Kayak-story…fin novembre ! 364

Kayak-story…fin novembre ! 364

30 novembre 2020 Canoë 1

Kayak-story…fin novembre !           364

Dans la foulée de l’annonce de restrictions de déplacements moins sévères, le Ministère chargé des Sports a publié des aménagements spécifiques, dont celui autorisant les activités de plein air en groupe…il n’en fallait pas davantage pour que, dès le premier jour, de très nombreux citoyens profitent au maximum de cet élargissement…


On avait 3 heures et jusqu’à 20 km…on s’est orientés vers 2 heures de kayak + deux quarts d’heure de route A/R et une demi-heure de marge pour contretemps divers. 
Mais laissons une kayakiste en herbe nous raconter cela…

Expédition kayak sur le canal de l’Ourcq en ce dimanche matin, premier week-end de pré- déconfinement.

Nous avons enfin le droit d’aller au-delà de 1 km de chez nous, en conséquence notre kiki national propose des activités pour les adhérents et notamment une sortie en kayak sur le canal de l’Ourcq.

Sortie possible pour 4 personnes en tout, nous serons deux plus lui à tenter l’aventure, car il fait quand même un peu froid. (4°C)
Départ à 10h de la maison après avoir chargé le Jumpy et enfilé nos combinaisons en néoprène, avec nos chaussons.
Nous prenons la route pour Fresnes, motivés par cette sortie insolite à cette époque de l’année.

Nous arrivons à L’Ecluse ou l’éclusière nous autorise à garer le véhicule, et nous sortons les kayaks pour les mettre à l’eau.

Je suis la première à monter dans le mien, ça tangue un peu, ce qui n’est pas rassurant mais je me stabilise bien vite et apprécie d’avoir mis des chaufferettes dans mes chaussons en néoprène pour garder mes pieds au chaud.

Puis mise à l’eau du kayak de Gigi qui se translate dans celui-ci. Toutefois ne se sentant pas bien équilibré, il essaie de le faire et là malheureusement pour lui il dessale et prend un bon bain à 6 ou 7 degrés dans l’eau.

Nous ne sommes pas encore partis, qu’il est déjà trempé ! Kiki  aide Gigi à sortir de l’eau puis ils extraient le kayak à demi-plein d’eau, ensemble.

Il se change pour remettre un peu de sec avant un deuxième essai qui sera concluant. Le voilà bien dans le kayak !

Enfin kiki descend le sien s’installe et nous voilà partis pour 12 km de descente sur le canal de l’Ourcq. Au ras de l’eau, il fait moins froid car nous sommes abrités du vent.

Il est difficile dans un premier temps de trouver la bonne dose dans le pagayage pour filer droit. Gigi d’ailleurs s’agace beaucoup, parce qu’il finit souvent sur la gauche. Quant à moi je toutne un coup à droite un coup à gauche mais petit à petit la ligne droite commence à arriver, du  moins sur des tronçons de 100 m.(!)

 

 

Nous descendons ce canal de façon agréable avec un voile de brume de fin d’automne et un paysage varié, au fil des virages. Nous dérangeons quelques canards sur le chemin tout en surprenant un peu les cyclistes ou promeneurs.

Jusqu’au port de Claye-Souilly le rythme va assez bien pour nous trois, malgré Gigi qui continue d’aller tout le temps sur la gauche. D’ailleurs kiki procède à un échange de kayaks au débarcadère de Claye et là, pour Gigi, cela devient beaucoup plus facile…car un kayak de mer c’est conçu pour garder la ligne le plus possible à l’inverse des kayaks de rivière taillés pour pouvoir pivoter et manœuvrer facilement.

 

Au fil de l’eau on oublie le quotidien et les paysages prêtent à la rêverie. Je fais de belles photos, du moins ceci permettant aussi de se reposer un peu, car la fatigue commence à se faire sentir, et les deux derniers kilomètres sont un petit peu fatigants et… longs !

Nous sommes sur une grande ligne droite qui donne l’impression de ne jamais en finir toutefois la bonne humeur est toujours au rendez-vous.

Tant que nous sommes dans les kayaks il n’y a pas de sensation de froid.

 

Nous arrivons au passage du dernier pont au niveau de l’autoroute, encore quelques coups de pagaie et nous accostons le long de la berge.

 

Pour sortir de l’eau kiki sort de son kayak avec aisance et facilité.

Mon tour arrive et le moins que l’on puisse dire c’est que je ressemble plus à un pingouin engoncé qu’à la reine de la souplesse !

Déjà il faut arriver à plier les jambes pour les sortir du kayak puis à extraire les fesses pour arriver à me mettre à plat ventre sur la berge. Mon kayak tangue dangereusement… heureusement kiki finit par m’attraper par la main et me tire pour m’extraire de là avant que je ne dessale à mon tour. Je finis par m’échouer lamentablement sur la rive avec cette sensation bizarre de peser extrêmement lourd et de me mouvoir comme si la pesanteur avait augmenté.

Gigi, lui, arrive à sortir un petit peu plus facilement, avec  mon aide et celle de Kiki.

Il est temps maintenant de remonter les kayaks jusqu’à la voiture qui est à 150 mètres. Il faut donc remonter les 3 kayaks à pied. Gigi et kiki s’y collent en remontant par petits tronçons.

Pour ma part je commence à trembler sérieusement de froid et je vais avec les rames jusqu’à la voiture garée un peu plus loin. Arrivée à celle-ci je me déshabille du mieux possible et le plus vite possible pour enfiler des vêtements secs et chaud qui était prévus dans la voiture. Toutefois je n’arrive pas à enlever le bas de la combinaison ni les chaussons et il faudra que j’attende l’arrivée de Gigi après l’avoir lui-même un peu aidé à se changer.
Puis, rejoindre kiki qui court autour des kayaks pour ne pas se refroidir et me mettre enfin au sec.

Nous décidons de déjeuner sur place vu l’heure puisque il est déjà presque 13 h, nous le faisons dans la voiture alors que nous sommes à 2 km de la maison mais cela est utile puisque nous ne pouvons pas laisser les kayaks tout seuls.

Pour que Kiki puisse récupérer son véhicule, Il est nécessaire que Gigi l’emmène et que je reste de garde auprès des kayaks.

Je remets des chaufferettes aux pieds et aux mains et je retourne dehors après le déjeuner. Il fait froid et j’en profite pour faire ce compte-rendu.

Le temps me semble long et je bouge le plus que je peux pour ne pas être complètement gelée car il fait 4 ou 5 degrés dehors…le soleil promis par la météo n’ayant pas tenu bien longtemps.

Voilà une très belle balade qui restera comme un souvenir agréable malgré la température. Nous avons fait plus de deux heures heures de kayak, là où Kiki avait prévu 1h30 à 2 h…mais ses prévisions sont souvent irréalisables pour les simples mortels que nous sommes. (NDLR : les mortels qui dénagent pour virer au lieu d’appeler à l’arrière…!!!)

Journée vraiment sympa en ces circonstances de ne pouvoir vivre normalement depuis des mois.

Merci kiki pour cette merveilleuse idée.

Si on m’avait dit qu’un jour je ferais du kayak fin novembre sur le canal de l’Ourcq que je n’y aurais pas cru!!!

Une réponse

  1. Antony dit :

    Sympa comme tout cette balade .

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