Longe-côte pédestre en Manche 653

Longe-côte pédestre en Manche 653

22 mai 2023 Randonnée 0

Longe-côte pédestre en Manche     653

Bien que pratiquée occasionnellement par SJV depuis des années, cette activité n’a jamais donné lieu à rédiger un article, ce qui va donc être présentement fait !
Fondamentalement, il s’agit de marcher dans l’eau, douce ou salée, en la maintenant à un niveau compris entre le nombril et les aisselles.
Mais bien sûr, beaucoup de variantes s’inscrivent alors…

 

 

1) sans utiliser les membres supérieurs
2) en les utilisant comme des rames ou en crawlé
3) en utilisant une petite pagaie simple
4) en utilisant une pagaie double
5) en utilisant des plaquettes manuelles
6) en utilisant des palmes brachiales

Certaines et certains se lestent pour avoir plus d’appui au sol, et/ou mettent des chaussures qui « accrochent » bien notamment s’ils portent des combinaisons en néoprène.

Quel équipement personnel ?
Cela va aller du plus simple appareil, pour une pratique naturiste à la combinaison néoprène intégrale 5 mm en eau très froide !
Le plus souvent c’est une salopette en 3 mm
Des chaussures fermées, des chaussons néoprènes à forte semelle, des sandales solides…sont très recommandés, car on ne sait exactement sur quoi on va marcher.

 

 

Casquette ou Bob ou chapeau, ainsi que lunettes de soleil sont aussi conseillés si le soleil « tape ».
Protections dermiques anti-UV peuvent aussi être utiles si peau (très) sensible aux UV
Pagaie ou non, c’est un choix…

 

 

Ou pratiquer, de préférence
Sur un sol sableux ou de fin gravier ! Eviter les grèves de galets, les sols argileux glissants, les littoraux irréguliers parsemés de rocs pous ou, moins visibles, les fonds algaires.
Privilégier l’étale de basse-mer, ou la mer remontante.
S’il y a un courant côtier, il faudra choisir entre la facilité et la difficulté !
Eviter les lieux isolés, surtout si on pratique seul(e).
Ne pas braver des interdictions d’accès.
Choisir une eau calme, de préférence, sauf si le but est de braver les vagues et de durcir l’effort !

 

 

et aussi : (conseils)
– ne pas entraver les autres pratiques (pêche, canotage, baignades très fréquentées…)
– boire régulièrement si ça dure longtemps, ce qui suppose de transporter de l’eau avec un petit sac haut placé et bien ajusté au corps
– ne pas pratiquer par temps d’orage, ni de nuit (ou bien avec une frontale)
– porter un gilet flotteur si on ne sait pas nager
– Attention aux méduses…

 

Variantes intéressantes :

  1. marcher à reculons
  2. marcher en crabe, pas chassés ou pas croisés
  3. marcher en brassant, ce qui suppose de se pencher très en avant
  4. marcher jambes semi-fléchies, en s’immergeant jusqu’au cou.

Une récente expérience a été menée par SJV en eau froide (10/11°C), par mer agitée, sur grève de gros galets, avec ou sans pagaie, avec combinaisons 4 mm intégrales, qui a fini en baignade ludique !

Le longe-côte est malheureusement tombé dans les mains commerciales et touristiques, ce qui entraîne(ra) des contraintes, des normalisations, et un assujettissement à caractère grégaire avec des pratiques de groupes encadrés et cadrés, et même des compétitions, ce qui est bien dommage pour une activité qui aurait pu et devrait rester la plus libre possible, la plus autonome, la plus spontanée…ce qui n’empêche nullement de la vivre à plusieurs sans s’inféoder à des « guides » des « entraîneurs », des règles et des horaires…et des frais inutiles 

  Ça fatigue… !!!

 

 

 

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