Sam et Ced dans la Combe aux Prêtres 467

Sam et Ced dans la Combe aux Prêtres 467

29 novembre 2021 Spéléologie 0

Sam et Ced dans la Combe aux Prêtres 467

Dans la série  » Les Aventures de S.J.V. », nous nous sommes lancés dans le guidage-découverte de deux purs novices en matière de spéléologie au cœur du Réseau souterrain de Francheville…
Si de dernier a déjà dépassé 28 km de développement, dont un grand nombre de siphons qui en interdisent l’accès complet au plus grand nombre hormis les spéléologues-plongeurs et plongeuses, nous n’en prévoyons qu’une visite de 2 km au maximum.
Bien sûr, Sam et Ced sont des jeunes en pleine forme et très motivés, mais il n’était pas question de les embarquer dans une telle cavité sans qu’ils aient préalablement connu et maîtrisé l’usage des matériels et les techniques basiques de progression sur corde, ni sans qu’ils aient été familiarisés avec le vide et le fait de confier sa vie à 75 mm² de polyamide…et à d’authentiques inconnus du club.
Une gentille séance de formation de 4 heures dans le Spéléchêne (laboratoire privé de formation du club, usage confidentiel) permit d’atteindre cet objectif préalable à toute suite concrète sous terre.
Par ailleurs, un encadrement « un pour un » a été mis en place, autorisant un accompagnement-conseil-aide et protection individualisé en permanence.
Dans cette équipe de quatre, Mimi avait ce rôle capital d’encadrement, dans une cavité qu’elle ne connaissait pas encore, et elle nous a fait part de son expérience …

C’est avec plaisir que je repars pour une aventure SJV.
Au programme un aller et retour pour faire la Combe aux prêtres, direction Francheville (21), accompagnée de Cricri et du duo Sam le photographe et Ced le youtubeur.

Objectif : réaliser un reportage filmé sur le thème « Vaincre ses peurs ».

 

 

On arrive sur site, l’entrée de la grotte est surprenante. Une grille donnant directement sur un puits de 7mètres.
Le ton est donné.
C’est étroit et donne accès à un petit passage dans la fissure, surplombant du vide, des barreaux métalliques servant pour les pieds.
On enchaîne avec un 2ème puits (25 mètres), toujours étroit sur le début puis offrant une arrivée dans un espace plus ouvert.

La fin de la descente se fait à pied, entre les obstacles rocheux et les échelles métalliques d’un toboggan raide.
On arrive à la rivière souterraine, l’eau est super belle et le bruit est amplifié par la résonance.

Premier pataugement avec l’espoir rapidement oublié de ne pas avoir de l’eau directement dans nos bottes.
Pourtant selon les relevés d’eau et les connaissances de Cricri, le niveau d’eau était bas.
On enchaîne avec un passage où il nous faut ramper dans l’écoulement de l’eau.
Encore une fois le niveau étant bas cela n’a pas été trop dur, ni trop impressionnant pour moi.
Nos deux camarades du jour étaient moins à l’aise.

La grotte se poursuit avec des passages en eau (hauteur max : ras des fesses) et en boue (j’adore la sensation de rester accrochée au sol)…).
Des ateliers de via ferrata avec un surplomb de la rivière souterraine le long de la ligne de vie. Eau bleue de plus en plus foncée avec la profondeur, magnifique.
Ou bien deux câbles tendus au dessus du lac profond, un pour les mains, un pour les pieds dans l’eau.

Partout, des concrétions magnifiques et plutôt bien conservées. Plein de petites stalactites dans tous les sens donnant une impression de joyaux. Des formations en forme de petit coraux. Des sapins d’argile… Et j’en oublie.
Un des moments que j’ai trouvé le plus beau est l’arrivée sous une cascade avec au sol plein de gours remplis et communicants.
Une pente avec ruissellement de l’eau frétillante, donnant une arrivée en surplomb de la rivière souterraine.

Nous nous sommes arrêtés après le lac profond, et nous avons commencé le retour avec le tournage des séquences filmées.
Au final on faisait surtout les guides en partant devant, essayant de ne pas faire trop de bruit. Du coup avec Cricri on a eu le temps d’aller voir dans tous les recoins de la grotte, un parce que c’est joli, deux parce qu’on avait froid si l’on ne bougeait pas !

Un retour sans problème, étape par étape jusqu’à la sortie…beaucoup de séquences tournées !
Un peu de froid, amplifié en sortant avec la température extérieure avoisinant le zéro degré, et nous qui étions mouillés…

 

 

 

Une marche rapide pour se réchauffer jusqu’à la voiture.
Un changement en mode SJV, sous abri et le plus rapide possible.
Prêts pour le retour à 20h50, départ sous une neige qui tombait épaisse, dernière bonne surprise de la journée !

Un peu de repos dans la voiture. Retour chez moi 1h du matin.
Et en voilà une belle journée bien remplie !!

 

Merci encore à SJV pour cette nouvelle expérience !!!

Merci à Mimi pour avoir largement contribué à son succès !

 

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