Courte escapade en montagne 674

Courte escapade en montagne 674

13 juillet 2023 Randonnée Spéléologie Via ferrata 0

 

Courte escapade en montagne          674

Nous avons suivi les évolutions estivales d’une de nos adhérentes, durant quelques jours,  avec grand intérêt, que ce soit dans les belles montagnes de Haute-Savoie ou dans ses grottes et vie ferrate, et avons recueilli ses propos, quelques temps plus tard…propos que voici :

Le trajet s’annonce aussi confortable qu’à l’aller puisque nous roulons dans un véhicule tout confort de 9 places transformé en 6 places pour laisser de l’espace à nos (nombreux) bagages, grâce à Abdelhafid !
De plus, nous sommes 4 au lieu de 5 comme initialement prévu, le cinquième n’ayant malheureusement pas pu se joindre à nous.
Grande particularité donc pour ce séjour sans le « boss », une première de mon côté, mais qui nous accompagne malgré tout via de longs mails descriptifs de nos pérégrinations à venir.
 
 
 
Ce qui nous a permis de faire disons 85% du programme initial, avec quelques variantes « bourgeoises » !
Certaines parties plutôt exigeantes techniquement ont effectivement été mises de côté ou « remaniées » par sécurité après concertation du groupe, composé, rappelons-le, d’un débutant, d’un élément avec moins d’un an d’expérience et de deux éléments plus aguerris.
 
Nous avons donc pu profiter de la superbe nature qu’offre la Haute-Savoie, en commençant (un peu avant elle) par la via ferrata de Fort l’Ecluse, parfaite pour se mettre en jambes et faire découvrir cette activité à Abdelhafid.
 

Les encouragements incessants de Coco ont permis à ce dernier de se dépasser, non sans quelques difficultés, mais finalement surmontées !
L’après-midi, après un remaniement des bagages, nous sommes partis à l’assaut des petits lacs du Désert de Platé, les « Laouchets »,  en passant par la Vallée des Cascades et le refuge de Sales, sous un soleil radieux.
Le chemin était très fréquenté jusqu’au refuge, ensuite nous avons pu profiter pleinement du paysage en toute solitude et quiétude.
 

Les derniers mètres ont été un peu difficiles, le sac à dos ne pesant probablement pas les 6 kg recommandés…
Coco s’étant lancée dans un nettoyage corporel en face du lac je me suis laissée tenter pour faire de même, ce qui m’a fait un grand bien. Plus tard, un moment de calme m’a permis d’observer la pratique du Tai-Chi par Coco et Abdelhafid, ce qui était très beau à voir sous un ciel crépusculaire.
 
 
 
 
On me réclame de la poésie…?
Voilà une tentative avec l’inspiration du moment : 
Marmotte, où es-tu?
Marmotte, nous ne faisons que passer,
Suants et bruyants, mais devant chaque fleur à rêvasser 
Sur ces montagnes aux corps pentus.
Marmotte, montre-toi veux-tu?
Pour satisfaire nos rêves montagneux 
Débordants de soleil, cascades et bouquetins belliqueux.
Il ne manque que toi pour compléter ce tableau, élément de douceur au milieu des cimes pointues.
 
Reprenons le récit avec une prose plus simple.
La nuit n’a cependant pas été très reposante, malgré le super matelas gonflable et le double duvet entre le froid et la pluie.
Petite déception aussi, un ciel très dégagé m’avait fait espérer voir la Voie Lactée comme jamais, mais la lune en avait décidé autrement, sa lumière inondant le ciel et la terre de façon spectaculaire.

Le lendemain matin, c’est en binôme que nous dirigeons notre petite troupe vers Tête Pelouse,  Coco à la boussole, moi avec le GPS sur l’application IGN rando.
 
La traversée du désert de Platé est un de mes meilleurs souvenirs de cette randonnée, il est beaucoup plus drôle de marcher là que sur un chemin classique même si l’on est content en arrivant au bout que ce soit passé…
Les deux Speedy Gonzales pré-identifiés dans un mail du boss ont effectivement fini par tracer seuls jusqu’au refuge, avec quelques bornes en plus pour Abdelhafid qui semblait trouver du plaisir à revenir sur ses pas quel que soit le dénivelé pour venir à notre rencontre de temps à autre.
 

L’arrivée à 12h15 au refuge a été un bon prétexte pour y manger de délicieuses omelettes garnies pendant que nos duvets, matelas etc séchaient au soleil (oui à quatre sous la bâche, on dépassait un peu !).

 
Une fois arrivés à la voiture, nous avons décidé de décaler la via de Sixt à un autre jour car nous étions un peu sur les rotules.
A la place, une sympathique glace offerte par Abdelhafid à Samoëns, une visite express du jardin botanique immense et très dénivelé, et une pause chez un ami d’Abdelhafid à Morillon ont occupé notre fin d’après-midi.
 

