *