La randonnée Katcom ( Villeparisis ) 019

La randonnée Katcom ( Villeparisis ) 019

8 février 2018 Randonnée 0

Topo-guide du sentier des quatre-communes : le « Katcom ».

Le Katcom a sa version illustrée avec extraits de cartes …elle se trouve ici :

https://www.qwant.com/?q=sentier Katcom villeparisis&t=all
Le tracé, le balisage complémentaire, les illustrations, et sa rédaction sont le fruit du travail local de S.J.V.

Préambule :
Ce texte illustré est un simple guide pour faciliter le parcours, éviter l’égarement, donner quelques éléments de repère, relever certains points d’intérêt. Il n’a pas prétention à décrire l’itinéraire par le menu, ni vocation à surprotéger l’usager, qu’il soit piéton, rolleur, cycliste, vététiste…mais seulement à attirer l’attention sur divers éléments particuliers. L’auteur ne peut en aucun cas être tenu responsable de quelque incident ou accident que ce soit qui surviendrait en effectuant ce parcours, pas plus que de ses conséquences. Les usagers agissent en connaissance de cause et sous leur unique responsabilité ou celle de tiers juridiquement connus ou reconnus responsables.
Introduction :
le Katcom est un sentier composite qui permet de circonscrire le territoire de Villeparisis selon un itinéraire de 16 Km environ, passant essentiellement par les communes de Courtry, Le pin, Claye-Souilly et Villeparisis, quatre communes donc…d’où le diminutif familier de « Katcom » ( Très petits passages par Vaujours). Cet itinéraire compte une dénivelée cumulée d’environ 100 m, passe par des supports de marche diversifiés : asphalte, herbe, grave, terre, humus… et ne comporte que trois passages peu sécurisés, de quelques mètres chacun, signalés ci-après.

L’itinéraire est praticable sur toute sa longueur par les piétons, cyclistes, vététistes. Un tiers est aussi accessible aux personnes en fauteuil roulant, patineurs, rolleurs , personnes avec poussettes…voir ci-après, selon descriptifs des tronçons.
L’itinéraire est arbitrairement découpé en 11 tronçons. La grande boucle de 16 Km peut facilement être déclinée en deux demi-circuits, grâce à une traversée de Villeparisis d’est en ouest ou inversement, représentant environ 2,5 Km dont 2/3 urbains, décrivant alors deux variantes de 10 Km chacune environ.
Pour le Katcom complet, compter 4 h pour marcheurs tranquilles, 3 h pour bons marcheurs. 1 à 2 heures en VTT.
Bien entendu, en s’intéressant un peu à tout sur le parcours, 5 à 6 heures deviennent le temps à y consacrer…voire davantage.
Ce parcours vous permettra de découvrir ou redécouvrir les alentours de Villeparisis sous divers angles.
Des sites « naturels », bien sûr, faune et flore, paysages. Des sites historiques, habitations ou industries. Des sites agricoles et sylvicoles. Des sites poétiques, anecdotiques, légendaires parfois. Des réalisations urbaines, des aménagements touristiques appréciables bien que modestes. De quoi se « ressourcer »…Le présent « topo » vous y aidera et incitera ! Bonne route… !
PK 0…Tronçon 1 : Du pont piétonnier dit « de Mitry » au pont « Lambert », 750 m.

Il n’y a pas de balisage, totalement inutile. Piste cyclable pour tout ce qui roule sans moteur (sauf électrique) !
Le départ est fixé arbitrairement à ce pont devenu piétonnier et cyclable, pont construit en 1802 et fermé à la circulation automobile en 1938 suite à la suppression du passage à niveau du chemin de fer. Ce pont est en effet proche de la gare SNCF et d’arrêts d’autocars…privilégiant les accès en transports en commun. Mais il y a aussi un vaste parking pour automobiles (sauf jours de marché…).
On emprunte le chemin de halage vers l’ouest (Eviter de marcher sur la piste cyclable, théoriquement réservée aux cycles et assimilés) jusqu’au pont suivant. Observer en rive droite une large esplanade pavée désormais herbeuse, avec deux bittes d’amarrage encore en place, muret et escalier de béton, ancien espace d’activité de transport « fluvial » débarcadère/embarcadère.

