Petit séjour Automnal 598

Petit séjour Automnal 598

15 novembre 2022 Canyon Randonnée Spéléologie Via ferrata 0

 

Petit séjour Automnal    598

Et voici que s’est achevé notre petit week-end prolongé d’octobre, un quadri-activités, comme on les aime, malgré le petit millier de kilomètres qu’il nous faut hélas parcourir…en voiture polluante !
Mais, sans plus tarder, laissons Célia et Coco nous en dire davantage…

 
L’heure du « rapport » a sonné après un WE SJV de 3 jours à 8 personnes dans le Doubs.  Trois jours d’activités intenses, variées et spectaculaires, de mon point de vue. Petit « rapport » comparé à la richesse de ces 72h donc. 
Petite mise en bouche, avec une arrivée sous une petite pluie fine par 10°C à la lueur des torches à 23h30 pour descendre rejoindre la tribu de Nanou ainsi que Bertrand et installer les lits de camp.
La nuit sera frileuse et en pointillés comme les 2 suivantes. Le lendemain, c’est parti pour ma 2ème spéléologie  : là je comprends qu’il faut être un peu fou pour faire de la spéléo, avec des passages dont je n’aurais jamais pu pensé que l’on puisse s’y faufiler (=ramper), dont certains vidés sur place avec une chaîne de seaux en équipe.
Et que je suis donc un peu folle d’être contente d’en faire … Heureusement de très belles salles « cathédrales » permettent de « respirer » un peu entre les passages type chatière. La soirée s’achève paisiblement au coin du feu préparé par la tribu de Nanou, qui apporte un confort et une chaleur bienvenus. Changement d’ambiance le lendemain, mais pas de température avec rando et canyoning !
Le retour en nocturne restera un moment particulier entre l’envie de se dépêcher se mettre au sec et l’ambiance spéciale créée par le clair de lune.Le séjour s’achève par une via ferrata qui semble presque facile après les challenges physiques des deux derniers jours, malgré 1 ou 2 passages un peu « techniques » pour moi. Le soleil qui pointe le bout de son nez permet d’apprécier le point de vue sur le village de Nans-Sous-Sainte-Anne.Je retiendrai de ce séjour l’incroyable quantité de matériel que peut contenir une voiture (notamment celle de Gigi et Coco 😀), la capacité à s’organiser et veiller les uns sur les autres des membres de l’équipe qui force l’admiration,  qu’une nouvelle séance shopping à Décathlon va s’imposer pour m’équiper un peu mieux et encore mieux profiter des futures sorties, et enfin que la nature reste inégalée en terme de beauté…
Merci pour ce séjour, toujours parfait niveau timing !
Célia
LA VIA FERRATA en images
 

Nouveau weekend avec SJV.

Pour Gigi et moi c’est une répétition puisque des endroits où nous sommes déjà allés.
Toutefois, pour certains, cela date de plusieurs années maintenant.
Départ jeudi soir pour arriver à notre premier point de jonction avec Nanou et sa tribu à la grotte de la Malatière.
Cette grotte a été la première que nous avions explorée à nos débuts à SJV.
J’avoue que j’en ai un souvenir très vague voire quasiment inexistant.
Aussi est-ce avec beaucoup de bonheur que j’y retourne cette fois-ci.
L’option a été de dormir dans la grotte annexe la pluie étant au rendez-vous…
Une fois levés, habillés, restaurés,  il est installé deux descentes de puits pour que cela aille de façon plus fluide pour une équipe de 8.
 
Cette grotte ne nécessitant pas beaucoup d’équipements une fois à l’intérieur, s’apparente plus à une randonnée souterraine.
Je suis de suite dans l’émerveillement de cette grotte très concrétionnée avec des piliers magnifiques de différentes couleurs allant du gris au blanc et à l’ocre. Et également des draperies magnifiques.
Tout cela étant bien valorisé par un gros projecteur emporté pour l’occasion.
Nous progressons dans une ambiance très bon enfant, heureux de se retrouver tous ensemble.
Nous avançons moitié debout et quatre pattes ou à ramper pour franchir certains passages.
Nous arrivons pour la pause de midi au « lac » et à des petits gours posés tels des joyaux entourés de colonnes, de stalagmites et stalactites comme un temple romain.
 
Après cette pause bienvenue qui permet de « recharger les batteries » nous reprenons notre route dans les profondeurs de la terre.
Pour nous retrouver dans de vastes couloirs avec des plafonds en forme d’as de pique ou des concrétions d’un blanc pur alternent avec la noirceur de la galerie.
Et puis arrive enfin ce que l’on appelle une chatière, une vraie, après un long boyau de désobstruction.
C’est-à-dire un passage où il faut ramper pour atteindre une autre salle.
La particularité de celle-ci et qu’elle est pleine d’eau, car elle a un profil « en U »
Alors une chaîne s’organise pour vider cette cuvette à l’aide des multiples seaux laissés par les autres spéléologues de passage.
Il nous faudra œuvrer pendant vingt « bonnes » minutes pour enfin pouvoir passer de l’autre côté.
Cela nous mène dans une petite salle où les décor et paysage sont très jolis et délicats.
 