Le nouvel objectif de la soirée était d’atteindre Passy pour parcourir la via ferrata de la Curalla le lendemain.
Par chance, nous avions appris l’existence d’un lac dans lequel nous somme allés faire trempette pour se décrasser un peu avant de s’installer au parking de la via.
Petite surprise (et réveil) matinale avec le bruit de ce qui ressemblait au début à un bruit de pluie mais qui se révèlera être le passage d’une horde d’Homo sapiens sapiens courant un trail et passant sur une pièce métallique, avant de passer dans notre chambre à coucher (le parking). 
 
 
La via était plutôt simple techniquement, en face d’un Mont Blanc très beau et dégagé.
J’ai été très agréablement surprise encore une fois de l’évolution d’Abdelhafid sur le parcours de via, les encouragements de Coco n’y étant probablement pas étrangers.
Idem pour la via de Sixt faite l’après-midi, mais sous un soleil de plomb, ce qui l’a rendue un peu désagréable, étant personnellement sensible au soleil. Mais, heureusement, nous avions repéré où faire trempette encore une fois sur une sorte de plagette en pierre qui s’est révélée être le lieu de pause récréative des rafteurs.
Malgré une eau (très très) froide, je me suis jetée à l’eau pour me laver et rebooster ma circulation veineuse, sans réussir à convaincre mes acolytes. 
La suite, c’est un rangement du van, et une montée à la grotte de Balme, deux étapes un peu plus tendues, disons-le, la fatigue et le manque de sommeil se faisant sentir. 
Une fois installés, on a attaqué une partie de la visite de la grotte, en s’aidant du plan et des indications fournis par le club, et des souvenirs de Coco et Gigi. Le tout complété de la technique du Petit Poucet avec des objets divers pour être sûr de retrouver son chemin. 
 
Enfin, dernière matinée… le canyonisme.
Là nous avons fait plus simple que prévu, nous sommes allés dans la dernière partie du parcours pour faire la lessive des combinaisons de spéléologie, et ensuite, trempette et un toboggan en maillots de bain.
J’ai complété par une mini rando de rivière en bottes jusqu’au van.
 
On finit ce séjour sur une note « touristique » avec un passage au supermarché du coin, pour acheter fromage, pâtes savoyardes et … des sushis pour le midi 🙂

Un très grand merci à S.J.V. pour l’organisation, le programme concocté, ce qui a permis de belles découvertes !

Célia

Et nous complétons par le descriptif du déroulement :

Après avoir roulé 6h hier soir et être arrivés à plus de minuit et une nuit un peu courte dans le lavoir de leaz, nous avons commencé notre séjour par la via ferrata de fort-l’Ecluse.
La via est une première pour notre ami Ali baba…. Un peu sujet ou vertige et qui a démarré avec de l’appréhension.
Et pourtant qui s’est bien amusé, s’est étonné lui-même selon ses dires et à apprécié cette nouvelle découverte.
Celia, quant à elle a grimpé comme une gazelle déjà bien entraîné.
Pour Gigi et moi cette via était un redite puisque c’est notre troisième montée.
Paysage toujours aussi magnifique.
Fort dominant la rivière dans la vallée…
Agréable !
Nous reprenons la route pour notre deuxième escapade de la journée…. Randonnée avec bivouac dans la montagne.
Nous faisons toutefois une petite pause rafraîchissement et achat de sandwiches avant d’entreprendre cette montée dans la montagne.

 

Nous sommes alors partis pour la rando à 14h. Nous avons mis 2h30 pour atteindre le chalet de sales.
Qui nous avons continué le chemin pour arriver aux lacs à 19h.
 
La soirée a été très agréable avec Mini nettoyage intégral face à la montagne.
Puis installation du bivouac dîner spartiate et coucher 21h15.
La nuit a été agréable jusqu’à 4h comme l’avait prévu la météo nous avons pris une petite ondée.
Heureusement nous avions préparé la bâche avant de nous coucher.
 
 
Et nous nous sommes recouchés confiants….
Mais malheureusement une autre averse beaucoup plus forte à précipité tout le monde sous la bâche à 5h.
Malgré notre tentative de nous endormir l’humidité a fini par nous lever à 7 h.
La pluie s’est remise à tomber du coup nous avons remballé le bivouac assez vite.
Et nous avons attaqué le Désert de Platé à 8h.
Nous sommes arrivés au chalet de sales à 12h30…. Du coup nous avons fait un déjeuner absolument pas SJV.,.. et nous nous sommes régalés d’une omelette collective.
 