Ce fut un véritable port, très actif de 1850 à 1940. On y chargeait et déchargeait essentiellement des matériaux de construction (pierre, sable, graviers, tuiles, briques…), du charbon de bois, et bien sûr du plâtre , des bois d’œuvre. La flûte de l’Ourcq qui y accostait est un bateau fluvial de petit gabarit adapté à la navigation sur le canal de l’Ourcq, après l’équipement de celui-ci de 5 écluses de 58 m × 3,20 vers 1840. La flûte d’Ourcq est un bateau de 28 m × 3, est amphidrome, aux lignes très inspirées de celles de la péniche flamande. Elle peut transporter environ 80 tonnes.
Il y a fréquemment des canards Colvert sur ce tronçon.

Parvenu au Pont Lambert on peut soit gravir directement la butte pour gagner le haut, soit continuer un peu et gravir un accès en pente douce démarrant juste après la pile de pont, sur la gauche.
On atteint alors la récente promenade Lambert…

La voie Lambert illustre l’histoire industrielle locale. Les frères Lambert, propriétaires des carrières de gypse de Vaujours, ont en effet décidé de construire un pont au-dessus du canal, dans les années 1821/25

Transporté auparavant sur le canal, le plâtre servait à l’époque de matériau de construction en région parisienne. Mais le transport ferroviaire prenait peu à peu l’avantage pour acheminer divers matériaux et autres produits de grande consommation, dont le charbon. Les Lambert vont donc décider, dans les années 1820, de relier leur usine fraîchement acquise au réseau ferré général, grâce à une voie ferrée privée, en acquérant deux parcelles de terrain sises de part et d’autre du canal, au plus droit, et d’y édifier le fameux pont. Durant plus d’un siècle, cette voie sera fort active…deux à trois trains y passaient chaque jour. Il est à noter que dans les premières années, la voie ferrée n’était pas raccordée à la grande ligne rejoignant Paris, mais desservait un dock en hauteur surplombant l’ex-port de Villeparisis. Les cargaisons devaient encore être déchargées par une grue qui rechargeait des flûtes de l’Ourcq.
En 1980, la voie Lambert sera désaffectée et, bien plus tard, la ville de Villeparisis en fera l’acquisition.
Un gros projet, pour un montant global d’environ 600 000 euros, partagé entre les villes limitrophes et la Région (80 %) permettra une belle réhabilitation en voie verte partagée, avec stationnements latéraux, plantation d’arbres, massifs décoratifs, mobilier urbain, nombreux accès facilités.
PK 0,75…Tronçon 2 : Du Pont Lambert à l’usine Placoplâtre. 1350 m
Parking possible dans les rues de Villeparisis ( Bld. de l’Ourcq ) ou du Vert-Galant ( Bld. Charles Vaillant)

Il n’y a pas de balisage, totalement inutile. Piste cyclable pour tout ce qui roule sans moteur (sauf électrique) !
On parcourt donc cette voie verte sur toute sa longueur, vers le sud, Villeparisis à l’est, Tremblay-en-France à l’ouest.
Placoplâtre est le numéro 1 mondial du plâtre, le site de Vaujours est le plus important site de fabrication en chaîne automatisé au monde. 40 % de la production nationale de Placoplâtre y sont concentrés . Soit environ 1 million de tonnes par an…ce qui représente plus de 60 millions de m2 de plaques de plâtre cartonnées par an… ! 150 m de plaques par minute…
Le site industriel de Vaujours, Placoplâtre, ex-Lambert-industrie, est exploité depuis 1920 dont d’énormes carrières de gypse au cœur de la grande butte. L’usine Placoplâtre y occupe 42 hectares et emploie plus de 400 salariés, auxquels s’ajoutent environ 3000 emplois indirects, ce qui en fait une entreprise d’importance capitale.
Cet endroit, au feu tricolore, peut être le point de départ de la version variante raccourcie de 10,5 Km (voir variante décrite au tronçon 8)
PK 2,1…Tronçon 3 : De l’usine Placoplâtre (feu tricolore) au Rond-Point Lambert . 800 m ( Parking possible sur trottoirs)
Il n’y a pas de balisage, totalement inutile. Piste cyclable pour tout ce qui roule sans moteur (sauf électrique)!
Du feu tricolore, traverser l’ex-nationale 3 et gagner le trottoir à suivre sur la gauche, vers Villeparisis (vers l’est donc).
Au premier croisement, prendre à droite, la D 84 qui file vers Courtry, plein sud. Poursuivre jusqu’au rond-point Lambert.
On observera à gauche une petite déchetterie valjo- coubronnaise …

