Mimi se prépare au Berger (4) 516
Mimi se prépare au Berger (4) 516
Entre deux préparations en grands sites naturels la préparation se déroule localement, en travaillant dans des contextes qui se rapprochent le plus possible de ce qu’ils seront lors de la grande aventure de juillet 2022…
Grands puits se succédant sur 250 m de dénivelée.
Itinéraire de randonnée pédestre couvrant environ 1200m et dénivelant 300 m, en terrain rocailleux plus ou moins glissant.
Parcours en main courante pariétale et tyroliennes éprouvant pour les bras sur environ 500 m.
Itinéraire de randonnée pédestre couvrant environ 600 m en terrain rocailleux puis boueux pentu
Grands puits se succédant sur 150 m de dénivelée
A cela s’ajoutent bien sûr divers passages plus ou moins pentus et quelques ressauts, ainsi que des tronçons méandriques ou petites vires.
Pour ce 4 ème épisode, le déplacement automobile a été limité au plus proche.
Il s’est divisé en deux séquences séparées d’une collation rapide.
Chaque séquence a en outre été agrémentée d’une petite récréation technique…
Une séquence comprend (actuellement, mais c’est évolutif) 200 m de via cordata à 80% verticale, une marche de 1000 m en terrain varié dont pentes raides et/ou boueuses ou en éboulis rocheux et/ou terreux, et une série de descentes et montées sur corde (pour ce jour fixée à 260 m).
L’addition de deux séquences, à ce stade de préparation, amène donc à 400 m de via ferrata, 2000 m de marche dénivelante, 260 m de dénivelée sur corde.
La première séquence fut agrémentée d’un petit travail de réparation d’agrès fragilisés par le temps et l’humidité et l’action d’agents biologiques.
La seconde séquence comporta le transport pédestre et l’acheminement de 4 sièges de jardin à la corde sur 42 m de verticale.
On y apporta aussi quelques éléments anecdotiques formateurs, tels que bloqueurs défaillants (poitrinaire ou malléolaire), corde lourde ou lestée à la descente, éclairage défaillant, fonctionnement avec 1 éclairage pour deux, utilisation du filtre à eau.
Tout ceci se développe sans chercher une performance, mais dans une continuité d’effort, les temps de repos étant très limités en nombre comme en durée, ce qui mime le vécu prévisible de l’excursion du Berger – 1000 ou plus.
En l’occurrence, cet épisode a duré 6 heures, dont 30 minutes de bricolage et 30 minutes de repos divers déjeuner inclus.
Il n’y a jamais d’attente pour passer, évolution linéaire, équipements doublés.
Il donne approximativement la demi-mesure, ce qui permet d’imaginer une excursion théorique idéalisée de 12 heures, à projeter sur 18 à 20 heures, la fatigue étant à prendre en compte, dont froid, humidité et stress, des temps d’attente à certains passages venant s’ajouter, des temps d’observation, d’admiration…et en comptant sur une équipe de trois plutôt que deux.
La formule retenue par l’équipe incluant un bivouac, cette projection n’a qu’un intérêt conjecturel, car le temps ne se compte plus avec autant d’importance, et parce que l’équipe se trouve davantage chargée de matériel, dont sac supplémentaire.
Mais c’est encourageant…ce qui est essentiel !
La prochaine session « locale » montera un peu en puissance avec une série de corde qui passera de 30 +20 +10 à 40 + 30 +20, et trois tours de carrière au lieu de deux, dont un en sens inverse.
Ceci augmentera d’une heure le TPST en effort continu.
Récréation prévue : renforcement de 8 barreaux d’agrès préfabriqués et pré-percés.
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Le circuit d’entraînement souterrain, d’une longueur de près de 1000 mètres, se compose de tronçons sub-horizontaux, caillouteux, terreux, voire boueux, pour 50%, le reste étant une succession de pentes allant de 30% à 120%, à descendre et monter bien sûr, sur un terrain de marnes grumeleuses, de blocs d’éboulis, de sablon plus ou moins encombré de blocs rocheux, de bois d’œuvre anciens, impliquant une attention constante et un travail d’équilibre.
L’usage des mains est parfois requis.