Le Toboggan souterrain du G.D.F. 371

Le Toboggan souterrain du G.D.F. 371

7 janvier 2021 carrières diverses Spéléologie 0

Le Toboggan souterrain du G.D.F.     371

Voilà ce qui peut se trouver sous les pas d’un trio de jeunes aventuriers à la découverte de leur proche territoire…

Comme souvent lu et entendu, c’est en sortant des sentiers battus que l’on a toutes  chances de faire de bonnes découvertes ou de connaître des surprises, parfois mauvaises, reconnaissons-le !

En l’occurrence, voilà qu’un grand creux se dessine dans la forêt, et y descendre paraît presque naturel pour tout caractère curieux ! Avec quelques précautions l’endroit est foulé, observé, scruté…on n’y trouve rien qui vaille un intérêt particulier même si l’ensemble végétal qui s’y est développé ne manque pas d’attrait et d’harmonie.
Le trio remonte la pente et repart, pour rencontrer peu après la même formation, un peu oblongue.


D’aucuns se contenteraient de classer l’affaire comme du déjà vu trois minutes avant, mais ces trois-là  ne  sont pas de cette trempe, ce sont des « prospecteurs »,  de ceux qui ne laissent rien de côté sans l’avoir sondé.
C’est donc à nouveau une petite incursion dans le creux moussu mais là, le pourtour n’est pas égal. La verdure laisse en effet place à une petite partie rocheuse à nu, seulement voilée de lierres aérés, trop verticale pour avoir été colonisée par les végétaux comme ailleurs. 
Il n’en faut pas davantage pour s’en approcher, en quête, peut-être, de fossiles à dénicher…
Mais c’est plutôt une déception, tout ce qui est visible semble azoïque !
Cependant, l’un des comparses s’aperçoit qu’à la base un creux s’est formé…et se baissant, écartant quelque feuillage et des morceaux de roche tombés, le « creux » dévoile…un vide !

Mouvement de recul, instinctif, qui en a sauvé déjà quelques-uns , au cas où ce vide se prolongerait sous les pieds, ne tenant qu’à un assemblage aléatoire de branchages ou de pierrailles auto-coincées ensemble. Prudemment, par le côté, un peu de déblaiement manuel ouvre rapidement un passage qui, finalement ne paraît pas périlleux…mais ce n’est pas une certitude, le goût du risque l’emportant.

Qu’y a-t-il donc derrière ce passage tout noir ? Une pierre est balancée puis deux…ça roule un peu puis s’arrête…ce ne serait donc pas vertical, en tout cas pas tout de suite !
Une petite lampe finit par sortir d’un sac (il y en a toujours une, au cas où…) et permet de découvrir un espace large de 3 ou 4 mètres, haut de 1 à 2 mètres, et qui dévale sous la forme d’un éboulis rocailleux. Aucune marque de passage humain ou animal…il n’y a peut-être pas longtemps que l’orifice s’est créé, et de toute façon très petit et quasi-invisible à l’origine.
Le trio s’enhardit, élargit un peu le passage, écarte ou repousse les blocs les plus gênants.
La galerie s’incurve, déjà une dizaine de mètres parcourus, ça s’élargit un peu mais descend toujours ! Encore une quinzaine de mètres…on bute alors sur une verticale taillée naturellement bans les strates, et, à son pied, un amas de blocs.
La progression s’arrête là. 
Le plafond est passablement fissuré, mais ne semble pas trop menaçant.
Joli toboggan de 25 mètres environ pour peut-être 3 mètres de dénivellation ou un peu plus, en partant du fond de l’effondrement, car c’en est un !
L’idée vient alors que s’il y a effondrement c’est qu’il y a (eu) un vide. Qu’il y est peut-être encore, seulement comblé en partie.
Que ce vide est possiblement un souterrain, ou une grotte naturelle, ou un fontis, où une galerie de carrière, ou un ancien abri de la seconde guerre mondiale…qu’en sait-on ?
Peut-être reviendra-t-on  étudier ça un peu mieux après avoir consulté diverses cartes précises, en observant mieux la structure…et décidera-t-on de creuser pour tenter d’accéder au vide en question… ? Ce serait le second épisode d’un feuilleton…

A suivre…peut-être…

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *