Après un départ avec kiki, à 8h00, nous sommes partis ensemble explorer les anciennes carrières de Savonnières.

Pendant le trajet, il nous a « briefé » sur le site que nous allions visiter ainsi qu’un bref résumé de toute l’histoire du lieu qui a servi de carrière de calcaire, de champignonnière et même de base militaire française puis Allemande pendant la 2nde guerre mondiale!!

A notre arrivée, nous avons découvert une immense et ancienne carrière dont les dimensions nous ont époustouflés. Nous ne nous attendions pas à trouver un tel gruyère sous nos pieds!!

Kiki nous a conduit dans ce dédale de couloirs, nous apprenant à prendre des points de repère le long de notre trajet… En effet, il est vite facile de se perdre dans ce labyrinthe !

Une fois devant la cavité « l’Avenir », nous avons déjeuner. Puis au départ de notre spéléo nous avons croisé des spéléologues belges trempés qui étaient en train de remonter.

Notre parcours spéléo comprenait plusieurs crans verticaux ( sept de 2 à 12 m) à descendre en rappel et quelques passages étroits suivant un ruisseau. Nous avons franchi tout cela dans la bonne humeur.

La remontée fut rythmée par la prise de photos afin de nous laisser des temps de repos. Certaines montées sous cascade, d’autres en plein vide pour des sensations variées. On peut remercier les « combinaisons jaunes » qui nous ont bien protégés !! L’épreuve s’est très bien déroulée, sans bobo ni pertes de matériel et nous sommes sortis fatigués mais fiers de cette nouvelle expérience.

Une fois sortis nous avons profité du beau temps pour préparer notre bivouac et nous changer.

Nous sommes donc redescendus sous terre pour l’installer près d’un puits arrosé, offrant au passage de belles concrétions, et une bouteille d’eau calcitée.

Apres un très sympa dîner éclairé  avec les bougies nous avons fait une petite promenade digestive. Nous avons vu un ancien site de champignonnière avec les machines d’antan, un réservoir d’eau venant d’une source naturelle, les réserves de « craon » de calcaire nécessaire au mélange pour faire pousser les champignons, des chauves-souris et encore diverses concrétions.

Nous nous sommes finalement couchés assez tôt afin d’être parés pour notre exploration du lendemain.

 

Réveil à 8h00, après un sommeil plus ou moins bon selon les participants. Rangement des lits et des affaires, puis prise du petit déjeuner pour démarrer la journée.

C’est parti pour la balade de découverte d’une partie de la carrière. Kiki, en pleine forme, nous mène sous un rythme soutenu dans le dédale de sentiers. Trop facile de suivre les chemins principaux, nous passons par-dessus les tas de gravats pour aller à la recherche de zones oubliées.

Certaines le sont tellement qu’on ne les a pas retrouvées (Dans la « Belgique »). Notre guide avait pourtant déjà repéré le territoire lors de ses épopées précédentes, avec un dessin léger tracé avec des morceaux de calcaire (sans peinture évidement on ne dégrade pas nos lieux d’aventure !!). Nous avons essayé de suivre les anciennes voies, et avons pu prendre le temps d’observer des piliers balisés pour nous repérer, la zone ayant été modifiée depuis le dernier passage de Kiki.

Finalement, nous sommes sortis de cette zone pour aller voir le coté occupé par les allemands. Mais sur la route nous rencontrons le nouveau champignonniste, quelque peu énervé au départ de voir débouler des inconnus, puis rassuré devant notre sympathie légendaire.

Nous avons donc eu droit, avec grand plaisir, à une visite de ses nouvelles installations dans lesquelles il fait pousser endives et champignons de Paris.  Grâce à cette visite on se rend bien compte de la place occupée par cette production, et de l’utilité de toutes les bâches en plastique omniprésentes dans toute la carrière pour éviter les courants d’air et favoriser la culture.

Nous quittons nos champignons pour aller dans la zone allemande… ici les piliers de la carrière ont été réaménagés pour pouvoir former des couloirs plus larges, afin de permettre le passage d’engins de transport de fusées. Les allemands ont également fortifié les entrées. On a pas mal marché dans la zone, allant d’une sortie à une autre, cherchant des lieux toujours plus surprenants.

Au final après environ 2h30 de promenade nous sommes sortis à l’air libre pour manger notre repas. Nous avons décidé de faire une partie du chemin du retour en extérieur pour rejoindre une autre entrée. Celle-ci ayant été condamnée, nous avons donc fait un retour par la village jusqu’à la voiture.

Nous n’avions plus qu’à redescendre chercher les affaires, charger la voiture, et en route pour le retour à Villeparisis.
Trois heures à peine…après 32 heures d’évasion dont 25 d’aventure !!!

Merci à SJV !