Référentiel de compétences E.F.S.globalisé 517

Référentiel de compétences E.F.S.globalisé 517

14 mars 2022 Spéléologie 0

Référentiel de compétences E.F.S.globalisé     517               ( en 98 + 5 points !!! Non exhaustif…)

La FFS dont l’EFS ont mis en ligne des référentiels principalement destinés aux organisations de stages de découverte, formation, perfectionnement, recyclage, spécialisation, a priori dans le cadre de dispositifs officiels, potentiellement diplômants.
Tout cela ne peut être que positivement reçu, et S.J.V. encourage les lectrices et lecteurs pratiquant ou envisageant de pratiquer la canyonisme ou la spéléologie à s’y inscrire s’ils le veulent bien et le peuvent.
Néanmoins, certaines et certains ne le voudront pas, en la forme  proposée, ou ne le pourront pas.
Parmi nos membres des années récentes ou plus anciennes, et leurs relations directes, , plusieurs ont en effet invoqué diverses raisons de préférer des formations internes aux clubs, dont le nôtre.
On peut citer, parmi les arguments les plus fréquemment entendus :
– contrainte temporelle trop importante eu égard à l’activité professionnelle
– contrainte temporelle trop importante eu égard à la vie de couple et/ou de famille
– coût financier global, même avec prise en charge partielle par le club ou un CDS
– coût de transport, de plus en plus élevé, tant par le train que par voie routière
– temps de conduite routière trop important, notamment pour les habitants d’IDF et autres régions éloignées des lieux de stage
– scrupule quant à l’empreinte « carbone » et autres polluants lié au déplacement automobile, souvent nécessaire.
– avantages peu évidents par rapport à ce que le club peut leur apporter…le pluralisme relationnel et technique paraissant très limité.
– inintérêt d’une qualification « officielle », les compétences réelles avec mise en situation répétée et diversifiée étant l’essentiel.
– apprentissage plus efficace et rapide avec des proches de club, le « relationnel » étant porteur de communication et de conviction.

C’est pourquoi ces référentiels ont été repris in extenso sous une forme condensée, en trois petits articles, qui peuvent permettre à chacune et chacun de voir où elle ou il en sont, et de choisir parmi les compétences non encore acquises celles qui leur paraissent les plus intéressantes à étudier, avec pour objectif d’en maîtriser le plus possible…ceci en concertation avec celles et ceux des clubs susceptibles de les leur transmettre correctement.
Cette démarche est valable à tous niveaux, des débutantes et débutants aux cadres, qu’i s’agisse d’acquisition, d’amélioration, d’entretien des connaissances et pratiques.
A ce titre, outre la richesse cognitive et technique des unes et des unes, on peut trouver une mine d’informations et démonstrations sur Internet, car nombre de publications de qualité y foisonnent, à lire et relire, ou visionner autant de fois que nécessaire, et le pluralisme y est bien présent.
Notons au passage que, comme pour le permis de conduite automobile, il n’y a aucune comparaison entre les compétences et les expériences d’une ou un jeune titulaire de ce document « qualifiant » et celles des conductrices et conducteurs de « terrain »…les premières et premiers pouvant très bien être titulaires de leur permis sans avoir jamais conduit :
– de nuit
– plus d’une ou deux heures d’affilée
– à 130 Km/h (voire plus s’ils vont en Allemagne par exemple)
– par temps de pluie soutenue
– sur route enneigée ou verglacée
– avec véhicule très chargé
– avec véhicule sans visibilité centrale
– avec véhicule tractant une remorque
– en montagne (pour ceux et celles qui en sont loin)
– par temps de brouillard
– en milieu urbain à voies étroites (pour celles et ceux qui en sont loin)
– en conditions de circulation très dense
– ………………..

ce qui les distingue des personnes formées à l’aune des situations multiples plus ou moins complexes, inattendues ou volontairement créées, formation faisable en conditions réelles mais pas (ou rarement) en apprentissage réglé et quantifié minimaliste de la conduite. (A cette occasion, louons la conduite accompagnée !!! )
Pour la spéléologie, le canyonisme et bien d’autres activités techniques, il en va de même…

Référentiel général, de la base de l’initiation à la maîtrise d’encadrement bénévole, avec des recoupements voire des redondances, ceci volontairement.