Toutefois nous constatons qu’il y a encore un passage à franchir pour arriver encore dans une autre salle.
Cette fois-ci il faut carrément ramper sur plusieurs mètres mouillés…
Et enfin arriver au bout de notre voyage du jour, dans un décor fantasmagorique de gours, de colonnes brillantes d’ocre de blanc, d’eau qui ruisselle, rebondit et donne une vie à un endroit si peu montré et caché au plus grand nombre.
 
Nous sommes là comme des explorateurs à admirer un des plus beaux paysages que la nature puisse nous offrir.
Paysage minéral uniquement créé par la puissance de l’eau de l’argile et du calcaire.
Mais il faut maintenant prendre le chemin de retour.
Et parcourir à nouveau cette longue randonnée qui aura déjà pris près de 4h à l’aller.
Comme nous sommes quand même mouillés et qu’il ne fait que 10 degrés nous ne traînons pas sur le chemin de retour afin de nous réchauffer.
Cela n’empêche pas d’admirer de nouveau ces magnifiques paysages immuables si peu changeants puisqu’il faut des milliers (millions) d’années pour créer la moindre colonne.
 
Et enfin nous arrivons face au trou de l’entrée du matin, et, à la remontée, le jour est quasiment couché et la pluie est au rendez-vous.
Il nous faut encore nous déséquiper mettre des vêtements un peu plus secs et enfin prendre les voitures en direction de la maison forestière où un bon feu de camp, un dîner et des lits de camp bien confortables nous accueillent.
LA SPELEOLOGIE EN IMAGES
 
Jour 2
Réveil sur un ciel dégagé et presque clair.
La nuit a été fraîche (glace sur les pare-brises) mais malgré tout reposante.
Nous nous préparons tranquillement, la matinée étant dédiée à une randonnée autour du village de Cléron.
Son château est posé comme un gros bijou qui se reflète dans le miroir de l’eau de la rivière en contrebas.
Randonnée agréable, la température étant assez douce, les paysages variés et l’ambiance toujours aussi joyeuse.
On avait prévu que nous devions la faire en trois heures il nous en faudra quatre…(photos, cartes, champignons, pauses, bavardages…)
Toutefois à 13h nous arrivons enfin au bout de cette très belle boucle, surplombant les falaises de la rivière des villages environnants et une partie en forêt ou des bolets viendront agrémenter le dîner.
LA RANDONNEE EN IMAGES :

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Après un déjeuner au lavoir d’Amondans,
la deuxième partie de journée nous attend déjà.
Objectif : descendre le ruisseau de Malans, en  canyonisme.
Première étape s’équiper avec les combinaisons de néoprène, qui prend déjà un peu de temps et qui a au moins l’avantage de nous réchauffer.
Puis vient le moment de descendre au bord de la rivière où nous constatons que les arbres se sont écroulés ce qui rend l’accès difficile.
Et nous voilà dans l’eau bien fraîche ou, au bout d’un moment kiki nous présente notre première baignoire avec bain obligatoire de la tête aux pieds ! Brrrr !
Certains comme Nessy se jettent dedans, tout heureux, et d’autres comme moi y vont avec précaution car l’eau est vraiment froide.
Il est vrai qu’une fois saisi la sensation de froid disparaît vite grâce à la combinaison néoprène.
 
Et commence la descente de ce canyon.
L’eau est très circulante.
Cela fait déjà la troisième fois que j’ai le bonheur d’y aller et je constate qu’à chaque fois, tout en étant au même endroit, le spectacle est complètement différent.
La grande quantité d’eau amenant un environnement beaucoup plus vivant bruyant avec les ressauts,  on se croirait dans un univers de magie. D’ailleurs les branches nous inspirent des animaux fantastiques.
 
Pour éviter trop d’attente un premier groupe de quatre a pris les devants.
Toutefois nous finissons par nous rejoindre et attendre longtemps pour pouvoir relayer les descendeurs car tout le monde n’est pas équipé de descendeurs « stop ».
Ce temps d’attente, plus le retard au départ sur l’horaire prévu, font que nous arrivons à la dernière grande vasque à la quasi-tombée de la nuit.
Bien sûr Kiki avait anticipé la chose et donc un bidon avec des lampes avait été prévu.
Et c’est ce qui fait le charme de ces séjours où, même si nous retournons à des endroits déjà connus, à chaque fois c’est une nouvelle aventure avec de l’inconnu et de l’imprévu.
 
