Mimi se prépare au Berger (2) 496

Mimi se prépare au Berger (2) 496

1 février 2022 Non classé Spéléologie 0

Mimi se prépare au Berger (2)       496

Bien que ne disposant que d’une après-midi, une petite séance de préparation physique et mentale entre deux grandes nous a parue utile…
Conçue pour « travailler » les gestuelles et les efforts les plus fréquents et durables qui seront à déployer dans le Gouffre Berger, elle comporte une séquence « cordiste », une séquence « randon-bosses» et une séquence « Main courante »
La séquence cordiste, à 6 mois de la fête, est encore très modeste, faite de trois ascensions/descentes d’affilée, respectivement de 30, 20, 10 mètres.
Mimi se trouvant pour la première fois sur une corde de plus de 40 mètres, neuve de surcroît, découvre l’élasticité de la chose, avec plus de3 mètres de mou à « avaler » dès le départ, mais surtout avec un mouvement de yoyo qu’il faut apprendre à gérer pour mettre la phase ascensionnelle à son profit…sans parler du balancement et de la rotation sur soi-même si on gesticule trop !
Sa récente maîtrise du bloqueur de cheville sera déjà très appréciée !

Bien entendu cette séquence ira en grandissant pour finir par maîtriser 400 m cumulés…pour cette première, on en reste à deux fois 60 !

La séquence Rando-bosses est une marche hypogée d’environ 600 à 700 m qui se développe sur un terrain tantôt boueux, tantôt sableux, tantôt ferme, avec de grands talus ébouleux à franchir, pentes de 45° voire plus raides. Parcouru à rythme soutenu, cet itinéraire souterrain est un bon entraînement musculaire et cardio-vasculaire, tout en habituant le corps à gérer son équilibre et ses appuis pédestre sur terrain accidenté et plus ou moins fuyant sous la semelle.
Mimi va à sa découverte, il y a 50 balises jaunes à repérer…parfois discrètes !
Quelques passages « scabreux » incitent à la prudence, on n’est pas là pour faire un score, mais au contraire, pour s’accoutumer à prendre toutes précautions utiles, car dans le Berger, un « secours » à – 500 ou – 800 m pour une vulgaire cheville trop tordue c’est quand même une action à éviter à tout le monde !

 

Enfin, la séquence « main-courante » se pratique sur une via cordata semi-souterraine, qui entretient le climat spéléologique, et mime très bien les parcours en vire sur ligne de vie toujours en corde, bien plus fatigante que celle en gros câble rigide des vie ferrate classiques.
Cette via se déroule toujours en paroi verticale pure, hormis de rares passages pieds à plat, ce qui amène un travail des bras quasi constant, et entraîne à la manipulation incessante  des  longes avec gants de spéléologie, différence notoire avec les mains nues ou finement gantées sur les vie ferrate estivales !

 

 

 

Cette via cordata est, de plus, pratiquée dans les deux sens sur 200 mètres, et 120 mètres de dénivelée au total, très formatrice, physique et mental inclus.
Mimi s’y déploie, mais là aussi pas question de chercher une performance dans la vitesse, le jeu de longes doit être respecté, et, comme très souvent, toute chute doit être évitée car serait inévitablement traumatisante pour le corps comme pour l’esprit, avec séquelles potentielles.

Ces trois séquences sont à enchaîner deux fois, ce qui totalise, en début de session, avec la remontée sur corde finale, 160 m de corde, 400 m de via, 1500 m de marche, pour une  dénivelée cumulée d’environ 400 m.
C’est un bon début… Bravo Mimi !

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