1.Connaître et respecter l’environnement dans lequel j’évolue.
2. Connaître les trois grandes familles de roches.
3. Connaître la notion de bassin versant et les phénomènes de
crue.
4. Connaître la notion de niveau de base hydrologique.
5. Connaître la différence entre trogloxène, troglophile et
troglobie.
6. Connaître le cycle de vie des chiroptères et leur période de
sensibilité.

  1. Assurer sa sécurité en toutes circonstances.
    8.Descendre et monter une verticale.
    9.Modifier le mode de freinage en cours de descente.
    10.S’immobiliser sur une corde avec le descendeur.
    11.Franchir un fractionnement.
    12.Effectuer une conversion sur corde, montée/descente,
    13.descente/montée.
    14.Franchir un nœud.
    15.Franchir une vire.
    16.Se déplacer en opposition.
    17.Gérer son kit dans la progression
    18. Être capable d’alerter les secours
    19. Connaître les mécanismes de creusement et de
    comblement des cavités.
    20. Connaître l’existence des différents patrimoines souterrains :
    géomorphologie, archéologie, paléontologie, ressources en
    eau, topographie de terrain.
    21. Connaître les outils de topographie de terrain.
    22. Être capable de consulter et interpréter une prévision météo.
    23. Connaître et savoir utiliser les outils d’aide à la décision et
    de prévention des risques.
    24.Progresser sur agrès quelle qu’en soit la configuration (vires,
    pendules, grands puits, fractionnements plein vide).
    25.Mettre en place une technique de réchappe à la descente et à
    la remontée.
    26.Choisir une cavité adaptée aux capacités de l’équipe.
    27.Préparer le matériel collectif (kits, trousse de secours…).
    28.Réaliser une fiche d’équipement à partir d’une topographie.29.Participer à la progression du groupe en sécurité : parades,
    transmission de consignes…
    30.Approcher une verticale en sécurité (purge, lecture de cavité,
    identification d’obstacle).
    31.Connaître les caractéristiques du matériel collectif :
    • types de cordes, cordelettes, sangles et Dyneema,
    • types de plaquettes et de connecteurs, utilisation adaptée.
    32.Connaître les critères de choix de l’emplacement d’un
    amarrage et la notion d’amarrage irréprochable.
    33.Connaître les notions de force-choc et de facteur de chute.
    34.Connaître les notions d’équipement hors-crue / hors-pierre et
    les mettre en œuvre.
    35.Equiper dans tout type de cavité :
    • main courante,
    • tête de puits,
    • fractionnements et déviations,
    • jonctions de cordes.
    36.Vérifier les amarrages en place.
    37.Poser un ancrage (cheville auto-foreuse, amarrage foré,
    goujon, broche…)
    38. Être capable de mettre en place et d’utiliser un poulie
    bloqueur (montage poulie + bloqueur ou monobloc).
    39. Être capable de décrocher un équipier du bas vers le bas
    par une technique de balancier.
    40. Être capable de monter un point chaud et gérer l’attente.
    41. Connaître les éléments de décision entre auto-secours et
    déclenchement de secours.
    42.Connaître les objectifs et l’organisation de la FFS.
    43.Connaître les objectifs et l’organisation de l’EFS.
    44.Connaître les préconisations pour l’encadrement en spéléologie
    émises par la fédération, y compris les classes de cavités.
    45.Connaître les prérogatives du brevet fédéral d’initiateur et les
    modalités d’assurance initiation.
    46.Connaître et savoir utiliser les outils d’aide à la décision et de
    prévention des risques.
    47.Connaître les responsabilités liées à l’encadrement de publics
    en spéléologie.
    48.Connaître la charte de bonne conduite du spéléologue en
    présence de chiroptères.
    49.Être capable d’utiliser des outils d’orientation.
    50.Connaître les différentes formes de paysages karstiques.
    51.Connaître les caractéristiques du calcaire.
    52.Connaître les principes de creusement et de comblement des
    cavités.
    53.Connaître la faune souterraine, notamment les chiroptères
    54.Connaître les caractéristiques du matériel personnel, y compris
    l’habillement.
    55.Être capable de régler son matériel personnel.
    56.Connaître les caractéristiques du matériel collectif : cordes,
    connecteurs, amarrages.
    57.Être capable de progresser sans agrès avec aisance et en
    portant un kit (marche, escalade, opposition).
    58.Être capable de progresser sur agrès :
    – montée et descente,
    – franchissement d’une main-courante,
    – franchissement d’un fractionnement à la descente et à la
    montée,
    – franchissement d’une déviation à la descente et à la montée,
