Bip-Bip appelle Gouffre… 276

Bip-Bip appelle Gouffre… 276

25 février 2020 Spéléologie 0

Bip-Bip appelle Gouffre…     276     (Février 2020)

L »article 044 de ce site parle abondamment de la traversée de la Balme d’Epy.

Le pré carré de campement

A l’occasion du passage récent d’une équipe du club, quelques photos et commentaires vont compléter ou « rafraîchir » les données, à l’usage de tout lecteur et toute lectrice intéressés par une visite de cette cavité sympathique.

Concernant l’accès au gouffre, plus ou moins évident selon saison et fréquentation, le plus efficace nous a semblé de traverser directement le pré en partant de la route près du carré de campement, jusqu’à la clôture en barbelé d’en face ( plein Est donc), soit cent mètres dans l’herbe.
A cette clôture, la longer vers le Sud (vers la droite donc) jusqu’à un gros arbre solitaire proche d’elle, et, peu après, un passage sans barbelé. Lors de notre passage, il y avait une pancarte ficelée contre un petit arbre en retrait.

La pancarte est illisible, mais elle est utile !

L’entrée du gouffre

Un parcours est alors marqué par des bouts de rubalise vieillissante et des brin de ficelle agricole bleue, il grimpe presque tout droit dans le bois sur 50 m puis oblique un peu sur la droite dans une clairière encombrée d’arbustes sur 50 m et s’oriente nettement vers la droite en restant à peu près à niveau sur 50 m pour donner sur le gouffre cerné d’un bon grillage, et surmonté d’un bon gros vieux chêne tortueux.
Gare à un descriptif connu qui parle de « monter en oblique…le gouffre s’ouvre dans un bouquet d’arbres » car pas très clair, et pas de bouquet d’arbre au final !!!
Au gouffre, il y a aussi une vieille pancarte pas plus lisible que la première…

Entrée Bip-Bip

Concernant l’accès au Puits Bip-Bip, rien de nouveau depuis l’article 044, si ce n’est que les vis de fermeture (clé de 13) donnent dans des Spits terreux…prévoir de quoi les curer pour pouvoir bien revisser.


Le banc rocheux d’entrée, très fracturé, est à surveiller, des cailloux pouvant aisément se détacher au premier coup de botte de l’équipier du dessus…le purger avec précaution n’est pas superflu, mais il ne faut pas non plus en soutirer à l’excès, car il s’agit d’une superposition plus ou moins en équilibre.
La cavité n’a pas été brochée, les Spits sont presque tout bons, compter au moins 10 mousquetons et plaquettes.
Le repérage de l’affluent a été amélioré avec des bouts de balises, mais il reste conseillé d’effectuer la reconnaissance visuelle jusqu’au ruisseau principal.


Si la fiche d’équipement du puits Bip-Bip est à peu près fiable, celle du gouffre est un peu fantaisiste pour le gouffre d’accès, car une corde d’au moins 10 mètres est nécessaire (et non pas 5…). De ce côté-là, les Spits sont tous bons, il faut bien penser à démarrer la main courante 2 ou 3 mètres sur la droite avant d’entamer l’équipement sur la paroi concrétionnée à main droite. Il faut là aussi une dizaine de plaquettes et mousquetons.

Concernant la progression, nous répétons qu’au deuxième tiers environ il existe un passage vertical remontant assez étroit, qui ne nous est pas apparu comme contournable, et qui peut poser de sérieuses difficultés aux plus de 80 kg.


Parvenant  à la fourche dont la branche de droite ramène au puits Bip-Bip, il est dommage de ne pas pousser la visite jusqu’au siphon aval car il s’y trouve de jolis paysages et cascatelles, et un concrétionnement qui mérite l’aller et retour.

Et un beau sourire !

Dans cette cavité, les concrétions sont plus abondantes et évidentes dans le début et à la toute fin…En étant un peu focalisé sur la progression dans le méandre, on néglige d’observer les hauteurs, et ce peut être dommage là-aussi, car il s’y trouve de jolies choses un peu partout…

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