La Carrière du Centre de Gagny, seconde masse. 013

La Carrière du Centre de Gagny, seconde masse. 013

7 février 2018 Carrières Gagny Spéléologie 0

Reportage selon entretien CARAC, sur la Carrière du centre, seconde masse, partie Ouest.

La visite de cette carrière est strictement interdite. Se trouve dans une propriété privée enceinte d’une clôture grillagée ou de murs, et jouxte une ou plusieurs  habitations fréquentées, ce qui lui confère le statut de « domicile »…toute entrée non autorisée serait donc une violation de domicile. De plus, carrière à l’abandon depuis trente ou quarante années, en très mauvais état, particulièrement dangereuse en plusieurs points.

Nous ne pouvons écrire cet article qu’à partir des éléments confiés par un groupe d’Urbexeurs, par essence anomymes, (CARAC) ayant risqué l’exploration, ce dont nous les remercions .L’extension avoisine 6 hectares sauvés des comblements de tout le reste des carrières du centre , mené pour créer le parc du Bois de l’Etoile. 

Ces comblements ayant été réalisés par de nombreux forages d’introduction de remblais inertes, puis par un clavage par coulis de bentonite, ces éléments on partiellement envahi la partie censée rester telle quelle car encore privée (Famille Zinetti.).
L’accès de la carrière du centre se fait par l’un des trois ou quatre puits encore ouverts, une dizaine d’autres étant fermés par des planches, plaques, tôles…La base de ces puits est souvent ruinée, et le ciel de carrière immédiat très détérioré, fragmenté, déstabilisé, extrêmement dangereux.
Une zone est fort originale car divers soutènements ont été réalisés en édifiant des contreforts voûtés en maçonnerie. Cette technique a l’avantage d’être durable, et les éventuels désordres apparaissant dans leurs structures donne de précieuses informations sur l’état du ciel de carrière et des piliers tournés adjacents.

Seize  puits sont donc répertoriés par la CARAC , dont plusieurs sont des puits d’accès ouvriers, dotés d’échelles et paliers. Les autres sont des puits d’aérage ou d’extraction, dont un de section ovale, peu fréquent.
Trois d’entre eux ont été utilisés pour déverser des détritus et immondices, un certain temps.
La culture des champignons a bien sûr laissé des traces et éléments, sacs de culture avec du craon, ou meules longeant les murs, nombreuses boîtes à « blanc », étiquettes, cagettes en bois ou en plastique…
Plusieurs cloisonnements classiques en briquettes creuses ou en carreaux de plâtre, portes de bois ou en tôles, évier, canalisations…

 

La plupart des puits sont le lieu d’écoulements d’eau, mais on trouve un curieux chenal d’amenée pariétal dans la partie la plus anciennement utilisée pour les cultures.
Quelques décollements notoires on mis les marnes d’entre-deux masses à jour dont le niveau à Fer-de-Lance dont de beaux spécimens sont aisément observables sans prendre le risque d’en chercher dans la strate en place.
La carrière du centre, inaccessible dorénavant sans une autorisation spéciale qui serait accordée par les propriétaires, recèle bien des témoignages du passé de Gagny, à l’époque glorieuse des Champignonnistes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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