Car nous voilà à remonter ce même canyon, à la nuit et avec des frontales.
Pour nous épargner de remonter les deux grandes cascades kiki avait prévu un sentier de retour avec une main-courante de sécurité.
Puis naturellement des binômes se sont formés pour remonter au plus vite car malgré tout le froid est quand même là et la nuit stimule d’avancer plus vite.
La progression en binôme étant indispensable pour remonter les mini-cascades à la va-comme-je-te-pousse, c’est le cas de le dire !
 
Encore une cascade à monter avec des poignées de montée en se les prêtant mutuellement.
Je me retrouve avec Tintin qui malgré son jeune âge m’étonne beaucoup par sa maturité et son sens du travail en équipe.
Et j’avoue que Nessy m’impressionne aussi. Car je sens bien la fatigue en tant qu’adulte et il suit exactement à la même vitesse que nous sans jamais rechigner.
 
Le groupe qui n’avait pas à déséquiper finit par se retrouver et arrive aux voitures pour attendre Nanou et Kiki.
Toutefois, pas de perte de temps, nous enlevons les baudriers en prenant soin de les ranger correctement nous roulons les combinaisons de protection spéléo.
Le temps que nous terminions déjà ça, Kiki et Nanou nous rejoignent ce qui nous permet d’installer la bâche au sol et de se changer et se mettre au sec.
 
Cela fait un bien fou après 4h30 passées dans une eau à 10 degrés malgré des combinaisons « néoprènes ».
Le choix du bivouac se porte sur le sentier karstique.
Tout le monde ne songe qu’à prendre son dîner avant toute chose.
Cela réjouit autant les estomacs que de mettre du cœur après une journée pleine d’expériences, de rires et de découvertes.
Nous installons notre couchage et ne pouvons toutefois résister à une bonne grosse flambée pour nous réchauffer avant d’aller faire un gros dodo pour se requinquer.
LE CANYON EN IMAGES
 
Jour 3
J’ouvre les yeux au lever du jour et mes merveilles du ciel bleu et rose que m’offre la nature.
J’en prends une photo ayant été nommée d’ailleurs VIP-R… c’est-à-dire VIP photographe Reporter !!!
Mais je ne suis pas du tout venimeuse !
Ce dont je me suis réjouie d’appliquer pendant tout ce séjour où il y avait largement matière quand on aime prendre des photos.
On sent ce matin au réveil que la fatigue est là pour tout le monde car la levée du clan est un petit peu plus longue que d’habitude.
Pour cette dernière journée l’objectif est de rejoindre Nans-sous-Sainte-Anne, où une via ferrata nous attend.
 
Nous scindons le groupe en deux équipes.
Nanou, Nessy, Kiki et Célia…sur le parcours bleu pour ensuite nous rejoindre sur le rouge quand les mécanismes seront pris. 
Et enfin Gigi, Tintin, Bébert et moi. On va en débutant directement sur le parcours rouge.
Quasiment au début, une tyrolienne est devant nous et je constate la peur qui s’est installée en moi…
Peur rétrospective d’une autre tyrolienne qui a mal fini récemment.
Toutefois avec l’aide du « mental », l’expérience et l’automatisme des mouvements, cela se passe très bien et la peur finit par disparaître au bout d’un temps.
Le plaisir s’installe pour la suite de la progression.
Bonheur de grimper de passer les petits dévers, d’admirer ce paysage avec ce charmant village sous nos yeux dans cette vallée encaissée.
La matinée passe vite et il est déjà 12h30 quand enfin nous terminons ces parcours.
Toutefois nous décidons quand même d’aller voir la cascade du Verneau.
Magnifique par sa taille et son débit autant que par le paysage qui l’entoure.
 
Enfin c’est la pause déjeuner puis le moment de se séparer pour retourner chacun chez soi, nous en Île-de-France et eux dans les Vosges.
Corinne
 
Grotte magnifique
Stalagmite et stalactite
Gours de toutes tailles
Couloirs démesurés
Beauté des paysages
Grâce du minéral
Merci l’eau l’argile et le calcaire
 
Paysage vallonné 
creusé par l’eau
Château d’une autre époque
Forêt automnale
Merci petite randonnée
 
Puissance de l’eau
Qui creuse les gorges
Mousse qui enrobe les arbres
Cascade, jet d’eau, torrent
Ressauts et baignoires 
Eau qui dévale 
Et nous accueille
Jeux de lumière dans la nuit
Merci canyon d’Amondans
 
Maison forestière
Trou de grotte
Sentier karstique
Silence de la nuit
Feu de bois qui réchauffe
Merci les bivouacs
 
Envolée dans les airs
Escalade de la roche
Passage en dévers
Merci via ferrata
De Nans-sous-Sainte-Anne
 
Météo ajustée
Merci SJV
Ambiance bon enfant
Merci à tous les participants
 
 
 
 
Rires, joies, râleries
Plaies et bosses
Le concours est lancé
À celui qui aura récolté
Le plus de bleus…
Merci à nos corps solides !!!
Corinne

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