Afin de réduire presque totalement le trafic des poids lourds desservant l’usine, une nouvelle entrée unique a été mise en place directement sur le carrefour de la route nationale RN3, grâce à la réalisation d’un rond-point, ceinturé par une piste cyclable, architecturé et éclairé. Son coût de près d’1 million d’euros a été pris en charge par l’entreprise cependant que l’Etat en assure la gestion. Une telle réalisation sur fonds privés associée au domaine public, et entretenu par l’Etat est un rare partenariat.
Parvenu à ce rond-point, il convient de le contourner grâce à deux passages piétons ou cyclables pour rejoindre soit le trottoir par l’est (vers la gauche) pour les marcheurs, soit la route D 84 par l’ouest (vers la droite) pour les cycles. Pour les personnes en fauteuil et les autres rouleurs, le parcours s’arrête raisonnablement là.

PK 2,9…Tronçon 4 : Du Rond-Point Lambert au GR 14A et Ball-trap. 1500 m environ. (Parking difficile… sur bas-côtés ?)

Pas de balisage, totalement inutile. Route exclusivement cyclable ou accotement piétonnier.
Du pont de la N3 rester constamment sur l’accotement de gauche (à l’est). Attention : passage dangereux n°1, car il faut traverser les bretelles d’accès en deux temps, et il n’y a pas de passages piétons officiels. La visibilité est très grande et il y a un grand terre-plein central, mais il convient d’être prudent, les véhicules à moteurs pouvant circuler ici à vive allure.
Cette traversée effectuée, il n’y a plus qu’à longer la D84 en restant sur l’accotement. Un passage relativement étroit sur trottoir, sous le pont transporteur de la carrière, peu après, nécessite une « file indienne ». Ne pas marcher sur la route est très recommandé. La suite est aisée, en montée modérée. On longe le Centre d’Enfouissement de la Sita FD soit sur l’accotement, soit en grimpant aussitôt (pente herbeuse raide) après le pont et en suivant la clôture grillagée du Centre…plus loin des voitures et avec plus de vue, parmi des arbres couverts de lierre, que si l’on reste en bordure de route.

Ce Centre d’enfouissement de déchets dangereux, de 43 ha, accueille sur les communes de Villeparisis, Courtry et Le Pin des résidus d’épuration, des fumées, des déchets industriels dangereux ainsi que des terres polluées.
Plus loin, on notera l’installation de plusieurs ruches sur ce territoire, du fait de la présence de très nombreux robiniers.
Sur la droite on longe ensuite le fort de Vaujours, situé sur les communes de Courtry et Vaujours, un des forts construits à la fin du 19e siècle pour défendre Paris. Le fort est ensuite devenu un centre de recherches du Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Celui-ci ferma ses portes en 1997. Ce site est l’objet de sérieuses critiques, diverses études plus ou moins contradictoires tendant à montrer des signes de radioactivité résiduelle, et d’autres craintes environnementales. Les débats sont en cours…

Au sommet de la côte, il faut rester sur l’accotement de gauche, dessiner le virage du Ball-Trap jusqu’à son accès principal.

Ce ball-Trap est implanté depuis 35 ans…il peut accueillir des amateurs sur licence journalière de 14 à 18 h sauf les mardis

Voie verte partagée piétons/cycles. Rare balisage de GR14 rouge et blanc, mais inutile de toute façon.
Au niveau du ball-trap, descendre directement sur le GR14 par un petit raccourci terreux en pente et partir sur la gauche. On repèrera une borne hectométrique dans le talus à main gauche : 1112…hélas au bord d’une zone de pollution par des rejets de déchets de toute nature sur une bonne centaine de mètres.

On marche alors vers l’est sur un large chemin viabilisé suivant fidèlement le tracé de l’aqueduc de la Dhuys.