A 16 h nous avons regagné le parking.
Après cette randonnée nous n’avions absolument pas la force et l’envie d’attaquer la via ferrata de Sixt dans la foulée.

Nous sommes donc allés au jardin botanique et après concertation avons changé le plan de notre programme.
La décision a été prise de partir pour Passy afin de dormir là-bas et faire la via de la Curalla, le lendemain matin.
 
 
La nuit a été agréable à part le passage de cent coureurs à peu près vers 5 h du matin…. !
Du coup lever à 6h et à 7h nous avons commencé la via.
Contents de pouvoir la parcourir dès l’aube avec un paysage magnifique sans aucun nuage.
À 10h nous avions terminé et nous avons donc repris le chemin de Sixt-fer-à-cheval… Pour commencer la deuxième Via ferrata à midi .
 
Nous avons réussi à la terminer vers 14h et sommes allés au bord du torrent pour nous rafraîchir et déjeuner.
A la fin de de cette journée, riche de cinq heures de via ferrata, Abdelhafid a tenu la route malgré son appréhension et sa peur.
Il reste étonné de sa performance mais est fier de lui quand même !
Célia quant à elle a fait sa petite « gazelle »comme d’habitude.

 

 

Ce soir nous avons prévu de rejoindre la Grotte de Balme.

Après les deux heures ferrata nous sommes allés à Samoëns nous poser comme des bourgeois devant une excellente glace.
 
Le temps a passé vite et vers 18h30 nous avons repris la route .
Nous avions auparavant tout réharmonisé dans les coffres et les sacs à dos pour aller dormir là-haut.
 
 
Ce réaménagement s’étant fait au bord de la rivière cela a permis à Célia de piquer une ou deux têtes dans cette belle « fraîcheur très fraîche ».
 
La montée à la grotte a été relativement sportive mais l’équipe bien soudée et organisé que nous avons formée, à coups de relais d’allers-retours a vite accédé à l’endroit.
Comme nous l’avait recommandé le club nous avons commencé par explorer la petite partie sur la gauche.
 
Puis nous avons pris la galerie de droite et sommes arrivés à l’embranchement voulu. Gigi est parti en explorateur pour bien vérifier que nous ne nous trompions pas de trajet, et nous avons apporté tout le matériel au niveau du campement.
 
Nous avons installé chacun nos lits où nous le pensions le plus approprié.
Les garçons ont préféré la chaleur, là où la grotte s’ouvre.
Les filles ayant emmené leur magnifique « babygro » noir polaire préparé par le club, ont préféré aller dormir au frais dans la grotte et surtout loin du bruit et des moustiques.
Ensuite nous sommes partis explorer la grotte vers 20h et avons pris la galerie principale jusqu’à la grande Salle de la Mariée.
Nous avons pris le temps de la contempler couchés sur le sol comme cela nous avait été recommandé.
 
Nous avons fait demi-tour…
La grotte était beaucoup moins mouillée que la fois précédente où nous avions pu avoir la joie d’y aller, mais cela n’a pas gâté notre plaisir de l’admirer dans sa beauté.
Étant donné leur très tardive et notre état de fatigue nous n’avons pas eu envie d’aller explorer plus avant au niveau de la Galerie des Grands gours qui descend.
 
 
 
 
Retour en à peine 50 minutes…
Dîner dans la bonne humeur avant une nuit de sommeil entre 23h et 7h du matin.
Au petit matin, nous devions normalement descendre en rappel mais cela n’a inspiré personne.
Gigi ne se sentant pas la responsabilité d’un amarrage irréprochable.
Alibaba ne se sentant pas d’aller dans le vide sur 30 mètres.
Coco pas très volontaire non plus…
Restait Célia qui a suivi le mouvement.
 
 
 
 
Nous avons donc redescendu le matériel avec la même technique que la veille.
À 8h nous étions revenus au véhicule et nous sommes descendus vers la rivière.
Vu le peu de débit nous n’avons pas eu l’envie d’enfiler nos combinaisons néoprène et de remettre les combinaisons de spéléo pour à peine 100 m de descente dans 3 cm d’eau.
Mais étant solidaire du club nous avons descendu les combinaisons de spéléo jusqu’à la rivière pour les laver correctement et enlever toute trace de boue.
 
 
 
 
Puis, après une reconnaissance de terrain menée par Gigi, on a pu rejoindre l’arrivée des toboggans… Et l’aspect de la dernière marmite, très propre, nous a fortement inspiré pour nous équiper de maillots de bain et faire quelques petites descentes.
Baignade matinale très agréable dans une eau fraîche mais non glaciale.
Et pour finir ce magnifique week-end nous avons repris notre costume de « bourgeois » en allant faire quelques achats et le plein de carburant pour rentrer !!!
Coco.
 
 
 

 

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