Circuit nautique des bras du Morin 665

Circuit nautique des bras du Morin     665

Dans les articles précédents nous parlons de la Morimarnourcq. 16 km environ, avec des passages particuliers et une remontée de courant sur Canal de l’ourcq.
Le circuit présenté ici est une réduction, qui supprime la partie « Canal » et réduit fortement la partie « Marne ».
Par ailleurs sa description beaucoup plus précise permettra aux lectrices et lecteurs de savoir exactement de quoi il retourne.
Ceux et celles qui opteront pour la Morimarnourcq intégrale, trouveront intérêt aussi dans cet article qui détaille cet ensemble complexe.

Voici donc deux plans, l’un donne l’allure générale, l’autre entre dans les précisions utiles et quelques astuces.

Le parti pris est d’effectuer ce parcours dans le sens horaire.

Légende générale :
en rouge, La Marne
en bleu : le bras droit du Grand Morin
en vert : le bras gauche du Grand Morin, post-moulin
En rose : le bras gauche du Grand Morin, post-barrage et anté-canal de Chalifert
en jaune : partie pédestre avec le pont de bois
en marron, sentier moulin/parking (P rouge)
En pointillés noirs : petite route interdite sauf aux riverains
Point rouge : deux raidillons au pont-canal du moulin
Les flèches en zigzag indiquent le sens du courant

Légende chiffrée et commentaires :

1) parking recommandé, gratuit, tranquille sans être trop exposé, bien placé dans la boucle.
2) Route interdite sauf aux riverains, cependant très pratique si on ne peut boucler, justement, pour relier le parking au grand pont-canal et inversement. Donc soit l’utiliser à pied, soit convenir avec un riverain qu’on est son « invité(e) » dont devenant riverain occasionnel, ce qui est légal), soit risquer un procès-verbal…
3) partie du grand Morin post-pont canal, (70 m) et débouché du bras droit dans la Marne. Niveau de l’eau très variable, souvent des embâcles stabilisés entre deux crues, fond bourbeux
4) Grand pont-canal 11 arches. Souvent 2 ou 3 sans eau, les autres pas forcément navigables, embâcles importants à prévoir contre les arches. Sortie des bateaux assez facile en rive gauche, aval du pont.
5) Bras droit du Grand Morin post-barrage et anté-pont-canal (780 m) pouvant être encombré de grandes branches voire troncs tombés.
Courant et niveau très variables, courant parfois trop fort pour être remonté.
6) Barrage particulier, en angle droit, délivrant deux voies d’eau qui se rejoignent ensuite après une cinquantaine de mètres de séparation
Le grand côté mesure environ 254 m, et le petit 10 m. Le grand côté supporte deux vannes verticales en bois, à crémaillère.
Le dénivelé est d’à peine 2 m, et l’aile gauche présente un profil en pente douce courbée, ce qui amène un seuil d’environ 1 m seulement; très facile à gravir. (Sauf si gros débit d’eau évidemment) La rive gauche de ce bras donne sur un espace public.
7) arrivée du Grand Morin sur le barrage. Il peut être remonté sur 1800 mètres jusqu’au barrage du Moulin de Liarry.   (c’est un supplément )
8) Bras gauche du Grand Morin, (320 m) beaucoup plus petit que le droit. la rive gauche est en domaine privé. Gros chiens… Ne pas trop s’y engager si fort débit car il n’y a pas d’issue navigable.
9) Petit pont-canal du Moulin, à 3 arches basses. Le profil du canal descend très bas à l’intérieur, ce qui amène un écoulement siphonnant.
Hormis en très basses eaux, on ne voit même pas le débouché. Zone d’accumulation de déchets flottants, peu agréable.
Il faut en sortir, la berge gauche s’y prêtant assez bien, mais garnie d’orties si pas fréquentée depuis longtemps.
10) Berge gauche très raide donnant sur un pré privé, immédiatement suivie d’un second raidillon accédant au chemin de contre-halage du canal. Il y a environ 5 m à déniveler en deux temps. Peu difficile, car terrain très herbu.
11) Itinéraire à prendre pour rester dans la légalité (pas de navigation sur le canal). Chemin de contre-halage (90m), puis pont en bois (50m) carrossable puis chemin de halage en retour (140 m), soit à peine 300 m en portage/roulage (roulage recommandé quand même !)
11 bis ) non indiqué : remettre à l’eau de l’autre côté du chemin de contre-halage et traverser rapidement le canal sur 80 m pour accoster en face et un peu en amont du moulin. Risque d’un P.V. si surpris durant les 2 minutes que peut durer cette traversée…
11 ter ) astuce possible : le canal ne mesure que 12 m à l’endroit du pont-canal, il est possible de balancer un poids tirant une ficelle légère,  sur la berge opposée, ficelle (éventuellement raboutée à une cordelette plus résistante)  attachée au bateau préalablement remis vide à l’eau. Il n’y a plus qu’à le haler de cette berge opposée pour lui faire réaliser la traversée en toute légalité, sans roulage, sans portage ou presque. ça peut être amusant. On peut même imaginer une fronde de lancement ou un lance-pierre fourchu !
12) Sentier d’accès à la berge droite derrière la vanne du moulin (30 m) ou au parking du petit pont « Victor Hugo ». ( 120 m)
13 ) Bras gauche du Grand Morin, Post moulin et jusqu’à la Marne (1900 m). Supporte 4 ponts et deux passerelles.
Cours d’eau assez agréable malgré des constructions assez laides sur ses rives et des pontons délabrés, mais surtout lieu de formation d’embâcles fréquents. Débit variable, peut devenir dangereux du fait d’obstacles divers, devenant plus ou moins repérables, certains très « offensifs » (piquets de fer, pieux…) quand le courant devient fort.
Il est difficile d’en sortir, berges raides presque toujours en propriétés privées. Sortie d’un émissaire de station d’épuration vers la fin en rive gauche.

Voilà…bouclage avec 2900 m sur la Marne entre les deux débouchés des deux bras du Grand Morin, pour un total de 6000 m
Compte tenu de tous les obstacles, portages ou roulages, on peut estimer le temps de parcours à 2 h.
Bien  évidemment, on peut faire deux tours…et même trois !
Réaliser ce circuit à l’envers n’est pas impossible, mais pas si le bras gauche est à bon débit, car il y a des parties qui deviennent vives, et si des embâcles sont là, la difficulté s’accroit fortement (sauf à marcher dans le lit, ce qui n’est pas recommandé) 2 km à cotre-courant, ce n’est pas si simple ici.