L’aqueduc est un ouvrage souterrain, qui capte une partie des eaux de la Dhuis, un petit cours d’eau de la Marne et de l’Aisne d’une vingtaine de km de long, affluent du Surmelin.  La longueur totale de l’aqueduc varie suivant les métreurs, entre 129,6 km et 131,162 km. Sa pente est faible : de 128 m d’altitude à son début, il ne descend que de 20 m avec 108 m d’altitude à son extrémité, soit une pente moyenne de 15 cm/km, suffisante pour l’écoulement de l’eau par gravité. Son débit moyen est de 22 000 m³/jour…
L’ouvrage est, par endroits, constitué d’une conduite en maçonnerie de 1,70 m de hauteur et 1,30 m de largeur, sur une emprise au sol de 10 m de large. (Wikipédia) 

L’aqueduc de la Dhuis (également écrit Dhuys) a été construit entre 1863 et 1865 pour alimenter Paris en eau potable.
Il a été largement réalisé en béton « Portland » de l’époque déjà connu depuis un demi-siècle !
Actuellement, il sert essentiellement à fournir en eau le complexe Disneyland Paris et l’est de l’Île-de-France.
Le parcours offre une promenade aisée entre deux bandes boisées, avec un panorama sur le sud de la butte, jusqu’à tourner brusquement sur la droite, face à l’autoroute. Une courte pente assez raide mène alors au tunnel tout en béton vibré assemblé, qui permet la traversée de l’autoroute aux tracteurs, et que l’on trouve sur la gauche. Il se parcourt très aisément, sans aucune appréhension, avec un écho qui peut divertir les amateurs de chants et cris divers…Persistance de l’écho durant 6 à 8 secondes selon hauteur du son et positionnement de l’émetteur ! L’entrée est balisée GR. Flaque d’eau bourbeuse fréquemment présente à la sortie. Nombreux « tags » dont certains d’auteurs talentueux bien qu’anonymes.

PK 6,25…Tronçon 6 : Du tunnel autoroutier aux réservoirs d’eau puis jonction sentier « jaune ». 1900 m.
Aucun accès automobile autorisé possible.

Continuité de la voie précédente, mêmes caractéristiques techniques.
Peu après le tunnel, une courte côte précédée d’arceaux marqués GR permet de reprendre le tracé en balcon précédent. Les vues sont plus rares du fait du boisement, jusqu’à une petite montée partiellement bétonnée pour faciliter le passage par temps pluvieux ou peu après (terrain marneux mouvant et glissant !).
Ce passage oriente le parcours vers le nord-est et permet de traverser un glacis sommital en longeant la clôture de l’emprise de la carrière, jusqu’à parvenir aux grands réservoirs d’eau potable et croiser la départementale 105.  Ici, passage dangereux n°2…car pas de passage pour piétons protégé, pas de panneaux avertisseurs…limite à 70 Km/h et de minces bandes rugueuses seulement ! Bonne visibilité cependant par temps clair. Il convient d’être prudent…

400 m plus loin, 50 m après la borne hectométrique 1076 (talus de gauche, dans l’herbe, en béton, et un peu dégradée !) et 50 m avant un regard maçonné édifié en plein milieu de la voie, juste à l’endroit où, curieusement, les deux cheminements parallèles ne font plus qu’un, on trouve sur la gauche un sentier boueux descendant rapidement vers le domaine du Vieux Gros-Bois. Un peu d’attention permet de repérer une marque jaune rectangulaire sur un arbre à l’entrée de ce sentier et de grosses marques bleues de forestier. Parcouru par des cavaliers, ce sentier est irrégulier et peu devenir très glissant si le sol est mouillé ou l’a été récemment.  Branches et racines seront bien utiles…à certains et certaines ! 

PK 8,15…Tronçon 7 : Du chemin « jaune » à l’école de Bois-Fleuri. 1100 m.

Balisage jaune parcimonieux sur arbres plus ou moins dégradé et…pas toujours facile à trouver ! Passage pédestre ou cyclable
La descente (difficile à vélo) mène alors à une vaste zone de clairière semée d’arbres divers. On se dirige vers un vestige de construction en pierres montées au plâtre ayant encore vocation de lieu pieux (pèlerinage local). On imagine ici l’ancienne petite chapelle…construite en 1875 sur les lieux d’un ermitage du XIIème siècle détruit à 90% en 1793. La chapelle reconstruite fut maintenue en état jusqu’en 1965 puis tomba en ruines et fut pillée. Une niche vestigiale à ogive en lancette y est encore visible qui abritait une vierge du XVème siècle volée et retrouvée plusieurs fois…pour être finalement sauvegardée par une famille parisienne qui ne la replace ici que lors des pèlerinages. Cette vierge en bois polychrome de toute beauté avait la réputation de guérir les enfants malades…on y frottait des médailles que les gamins portaient sur eux.

