Exploration de la Carrière C25-SJV 508
Exploration de la Carrière C25-SJV 508
En suite logique d’une opération de prospection ayant porté sur 53 ex-exploitations souterraines, SJV s’est programmé une série d’explorations de chacune d’elles, du moins celles visitables.
Pour certaines, des autorisations de propriétaires seront requises.
Par exploration, on entend une visite soignée, sachant qu’aucune de ces carrières n’est inconnue, au contraire, c’est-à-dire visant l’observation de divers éléments, notamment :
– Les éléments pétrologiques
– Les éléments stratigraphiques
– Les éléments paléontologiques
– Les éléments cristallins dont concrétions
– Les éléments techniques industriels
– Les éléments techniques agricoles
– Les éléments tectoniques
– Les éléments biologiques (Faune, Flore, Fungi )
– Les éléments de dangerosité
– Les éléments esthétiques et/ou artistiques
– Les éléments historiques
– Les éléments des marques contemporaines
– les éléments patrimoniaux
– Les éléments hydrologiques
– Le potentiel sportif spéléologique
– Et autres, le cas échéant.
L’essentiel des données est capté en jouant sur la photographie et la mémoire humaine, parfois noté et mesuré, puis transcrit sous forme de résumé illustré. Aucune coordonnée n’est rendue publique, toute incitation à visiter étant exclue, et SJV se dégage de toute responsabilité en cas d’investigation sans son accompagnement.
Ces travaux, sans aucune prétention, qui côtoient d’autres publications souvent bien meilleures, ne sont publiés que pour abonder, donner aux lectrices et lecteurs des commentaires et images d’endroits où ils n’iront peut-être jamais, d’une part, mais aussi pour contribuer à la mémoire de ces lieux et de ceux et celles qui y travaillèrent durement tout ou partie de leurs vies, au service de leurs employeurs, de leurs concitoyens, de leurs villages, villes, régions et pays.
Une grande partie du patrimoine immobilier, notamment religieux, de la France leur est en effet dû.
Les sites ne seront pas nommés (quand ils ont un nom connu et avéré) mais seulement codifié selon un référentiel SJV connu de ses seuls adhérentes et adhérents. (C…-SJV)
Leur exploration peut être totale (généralement celles à taille « humaine ») ou partielle (Généralement celles ayant un schéma géométrique rationalisé) , ou encore périmétrique seulement (celles qui sont immenses et sans schéma géométrique régulier, d’évolution « anarchique », souvent sur un ou plusieurs siècles !)
La C025-SJV
On ne peut parler de cette carrière sans parler des structures et bâtiments industriels extérieurs encore existant, au nombre de sept, respectivement de 25, 40, 40, 50,80,250 et350 m² trônant sur une esplanade générale d’environ 15 hectares…il s’y trouvent, abandonnés là à la cessation d’activité, la bagatelle de 250 blocs pré-taillés !
Dans ces bâtiments qui servirent de bureaux, de rangements divers, persistent quelques éléments très dégradés.
Les deux plus grands dont un sans toiture sont dotés de ponts roulants sur sommiers métalliques.
De l’esplanade on repère l’entrée de la C025 et celle de la C026, cette dernière étant défendue par un cirque de falaises, que l’on ne descendra pas ce jour-là, faute de corde pour remonter.
La C025 a deux entrées de cavages d’une dizaine de mètres de hauteur, tous deux obstrués de murailles de blocs superposés, mais toutes deux laissant un passage humain entre certains de ces blocs.
En arrière, de fortes portes métalliques à-demi béantes livrent le passage à quelques belles galeries dont la totalité du parcours ne réclame que peu de temps.
On y trouve encore pas mal de choses, sans doute grâce aux « murailles » !
Là aussi un pont roulant, des carcasses de machines diverses, et cette fois les marques évidentes d’une ex-champignonnière, notamment des meules encore bien conservées, de la paille, du craon, quelques bâches de séparation des caves…
Un puits d’aérage plus ou moins recyclé en cheminée de chauffage.
Beaucoup de pierres taillées, margelles, chapeaux de clôture, moellons décoratifs…une baignoire pour réserve d’eau !
Cette carrière jouxte la C026, mais le passage entre les deux si on n’entre pas par l’extérieur, suppose soit de descendre un à-pic de quelques mètres sur un montage scabreux de vieilles palettes, puis de remonter sur le même genre d’installation casse-figure, soit de passer en équilibre sur une fausse poutre composée de deux bastaings assemblés on ne sait comment…ce à quoi nous ne nous risquerons pas.
