La JNSC 2023 de SJV 694
La JNSC 2023 de SJV 694
Notre sortie « traditionnelle » d’accueil, de découverte et d’initiation avec les nouveaux et nouvelles adhérent(e)s a enfin pu se dérouler normalement
cette année, n’ayant été perturbée ni par le Covid, ni par des intempéries… en forêt de Fontainebleau.
Après l’inévitable ballet des demandes, des inscriptions et désinscriptions, nous fûmes 15 à parcourir les sentiers bellifontains et à visiter (explorer pour les novices) les deux cavités les plus connues de la forêt.
La promenade comptant moins de 10 km, et peu de dénivelée cumulée, est accessible à tout le monde ou presque.
Notre groupe comportait des personnes de 7 à 70 ans, et malgré une grande diversité des équipiers et équipières, il a connu une très bonne entente dans une bonne ambiance.
Très beau temps, très peu de monde sur les sentiers, presque personne dans le première cavité et pas une âme dans la seconde, autant dire que nous fûmes favorisés !
Le première « grotte », qu’il convient d’appeler « caverne » car de formation essentiellement anthropique, ne développe que 80 mètres et est très simple quant à sa conformation, mais a l’avantage de comporter une grande salle basse et se prête très bien à des illuminations à base de chandelles, qui lui confère une dimension un peu mystique en plus de jeux d’ombres et d’une esthétique générale appréciable.
Une traversée y est possible, ce qui permet quelques ateliers ludiques
La seconde caverne comporte cinq entrées et est un peu plus labyrinthique, dépassant un peu les 100 m de développement, globalement plus basse mais avec deux cheminées de 3 à 4 mètres, l’une verticale et béante, l’autre inclinée et plus étroite, de type « boyau ».
Cela autorise de multiples combinaisons de franchissements en traversée (20 pour être exact) et permet à plusieurs binômes d’évoluer simultanément et séparément, tout en laissant aux personnes un choix de difficulté(s) et du dosage de leurs efforts.
Cette sortie qui demande environ 5 heures sur le terrain et trois heures de déplacements automobiles a permis quelques découvertes des activités et des personnes, et a recueilli un avis très positif de tous les participants, y compris des « anciennes » et « anciens » du club qui accompagnaient, aidaient, conseillaient…une belle équipe !
Les quelques photos de cet article le confirment !
Il y aura des suites constructives, bien sûr.
Cette promenade-visite-découverte aura aussi été l’occasion de préciser ce qu’est la subterranologie, qui, comme son appellation l’indique est une activité à caractère scientifique, qui étudie et cherche à comprendre, vise à étendre la connaissance de ce monde souterrain, artificiel à la base mais qui donne ensuite lieu à de nombreux phénomènes ou apparitions naturels.
Des études historiques, au sens le plus large du mot « histoire », avec ou sans majuscule, des observations géologiques, minéralogiques, zoobiologiques, phytobiologiques, mycobiologiques, bactériologiques, des études technologiques et techniques, des approches esthétiques, photographiques, artistiques, ou encore de l’archéologie sont autant de démarches possibles et souhaitables face à ces domaines souterrains issus de l’activité humaine, et parfois animale…
Souterrains, carrières, mines, cryptes, tunnels, terriers, cavernes, cachots, caves, aqueducs, blockhaus, …les lieux ne manquent pas pour vivre la subterranologie !
Pour autant, nul ne doit confondre la subterranologie avec la cataphilie, même s’il y a évidemment de nombreux liens entre ces deux pratiques.
Elles se distinguent notamment par l’approche scientifique dominante de la première, et l’approche ludico-délinquante majoritaire de la seconde !
Les cataphiles, même sans causer de préjudice matériel ou corporel, se placent en effet souvent, par jeu et/ou par nécessité, dans des situations illicites, illégales, ce qu’évitent au maximum les subterranologues.
Alors, à la prochaine, pour d’autres aventures…probablement bien plus intenses !