Le chemin frôle ces ruines (banc de repos en contrebas entre de grands arbres, panorama) en allant vers l’Ouest, puis part à angle droit et en descente sur la droite vers des bâtiments rénovés. (Marques jaunes faibles sur tronc d’arbre face au chemin à prendre sur la droite, et/ou de grosses marques bleues) Ce chemin passe dans un bosquet abritant un second banc de repos puis mène rapidement à des dépendances de château, à usage fermier. (Château disparu en 1940). Ce château, fin XVIIIème, fut notamment occupé par une certaine Marie-Rosalie Fleury, (née Petit fille du maître-poste de Claye en 1806) épouse de maître Fleury, notaire parisien…le patronyme serait à l’origine du lieu-dit « bois-fleuri ». Le classement en lotissement habitable n’a été défini qu’en 1965…auparavant classé « marécage incurable » !

Il faut continuer sur la gauche (balisage bien visible sur la barrière) puis à droite dans l’allée « majestueuse » (ne pas se laisser entraîner vers le bois, croix jaune peu visible sur un arbre à gauche, indiquant « mauvaise piste »).
On arpente alors une superbe allée bordée d’un double alignement de marronniers d’Inde : l’allée du Vieux-Gros-Bois. Pas moins d’une quarantaine d’arbres dont 33 imposants marronniers. Elle conduit au hameau de Bois-Fleuri, débouchant sur une école. Il faudra alors continuer tout droit.

PK 9,25…Tronçon 8 : De l’école de Bois-Fleuri à la porte du Bois de Claye.  800 m. Parking officiel très facile
Voies urbaines, praticables par piétons et autres usagers.
On continue tout droit sur l’allée du Vieux-Gros-Bois devenue voie carrossable avec trottoir qui longe encore le bois puis tourne brusquement à gauche (rue des Rosiers). Ne pas poursuivre tout droit car cela débouche dans le manège équestre et on peut perturber les chevaux. (Propriété privée de toute façon !). Au bout de la rue des Rosiers, prendre à droite le rue du Chemin de Chelles qui passe devant le centre équestre, 80 boxes, en activité continue depuis 1974 et actuellement géré par Pascal Merrer .
Rallier alors la voie parallèle à la RN3, (Boulangerie, au cas où …) que l’on suit jusqu’à l’Allée des Lilas où s’ouvre la passerelle bleue installée en 1972 pour permettre aux piétons et cycles de rejoindre Villeparisis-ville et sa gare SNCF.

Lamier pourpre Le centre équestre de Bois-Fleuri Véronique petit-chêne

Emprunter cette dernière, traverser la RN 3 pour atteindre un abribus. On peut remarquer une balise jaune sur la rambarde bleue de la passerelle, juste au bout, et une autre en vis-à vis sur une grille. L’abribus offre un petit banc de repos si besoin. Lignes 8 et 12 de TVF. La passerelle, des deux côtés de la RN 3 offre de quoi s’abriter si besoin.
De cet endroit part la variante qui coupe le circuit en deux et réduit à 10, 5 Km le tour.

Variante raccourcie : (3000 m) continuer à marcher en s’éloignant de la passerelle sur une piste cyclable peu fréquentée, un peu envahie par la végétation. On croise alors une superbe allée rectiligne bordée d’arbres qui mène au Château de Morfondé.