    – conversion descente-montée, montée-descente,
    – passage de nœud à la descente et à la montée.
    59.Être capable de préparer un kit en se basant sur la topographie
    et/ou la fiche d’équipement.
    60.Être capable d’évaluer et de sécuriser la zone de risque, avoir la
    vision de l’équipement.
    61.Être capable de réaliser a minima un type de nœud pour chaque
    usage (Y, main-courante, jonction sur fractio, jonction plein vide.
    62.Connaitre la notion d’amarrage irréprochable et être capable de
    la mettre en œuvre à bon escient.
    63.Être capable d’équiper une main courante.
    64.Être capable d’équiper un fractionnement.
    65.Être capable de mettre en place une déviation.
    66.Être capable d’effectuer une jonction de corde.
    67.Être capable de monter sans bloqueurs.
    68.Être capable de descendre sans descendeur.
    69.Être capable de décrocher un équipier, par une méthode de
    balancier du bas vers le bas.
    70.Être capable d’installer et de faire fonctionner dans les deux sens
    un poulie bloqueur (montage poulie + bloqueur ou monobloc).
    71.Être capable de mettre en œuvre une technique simple de
    rappel de corde.
    72.Connaitre les techniques d’intervention et de dégagement
    d’équipier sur agrès depuis le haut :
    – avec poulie bloqueur (montage poulie + bloqueur ou
    monobloc),
    – auto moulinette.
    73.Être capable de remonter une victime avec une corde annexe.
    74.Être capable d’identifier des signes d’épuisement et
    d’hypothermie.
    75.Être capable de déplacer une victime au sol.
    76.Être capable de mettre une victime en attente prolongée, en
    toute sécurité, et d’établir un bilan.
    77.Être capable d’alerter les secours.
    78.Être capable de gérer son groupe en situation d’incident
    79.Être capable de préparer une sortie d’exploration souterraine
    (Objectifs, matériel, équipe, gestion du temps).
    80.Être capable de transmettre des connaissances sur le milieu
    souterrain.
    81.Être capable de mettre en place une parade efficace.
    82.Être capable de se positionner en tant que cadre dans un
    groupe et de gérer l’espace.
    83.Être capable de mettre en place une communication efficace.
    84.Être capable de choisir les méthodes pédagogiques appropriées.
    85.Être capable d’optimiser le temps moteur.
    86.Être capable de réaliser un bilan pédagogique et de proposer
    une progression.
    87.Être capable de mettre en place les techniques d’assurance lors
    de l’apprentissage de la descente sur corde :
    – nœud italien
    – assurance en boucle
    – assurance du bas
    88.Être capable de mettre en place les techniques d’assurance et
    d’assistance de montée :
    – auto-assurance au bloqueur
    – nœud italien
    – poulie bloqueur (classique et différents types de poulies
    bloqueurs monoblocs)
    89.Connaître le contexte réglementaire relatif aux Équipements
    de Protection Individuelle (EPI) et les notions de responsabilités
    pour le responsable légal de la structure et le vérificateur EPI.
    90. Etre capable de tenir un registre de suivi des EPI.
    91. Être capable d’utiliser les informations d’une notice d’utilisation
    d’un EPI.
    92. Connaître les différents types de contrôle des EPI et leur
    fréquence.
    93. Être capable d’identifier les dates d’acquisition, de première
    mise en service, de mise au rebut, et les durées de vie et de
    stockage.
    94. Être capable de créer une fiche de vie et d’en comprendre les
    différentes parties (identification, tableau de suivi des contrôles,
    certificat de conformité).
    95. Connaître la différence entre une gestion individuelle et une
    gestion par lot.
    96. Connaître l’importance du marquage d’identification du
    matériel et quelques techniques usuelles.
    97. Être capable de vérifier des EPI (notions sur les principaux
    points de vérification des EPI courants, les causes de mise à
    l’écart pour maintenance, les causes de mise au rebut).
    98. Être capable de réaliser des opérations simples d’entretien des
    EPI courants.
    99 (SJV) Etre capable d’évoluer seule ou seul dans tous types de cavités, et sur le long terme
    100(SJV) Savoir s’alimenter et s’hydrater
    101(SJV) Savoir désobstruer en sécurité, en cas d’éboulement fortuit
    102(SJV) Savoir baliser un itinéraire en cavité inconnue et complexe
    103(SJV) Savoir se tirer de toute affaire avec  un éclairage et trois mousquetons pour tout matériel sur soi
    104……………………………………..

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