Promenade Montbéliarde en hiver 502
Promenade Montbéliarde en hiver 502
Dans le cadre de la préparation au Berger 2022, Mimi, Nanou et Kiki se sont embarqués dans un séjour de 75 heures, à base de randonnée dénivelante, de via ferrata et de canyonisme, avec un rythme raisonnable, mais aussi un enchaînement soutenu.
Pour la phase « randonnée », le choix s’est porté sur ce qu’il y avait de plus près des autres sites d’activités fixés, et ce furent les environs de Blamont, gentil village typique de la région.
L’objectif est de déniveler 1000 m en une après-midi et parcourir 20 km au moins, et pour cela, des boucles sont dessinées car le relief local ne présente que des écarts d’altitude de 250 à 300 m.
On démarre donc de l’hospice de Blamont, par un large chemin qui frôle la Fontaine-abreuvoir de Vaugonderis, passe à la cote 500 m et remonte vers Pierre-Fontaine -lès-Blamont où l’on rencontrera divers personnages dans les jardins fabriqués à partir d’éléments divers, bois, métal, poterie…ainsi qu’une citerne semi-souterraine en pierres captant une des sources.
On grimpe ensuite doucement par la petite route des Charbonnières, puis beaucoup plus raide par le sentier du Gainichon (Tout un programme !!!) afin de gagner le GR 539/GTJ qui nous conduit au grand monument à la mémoire des combattants, près le Passage de la Douleur, à 800 m.
On quitte ce GR pour redescendre assez rapidement sur Pierre-Fontaine (550 m) et…on remonte jusqu’au sommet, par la Combe Robert, vers 800 m au lieu-dit Creux Serré…après une petite pause déjeuner sur de gros troncs d’arbres.
Nous noterons d’ailleurs qu’il y a localement une activité de bûcheronnage assez soutenue un peu partout.
Un parcours très facile sur un large chemin « de crête » nous rapproche d’un nouveau point de vue très étendu ou est perchée une camionnette maquillée de planches, en faux-chalet. On est là à la Roche Jella, curieuse saignée dans une ride de calcaire délité, vaguement exploitée et avec un semblant de bâtisse.
de là, nous plongeons à nouveau vers Pierre-Fontaine par un très joli chemin serpentant dans la forêt où nous trouverons un bûcheron au travail avec son tracteur, attelé à quatre troncs d’arbres coupés, enchaînés et maniés avec talent.
Ce chemin évite le village par l’est et traverse directement des pâturages qui venaient d’être aspergés de purin et fumier, mais finalement peu gênant car de courte durée.
On a là un panorama surprenant, avant de se rapprocher d’une belle barre rocheuse, peu haute, mais très naturellement travaillée, présentant diverses marques d’érosion et des karstifications
Parmi ces dernières, une première plutôt de type tectonique livre une petite dizaine de mètres de galerie pénétrable, une seconde encore plus courte mais bien plus large et surtout typiquement karstique avec des reprises de gélifraction…avec, en plus, une belle histoire mêlant légende païenne et réputation religieuse…et nous renvoyons nos lectrices et lecteurs curieux vers ce site où le commentaire est aussi érudit qu’intéressant :
https://www.lieux-insolites.fr/doubs/arie/arie.htm (lien non actif)
Car c’est bien la Grotte de la Tante Arie (ou Airie) dont il s’agit ! Une sorte de Mère Noël locale…!
De fait on y rencontrera un peu plus de gens qu’ailleurs…célébrité obligeant !
Nous redescendons encore pour passer à 450 m et regagner Villars-lès-Blamont à 600 m.
A cet endroit, le temps nous manquant un peu, nous raccourcissons l’itinéraire prévu de 3 km et perdons 150 m dénivelée, par un raccourci qui nous fera repasser par les pacages les grottes et la fontaine du départ…puis l’Hospice.
Néanmoins, divers aléas de terrain nous aurons amenés à parcourir 23 kilomètres au total et déniveler 900 m, ce qui nous a bien dégourdi les jambes ! ( durant environ 5 heures et demie, pauses incluses).
Hormis une petite « longueur » sur route, l’itinéraire s’est révélé très agréable, aux paysages diversifiés, villages paisibles et charmants, avec quelques kilomètres encore une peu enneigés, pour le décor !
Un entraînement comme on les aime !