Délaisser cette voie pour continuer tout droit sur la petite route longeant la RN 3, hélas lieu de décharges sauvages de plus en plus fréquentes. On débouche sur la route de la ZAC qu’il faut prendre à gauche jusqu’au rond-point puis première à droite. Rue de Ruzé que l’on suit continuellement puis rue Jean Jaurès tout droit pour traverser Villeparisis jusqu’à l’Usine Placoplâtre si on avait fait de cette dernière le point de départ. (La variante mesure alors 11 Km ) On peut aussi, à la hauteur du feu tricolore devant le magasin Leader Price… tourner à droite dans l’avenue Charles Gide ( 2600 m depuis la passerelle) à suivre continuellement pour atteindre la place du Marché et retrouver le pont du point de départ classique…mais encore 1500 m environ…(on en est alors à 14 Km ! Raccourci presque aussi long que le tour complet !!! )

PK 10,05…Tronçon 9 : De l’abribus de la passerelle au ru de la Ferme Blanche. 2200 m en forêt.
Parking possible soit du côté urbain, rue des Lilas, soit en bordure de la RN3 en venant de Meaux, sous la passerelle.

Marques bleues de forestier uniquement sur arbres à leur pied ou à 2,5 m du sol en moyenne. Pédestre ou VTT qui peut être assez difficile s’il a plu récemment ou en saison humide. C’est le passage le plus « aventureux » dans la mesure où il y a plusieurs chemins qui s’entrecroisent. Hormis le « balisage », la description suivie permet de ne pas s’égarer, et surtout, de trouver le petit pont qui franchit le grand fossé du ru des Grues (sinon, infranchissable sans se mouiller et se salir, sauf à jouer à Tarzan !).

De la porte d’accès au bois (derrière l’abribus), emprunter le chemin forestier sur 140 m vers le nord, tourner au premier chemin à droite et le suivre sur 250 m. Il y a une maison sur la droite près de la N3 ( Villa Henri ) unique construction au nord de la N3, demeure de l’ancien propriétaire du Bois-Fleuri tout entier. Partir à l’opposé, donc à gauche. A 360 m, juste après un croisement, on trouve une stèle blanche en souvenir de deux jeunes aulnaysiens fusillés là en 1944. L’histoire dit qu’ils auraient été tués pour avoir voulu poursuivre des soldats allemands en déroute. On poursuit dans la même direction et, 320 m. plus loin le chemin oblique un peu sur la gauche, après avoir longé deux jolies mares (selon saison…). Encore 240 m pour buter sur une superbe allée cavalière.

Vers la gauche, on aperçoit des prés, parfois des chevaux du centre équestre de Morfondé…mais c’est vers la droite qu’il faut partir, dans cette allée parfaitement rectiligne qui fait passer près d’un magnifique chêne de 1,5 m de diamètre ( près de 2 siècles probablement ), encadré de 4 ifs, puis de quelques rares grands pins sylvestres, suivis d’un épicéa très haut, entre autres arbres remarquables. Cette allée recoupe régulièrement de petits fossés de drainage marqués par des regards en briques, d’où son surnom à double sens « allée des regards ». Après 420 m parcourus on s’engage dans le second chemin sur la gauche, assez peu visible, (il y a 2 ou 3 grosses marques bleues ) qui donne sur une jolie mare. La frôler sur son bord droit (passage « normal » étant encombré de ronces) et continuer tout droit jusqu’à être tout près du grand fossé du Ru des Grues. Il faudra alors le longer à une distance de 10 m environ en suivant une sente vers la droite sur environ 90 m (en sinuant un peu dans la nature…mais il y a encore 2 ou 3 marquages bleus !) pour trouver un discret et rustique petit pont bricolé de deux planches renforcées, fiable, à franchir un par un.

Ce petit pont mesure 4 m de longueur, 40 cm. de largeur, un peu souple, avec 3 m de hauteur de fossé au centre, et ne comporte pas de garde-fou mais une petite main-courante…c’est le troisième point dangereux. A franchir en douceur, pas plus d’une personne à la fois. VTT à porter selon nous, sauf cascadeur professionnel ! Des marches ont été creusées dans les talus pour faciliter l’approche et la sortie. On observera que le sens du courant du ru est à l’inverse de celui du canal tout proche…C’est que ce Ru le longe pour se jeter dans la Beuvronne à Claye-souilly, un peu en aval de la Reneuse circulant, elle aussi à contre-courant du canal, mais en rive droite de ce dernier.
Le Bois de Claye compte une quinzaine de mares, tout un réseau de fossés de drainage…et de nombreux chênes séculaires, ce qui est remarquable.

PK 12,25…Tronçon 10 ; Du Ru des Grues au pont de la Francilienne. 1400 m. Aucun accès automobile possible.

