Descendeur Stop, le bon plan ! 108

Descendeur Stop, le bon plan ! 108

23 mars 2018 Non classé 0

Le descendeur en spéléologie…

Le sujet a déjà fait couler beaucoup d’encre, d’autant que des intérêts marchands ont concouru à la fois à son évolution technique et à son coût !
Dans le club SJV, la pratique spéléologique remonte à plus de trente ans, précédée par des pratiques en association de fait ou en individuel dur une vingtaine d’années…ce sont donc 50 années d’usage de descendeurs qui sont en arrière-plan de cet article.


En ces temps reculés, les descendeurs utilisés étaient ceux des  grimpeurs, la Fourche-griffe  Pierre- Alain rapidement suivie par les premiers « Huit ».
Ces derniers ont longtemps servi au club, ils s’usaient très vite, au point que divers modèles inédits ou presque furent conçus en interne et essayés avec succès mais avec des risques !
Bientôt apparurent les descendeurs à poulies fixes, couleur « métal » au départ puis « rouges » pour les plus répandus. Dès que les descendeurs à poulies fixes « stop » furent commercialisés, le club SJV les adopta pour ne plus jamais les quitter, bien que, depuis, des modèles double-stop anti-panique soient nés.(Twenga)

 

Dans cet article, nous en ferons des compliments !
Nous lui trouvons bien des qualités, et très peu de défauts, ces derniers se limitant à :

Poignée difficile à maintenir pour les petites mains ou mains avec peu de force…ce qui provoque le blocage.
Un peu plus encombrant du fait de sa poignée
Un peu plus lourd pour la même raison
Coûteux ! ( environ 80 à 90 euros)

A côté de cela il offre une sécurité bien plus grande, un confort et une précision d’utilisation incomparable, ne sert pas que de descendeur, mais aussi de tendeur de corde, ou d’ascendeur ponctuel.
De plus, il comporte un œilleton où passer un mousqueton neutralise la fonction auto-bloquante, ce qui le ramène à son aîné (« Le rouge »). Qui peut le plus peu le moins, c’est le cas du « stop », surnommé « le Bleu ».

Avec des débutants, ce descendeur offre des avantages sécuritaires, néanmoins pas garantis à 100%, ce qui n’exempte pas l’encadrement d’un assurage actif.
Le Twenga ou équivalent, hélas deux fois plus cher, apporte la double sécurité qui manque au « stop bleu ».
Le club ne s’en est pas doté…l’assurage actif humain reste donc d’actualité !

 

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