La Roche au Dade en trio 544
La Roche au Dade en trio 544
Cet article relate la première activité d’un séjour qui en compta cinq…il est rédigé en style hybride, mêlant deux narrations de la même « aventure ».
On est jeudi, on part rarement le soir, mais on préfère éviter les bouchons du vendredi matin.
Du coup 19h30 chez Cricri, chargement avec mention spéciale « tetris ».
Il s’agit en effet de bourrer une Clio avec trois équipements complets dont lits pliants et grosses mousses isolantes, en sus des trois occupants avec leurs bagages personnels et nourriture bien sûr.
L’opération fut menée sans aucune difficulté, la passager arrière finalement bien calé avec des manchettes « fauteuil »
On est partis pour 4h30 de route, arrêt de 30 min pour le repas. A minuit il nous reste 30 minutes à rouler, on se met à la recherche d’un abri pour la nuit….
rangement rapide des éléments de couchage car il n’est pas utile de provoquer tel et telle riverains !
Cette via ferrata a été remaniée plusieurs fois et complétée, on peut y considérer 4 parcours plus ou moins reliables.
Elle démarre par un mur, très légèrement en dévers négatif par endroits, et avec des barreaux souvent déportés, et l’apprécier en usant de la longette çà et là est une bonne façon de procéder car permet une évolution plus modérée et un échauffement approximatif plutôt que de se jeter à corps perdu à l’attaque des barreaux pour tenter d’en finir avec la verticalité pure.
Nico s’y fatiguera davantage à cause de longes mal fixées dans son baudrier augmentant anormalement leur longueur, mais qui ne compromettait pas sa sécurité sauf en cas de chute violente…on corrigera cela 20 mètres plus haut !
Néanmoins, nous avions eu la prudence d’emporter une petite corde pour aider « au cas où », car il vaut mieux rester modeste qu’être présomptueux.
Surprise de l’année : un banc tout neuf ou presque et un « relax » en bois, trois ou quatre places, que nous étrennons avec plaisir !
Cependant, en sortir demande un peu de parcours en paroi, moins facile que l’entrée !!!
Nico s’amusera beaucoup à faire des essais (réussis) de progression sans les mains sur les câbles, ce qui n’est pas donné à tout le monde…
Si les autorités locales ne prévoient pas cet itinéraire, privilégiant un sentier qui fait un bien plus grand tour, c’est que parvenus à la route il n’y a d’autre suite que de la longer, avec des accotements herbeux plutôt étroits, une chaussée pas très large et avec une visibilité réduite…et que seules des équipes sages et responsables marchant bien serrées et en file indienne restent en sécurité.
Tout au long des parcours, on a eu des vues sur la ville et son lointain. Cette dernière n’est guère esthétique, et le bruit des véhicules à moteur est difficile à éviter, mais on finit par occulter. On ne manqua pas de remarquer les divers viaducs que recèle cette vallée au passé industriel important.