Ce tronçon peut être parcouru selon deux voies parallèles ou presque. Pédestre ou cycliste…mais en principe, vélos interdits sur le chemin de halage.
Le plus simple et facile consiste à gagner le canal à 30 mètres de là, et à le suivre sur la gauche, dans le sens du courant.
Le moins simple et moins facile surtout en saison humide ou peu après de bonnes pluies, consiste à rester sur la berge herbeuse du Ru, et à le longer en partant à gauche, vers l’ouest, dans le sens inverse du courant du Ru des Grues.
On notera sur la droite, entre Ru et canal, la persistance de mares et marécages possibles selon époques, car on est dans la zone dite des « Grands marais ».
Cette voie est plus sauvage, et plus ou moins aisée à pratiquer selon la saison, terrain mou, mais aussi orties probables dès avril.
Un tronçon de 200 m environ traverse la zone humide la plus caractéristique. Une végétation plus ou moins envahissante selon les saisons peut rendre le passage délicat s’il n’a pas été régulièrement emprunté…mais un peu de patience et 2 ou 3 piqûres ou griffures minimes suffiront à en venir à bout ! On la suit sur 260 m pour rencontrer un affluent en rive droite (donc en face), qui voit le ru obliquer alors un peu vers la droite. A partir de ce point, il y aura encore 700 m de ru visible, car ensuite, il y a une partie enterrée de 250 m qui ne passe pas sous la ferme blanche comme on pourrait le penser, mais décrit un crochet pour circuler parallèlement au canal sous un haut talus entre le terrain de la ferme et le chemin de halage. Il convient donc de rallier le chemin de halage pour cette distance…pour remonter le talus brusquement sur la gauche juste après la Ferme Blanche (arbre ficelé de bleu et balise rouge/blanc en hauteur), et retrouver le Ru.
On pourra le suivre sur 200 m jusqu’à un vaste tunnel de 3 m de diamètre et 60 m de longueur. (intérieur en tôle ondulée cintrée boulonnée. )

Ce tunnel est aisément contournable (recommandé !!!) en passant sous le pont autoroutier A 104 ( 1975 ) à 20 mètres de là et en reprenant le cours d’eau juste après. Le tunnel est aussi franchissable, bien que sans intérêt véritable, si on a des bottes et en restant sur les flancs car le milieu est très vaseux…attention, eau fortement polluée et atmosphère insalubre !
Tout le secteur précédant l’autoroute était la zone des plâtrières, il s’y trouvait des fours à plâtre, et une gare fluviale de chargement du plâtre.
Le Ru des Grues quant à lui est un affluent de la rivière Beuvronne au niveau de Souilly.
Ce ru reçoit entre autres :
– Les eaux résiduelles censément traitées de la station d’épuration de Villeparisis
– les eaux de ruissellement de la décharge  de déchets dangereux classée Seveso à hauts risques Sita Villeparisis, autorisée à recevoir des déchets radioactifs (DRNR)
– les eaux de ruissellement de la décharge illégale BMR Villeparisis
– les eaux de ruissellement de l’entreprise Clamens Villeparisis
– les eaux de ruissellement de l’entreprise Paté  Villeparisis qui traite des déchets dangereux
– les eaux de ruissellement de l’entreprise RTR Environnement de Villeparisis
– les eaux de ruissellement de l’ancienne décharge illégale « Les Remblais Paysagers de Claye-Souilly ».
Au regard du site du CG 77 on s’aperçoit qu’aucun point de contrôle de la qualité des eaux ne semble répertorié sur ce cours d’eau…En effet ni les services de l’ETAT, ni l’Agence Seine Normandie, ni les collectivités territoriales ne semblent avoir jugé utile d’implanter des points de contrôle sur ce ru…et c’est regrettable car, à l’observer, de tels contrôles seraient sans doute révélateurs !

PK 13,65…Tronçon 11 : du Pont de la Francilienne au pont piétonnier de Mitry, fin de parcours. 2000 m. environ.
Aucun accès automobile possible
.
Comme le précédent, il y a double voie sur encore 250 m…passant derrière la station d’épuration puis devenant souterrain en Z.I. avec une eau de plus en plus polluée. (?). Les derniers 150 m permettent de côtoyer un bel alignement de Buddleias (arbre aux papillons) du plus bel effet en période de floraison, et effectivement très butinés !
Certains jours, le Ru peut dégager une odeur désagréable et arborer de bizarres couleurs…ce sera l’occasion de dresser le triste constat d’une pollution sauvage d’un cours d’eau, chimique, parfois malodorante, toujours visuelle…reprendre alors le chemin de halage par un court raidillon à droite semble être un sage repli !
Peu après le pont autoroutier sont visibles en rive droite des piles d’une ancienne passerelle dite de l’Oasis. L’Oasis était un restaurant-bar très fréquenté par les ouvriers des plâtrières dès la fin du XIXème siècle. L’originalité de cette passerelle était d’être fermée en son milieu par une porte de fer. Il n’en subsiste rien hormis des cartes postales et ces bases de piles, depuis sa destruction au début de la seconde guerre mondiale.
Ensuite, seul le chemin de halage reste réellement praticable jusqu’au pont de Bois-Parisis,( 1995), puis le grand pont en béton de Villeparisis, pour s’achever au pont historique de Mitry !
Ce pont de béton que la guerre épargnera, construit en 1936, est aussi nommé « pont Labaz » car desservait notamment une industrie pharmaceutique éponyme ayant succédé à la fabrique de peintures renommées « Lory ».

La boucle sera achevée par ce parcours en bordure de Canal…en remarquant tout d’abord un long ponton de béton en rive droite, qui n’était autre qu’un quai de mise en attente pour paiement du droit de passage des flûtes chargées avant le port ou avant Paris.
Puis, toujours en rive droite, s’observe un affluent busé qui est une source pérenne suivie d’un plan incliné cimenté où des lavandières venaient faire leur lessive. En arrière, des pans de murs marquent l’ancienne maison du garde-canal.
Face à ces vestiges, en rive gauche donc, un peu avant le pont de Mitry, existait une baignade officielle interdite dans les années cinquante suite à un cas avéré de poliomyélite.

Avec le canal Saint-Denis, le bassin de la Villette et le canal Saint-Martin, le Canal de l’Ourcq constitue le réseau des canaux parisiens Il est long de 130 km et appartient à la ville de Paris. Sa construction débute en 1802 et s’achève en 1825. Il fait l’objet par la suite de plusieurs remaniements notamment l’ajout de cinq écluses, d’une usine alimentant le canal en eau à Trilbardou et l’élargissement du gabarit sur les onze premiers kilomètres.

D’aucuns remarqueront ces centaines de peupliers si bien alignés…Si cette essence affectionne les lieux humides, son choix par la Ville de paris pour border le canal a été guidé par trois particularités :
– peu cher en fourniture à la base et croissance très rapide tout en verticalité.
– Objectif de fournir une ombre au canal sur toute la longueur pour limiter les pertes en eau par évaporation.
– abattage et valorisation très faciles, essentiellement pour produire des allumettes, des boîtes à fromage, et de petits meubles à très bas prix, du contre-plaqué…C’était auto-financé !

À l’origine, le canal a pour premier objectif d’alimenter Paris en eau potable ; aujourd’hui, son utilisation est réservée à la voirie. Jusque dans les années 1960, il est parcouru sur toute sa longueur par les flûtes d’Ourcq, péniches adaptées au petit gabarit de la plus grande partie du canal. Depuis 1962, seuls les onze premiers kilomètres, entre le bassin de la Villette et Aulnay-sous-Bois, exempts d’écluses, sont ouverts au trafic commercial : environ un million de tonnes sont transportées chaque année par des péniches dont le port en lourd ne peut excéder 400 tonnes.

Au-delà, le canal, dont la profondeur est désormais de 80 à 130 cm, est dédié à la plaisance. Le canal de l’Ourcq est également utilisé depuis sa création pour alimenter en eau les canaux Saint-Martin et Saint-Denis. Depuis la fin des années 1990, les abords du canal situés dans l’agglomération parisienne sont réhabilités et aménagés pour en faire un axe vert ouvert aux activités de loisir tels que le cyclotourisme et la randonnée pédestre…(Wikipédia). Ce canal est aussi ouvert au canotage.

C’est ce dont on vient de profiter !!!

PK 15,70…La boucle est bouclée ! Villeparisis !

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